Google part à l’assaut des voitures connectées !

La guerre est clairement déclarée dans le segment des voitures connectées. À peine la firme à la pomme a-t-elle lancé son « iOS in the car » que la riposte Android pointe déjà son nez avec « l’Open Automotive Alliance », une initiative regroupant plusieurs partenaires. Parmi les pionniers de ce concept, qui se veut révolutionnaire, figurent Nvidia, quelques grands noms de la construction automobile comme Audi, General Motors, Honda et Huyndai, et bien évidemment le géant américain de l’Internet : Google.

Voiture connectée : l’ordinateur portable de demain ?

La présence d’Android à bord des véhicules issus de ces constructeurs ouvre la voie à tous les possibles. En effet, les marques concernées pourront désormais déployer en toute facilité les technologies les plus pointues dans leurs gammes. Grâce à l’intégration de la technologie mobile dans les voitures, les conducteurs bénéficieront d’un meilleur confort et d’un plus grand niveau de sécurité. Ils pourront enfin concentrer toute leur attention sur la conduite.

iOS in the car
Apple prévoit d’intégrer son système d’exploitation iOS dans de nombreux véhicules.

Outre les outils de navigation qui pourront rendre les données disponibles en temps réel et les services qui plaisent déjà chez Android, de nouvelles opportunités technologiques viendront agrémenter le socle applicatif Android. Un service d’alerte pour prévenir les incidents routiers, des infos instantanées sur le trafic, le prix du carburant ou un service de TV en direct, de streaming musical ou de vidéos pour la détente… Toutes les fantaisies sont possibles dans ces voitures du futur ! Selon l’Alliance, une révolution est en marche et promet d’offrir plus d’ « ouverture » et de « sur mesure » aux utilisateurs. La technologie présente dans la voiture connectée est ainsi en phase d’évoluer de manière constante et rapide.

Le fait qu’Android soit déjà populaire auprès de millions d’usagers constitue également un atout qui facilitera la familiarisation des automobilistes avec cette expansion. Des véhicules futuristes verront donc bientôt le jour pour le plaisir des adeptes de science-fiction. Le Président de Nvidia, dans sa vision, considère d’ailleurs la voiture comme l’ordinateur portable ultime.

Une alliance grandissante ?

Le noyau dur de l’Open Alliance Automobile invite les autres acteurs du marché à prendre part à cette approche afin de parfaire la mise en place de cette plate-forme collaborative et commune. Il faut noter que certains constructeurs ont déjà initié la création de leur plateforme propre. Chez Kia, un système d’info-divertissement tournant sur Android a été dévoilé. D’autres alliances existent également avec l’usage d’autres terminaux mobiles. L’iOS d’Apple et le QNX de BlackBerry sont ainsi loin d’être à la traîne !

Les constructeurs semblent particulièrement friands de toutes les fonctionnalités intuitives permettant d’intégrer la technologie mobile à la voiture ou de rendre celle-ci de plus en plus autonome. L’avenir réside aussi dans les voitures en 4G dont Audi est le pionnier. Les duos comme Microsoft et Ford, Microsoft et Fiat ou Apple et BMW sont les preuves que le segment de la voiture connectée est très convoité.

audi 4g
Source Audi.fr

En attendant la sortie des premiers modèles de voiture connectée proposés par les marques membres de l’Open Alliance Automobile, les conducteurs peuvent encore compter sur les assistants vocaux. Comme toujours, Apple et Google s’arrachent les faveurs des usagers et proposent les services les plus performants.

Intégrer le système mobile Android dans les voitures ne manquera pas d’être apprécié par les adeptes de ce logiciel. Reste maintenant à voir les premiers chiffres des ventes pour confirmer si le pari des constructeurs qui ont adhéré à l’Open Alliance Automobile a réussi. L’ouverture des industriels sur plusieurs systèmes ou la déclinaison de certains modèles (afin de les rendre compatibles aux deux OS les plus forts du marché), c’est là peut-être que réside réellement l’avenir du marché de la voiture connectée !

 

 

La révolution Uber au cœur des discordes : La guerre entre les taxis et les VTC est déclarée

Depuis le lancement de son service, la société américaine Uber se trouve au centre de toutes les polémiques. Si les taxis de Paris montrent leur griffe face à une concurrence qualifiée de déloyale, les usagers quant à eux semblent apprécier la prestation qui se veut plus rapide et de meilleure qualité, malgré un coût plus élevé. Comment fonctionne le service Uber et pourquoi suscite-t-il autant la hargne ?

