Il existe 3 catégories de permis moto en France. Les catégories sont classées en fonction du cylindrée et de leur puissance.
Le permis A1 permet de conduire une cylindrée qui n’excède pas 125 cm3, dont la puissance n’excède pas 11 kW et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,1kW par kilogramme.
Les titulaires du permis B qui souhaitent conduire une cylindrée 50 à 125 cm3 (L3e) ou un tricycle à moteur L5e comme un scooter à trois-roues de plus de 50cm3, quelle que soit sa puissance, doivent suivre une formation théorique et pratique de 7 heures.
Pour accéder à cette formation, il faut avoir au moins deux ans de permis. En cas de contrôle par les forces de l'ordre, vous serez dans l'obligation de présenter l’attestation de formation. En cas de non-respect, vous pouvez être sanctionné par une amende de 135 euros.
Le permis A2 existe depuis 2016. Il s'adresse à tous les conducteurs à partir de 18 ans révolus qui souhaitent conduire une moto, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW, et d’un 3 roues d’une puissance maximale limitée à 15 kW, et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg.
Le permis A permet de conduire des grosses cylindrées. Pour l'obtenir, il faut avoir au moins 20 ans et avoir le permis A2 depuis au moins deux ans. Une formation de 7 heures est obligatoire pour obtenir une attestation qui vous permettra de faire une demande de permis auprès de la Préfecture.
Attention : l'attestation n'est pas une autorisation de conduite.
La formation n'est pas un examen, le moniteur défini si vous êtes apte à pouvoir conduire une grosse cylindrée.
Sans cette formation, le conducteur est passible d'un retrait de 3 points sur le permis de conduire et une amende de 135 euros.
En 2020, les examens du permis moto ont été modifiés. Les 20 heures de conduites obligatoires ne changent pas, ce sont les conditions d'attribution du permis de conduire qui sont modifiées.
Depuis le 1er janvier 2020, un code de la route moto a été mis en place en plus de l'examen du code de la route traditionnel. L'épreuve théorique moto (ETM) prévoit des questions spécifiques pour les deux-roues ainsi que des tests de connaissances générales. Les douze fiches moto n'existent donc plus.
L'épreuve pratique sur le plateau (hors agglomération) est désormais effectuée en un seul parcours. Ainsi, le candidat devra :
Une partie de l'examen est effectué avec un passager.
L'épreuve en circulation était jugée pas assez proche de la réalité des motards. Désormais, une place plus importante à l'épreuve sur route est accordée. La durée de l'examen qui était de 30 minutes est maintenant fixée à 45 minutes.
Des vérifications mécaniques devront également être effectuées en début ou fin d'examen.
Les apprentis motards devront être équipés d'un casque homologué et de gants certifiés.
42 % des accidents à moto ont lieu dans des courbes. C'est pourquoi, les examinateurs devront évaluer la capacité du candidat à négocier la trajectoire de sécurité. Les apprentis motards devront adopter le meilleur positionnement sur la chaussée pour anticiper les dangers.
Les futurs motards devront donc adapter leur vitesse, se positionner à l’extérieur de la courbe, porter le regard pour anticiper et se rabattre progressivement.
Le permis de conduire est doté d'un capital maximum de 12 points pour toutes ses catégories. Une perte de points à moto aura donc des conséquences sur l'ensemble des catégories du permis de conduire. Des infractions sont spécifiques à la conduite d'un deux-roues.
En cas de perte de points, les motards peuvent évidemment participer à un stage de récupération de points dans les mêmes conditions qu'un automobiliste.