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Moyens de sensibilisation à la sécurité routière

26 juillet 2014

La sécurité routière est au cœur des préoccupations des gouvernements successifs depuis 1972. L’objectif principal étant de sensibiliser les conducteurs aux dangers de la route et les encourager à adopter une conduite responsable. Différentes actions de sensibilisation sont mises en place pour obtenir les résultats observés notamment en termes de diminution du nombre de morts sur les routes.

Actions règlementaires et répressives

Les actions règlementaires et sanctions sont les plus visibles. En effet, la route est règlementée et cette règlementation évolue régulièrement pour cadrer avec les usages et les risques observés. L’aspect répressif est pensé avant tout pour fonctionner comme prise de conscience pour l’usager.

Actions de communication

Les actions de communication, sont aussi très visibles. Dès 1973, on a vu apparaître les premières campagnes de sensibilisation à la sécurité routière en mobilisant différents médias et notamment le média de masse de l’époque : la télévision.

Dès le début elles se veulent impactantes. Ainsi, en 1972, l’idée est venue de filmer la ville de Mazamet qui avait le même nombre d’habitants que de morts sur les routes. La ville a été filmée comme si tous ses habitants étaient décédés et le film diffusé sur la 1ère chaîne avec le titre : Une ville rayée de la carte. Dès le départ, on prend conscience que les campagnes doivent marquer les esprits et fonctionner comme des vraies prises de conscience.

Elles ont évolué dans le temps et ne sont pas toutes conçues pour choquer, certaines informent simplement. Le plus important est leur récurrence. On produit donc chaque année plusieurs campagnes de manière régulière qui abordent autant de thèmes qu’il y a de danger.

Toutefois, dès 1988, on s’aperçoit que ces campagnes n’apportent pas nécessairement un profond changement de comportement mais qu’on a tendance à penser que c’est le problème de l’autre. Les campagnes ont donc été repensées dans les années 90 pour impliquer le conducteur et sa responsabilité avec des slogans comme « Savoir Conduire, c’est savoir vivre » ou « Combien de temps allons-nous supporter ça ? Si chacun fait un peu, c’est la vie qui gagne ». Au fur et à mesure les campagnes sont devenues plus ciblées en termes de thématiques mais aussi de public avec des campagnes qui jouent sur différents tons (parfois même l’humour) et en mobilisant tous les médias : la télévision, l’affichage mais aussi internet et tous les nouveaux outils qu’il propose.

On ne sait pas mesurer l’impact réel de ces campagnes mais la baisse générale sur 30 ans confirme qu’elles ont forcément joué un rôle dans la prise de conscience collective.

Actions éducatives

Dernier volet d’actions de sensibilisation, les actions éducatives sont la base même de la sécurité routière. Si prévention et répression permettent une prise de conscience immédiate, l’éducation est un pouvoir qui agit sur le long terme.

Les premières actions éducatives concernent les tous jeunes enfants puisque dès l’école, les jeunes sont sensibilisés aux problématiques de sécurité routière. Les jeunes non scolarisés peuvent aussi passer gratuitement leur Attestation Sécurité Routière dans des centres de formation d’apprentis ou dans des Groupements d’Etablissements d’enseignement locaux (GRETA).

A l’approche de la majorité, vient le temps de la formation à la conduite. Sanctionnée par un examen permettant d’obtenir le permis de conduire, l’apprentissage de la conduite a beaucoup évolué dans le temps. Il n’est plus envisagé comme une simple autorisation de conduire mais constitue un moment privilégié pour sensibiliser les jeunes conducteurs, souvent plus concernés par les risques d’accidents. Parmi les évolutions les plus marquantes on retient notamment la conduite accompagnée ou apprentissage anticipé de la conduite et la réforme de l’examen du code, pus orienté autour des la sécurité. Les inspecteurs du permis de conduire sont fonctionnaires et formés par l’INSERR. Les moniteurs auto-école sont salariés du privé et détiennent un diplôme d’état le BEPECASER ainsi qu’une autorisation administrative d’exercer ce métier.

Enfin, les stages de sensibilisation à la sécurité routière ont été entièrement conçus dans ce but. Cette action de formation a été introduite avec le permis à points en 1992 et s’adresse aux conducteurs qui ont commis des infractions entraînant une perte de points le permis de conduite. En s’inscrivant à cette formation de sa propre initiative, le conducteur suit un stage qui doit lui permettre d’éviter d’adopter des comportements dangereux à l’avenir. En validant un stage de sensibilisation à la sécurité routière, le conducteur peut récupérer jusqu’à 4 points sur son permis. Ces stages sont payants et réalisés par des centres agréés. Les animateurs suivent une formation initiale puis continue auprès de l’INSERR.

Les animateurs ont la possibilité d’orienter leurs modules selon le public qui assiste au stage : vitesse, alcool, poids lourds etc. Véritable formation continue en matière de conduite, ces stages de récupération de points doivent servir à agir sur l’interprétation des règles de conduite par chacun en mettant chaque conducteur face à la réalité des faits et le sortir de sa propre réalité.

D’autres programmes éducatifs locaux peuvent être proposés ponctuellement par les préfets, élus ou associations.

Publié par Louise A
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