Hep taxi ! Tout est dans l’appli !

Avec Uber, plus question de se bousculer ou de courir après les taxis aux heures de pointe,  il suffit d’utiliser une simple application dédiée, à la fois disponible sous iOS et Android ! Le principe est simple : si un usager souhaite se déplacer d’un endroit vers un autre, il n’a qu’à se connecter sur l’application dont l’accès est gratuit. Il choisit ensuite parmi les chauffeurs les plus proches de son point de départ et qui sont disponibles. Ces derniers sont géolocalisés de manière à ce que leur client puisse suivre leur déplacement en temps réel.

Uber VTC Paris

Grâce à son système de géolocalisation, l’application peut indiquer un prix approximatif selon la distance à parcourir ainsi que le temps nécessaire pour réaliser le trajet, compte tenu du trafic. Si cette estimation lui convient, l’utilisateur peut commander, renseigner les informations relatives à ses coordonnées bancaires et recevoir par la suite les données concernant son chauffeur (identité, type de voiture, plaque d’immatriculation et durée du trajet qui le sépare du point de départ convenu). La démarche reste ainsi très simple et confortable pour les utilisateurs !

Un service personnalisé ?

Uber ne mise pas uniquement sur la performance de son application, il garantit également la qualité de son service grâce au professionnalisme de ses chauffeurs et à la qualité des véhicules mis en circulation. Ponctualité, courtoisie et souci des détails, tout est prévu pour séduire et fidéliser l’usager qui en vient à oublier la différence de coût avec les taxis traditionnels. D’ailleurs, il n’a pas besoin de son portefeuille et peut se déplacer à tout instant puisque la facture lui parvient par mail et le paiement se fait par prélèvement. Chez Uber, les chauffeurs sont notés par les clients et ont ainsi intérêt à être aux petits soins.

uber lyon vtc

Selon Uber, le tarif de ses taxis est calculé en vue d’offrir le meilleur service. Aucun échange d’argent avec le chauffeur n’est nécessaire puisque même le pourboire est déjà intégré dans le tarif. Pour se renseigner sur la grille tarifaire de l’agence, il est possible de consulter son site. Dans tous les cas, l’écart entre le prix approximatif et le prix réel n’est jamais très grand donc il n’y a pas vraiment de risque de mauvaise surprise lors du paiement.

La guerre est déclarée avec les taxis traditionnels

Le concept Uber est désormais devenu une source de véhémente contestation auprès des chauffeurs de taxi. Ces derniers doivent, en effet, lutter pour survivre : on pense notamment au coût élevé de la licence qui gravite autour de 250 000 euros tandis que les VTC n’ont qu’à débourser 100 euros pour avoir une vignette. Les différentes offres Uber destinées à faciliter le déplacement urbain telles que UberX, l’offre low-cost ou l’UberPOP, un nouveau service basé sur le covoiturage, sont considérées par les artisans taxis comme une pure forme de concurrence déloyale. Les manifestations se poursuivent ainsi, ravivées par la suspension par le Conseil d’État du décret contraignant les sociétés VTC à attendre un délai de 15 minutes avant la prise en charge d’un client.

Les usagers de leur côté se posent la question de savoir si une telle lutte est réellement légitime. En effet, pourquoi les taxis de Paris ne réussiraient-ils pas à séduire leurs clients en redorant leur blason ? Un peu de courtoisie, une voiture plus propre et plus confortable… Bref un service de qualité, voilà ce que les usagers sont prêts à payer plus cher ailleurs !

 

 

Le nombre de voitures par foyer par pays

Le paysage mondial du parc automobile a subi une métamorphose étonnante depuis ces dernières années. Avec l’avènement de la Chine, le rebond des États-Unis et le recul de l’Europe, rien n’est joué du côté des constructeurs. Quels sont les pays qui ont enregistré la meilleure croissance dans ce segment et qui ont fait les plus grosses progressions ?

Les 10 premiers pays qui ont le plus de voitures par foyer

Les États-Unis restent en tête des pays qui ont le plus de voitures par foyer avec une hausse de 9 % du nombre de véhicules vendus en 2013. Dans la même foulée, la Chine gagne en croissance avec une progression de près de 10 % du marché en un an. Le Japon et le Canada figurent également dans la liste des 10 pays où le nombre de voitures sur 1000 habitants est le plus important. Malgré un recul de 8,1 % de ses immatriculations et son parc vieux de plus de 8 ans, l’Allemagne constitue un pays phare pour l’Europe.

renault twingo

La France et le Royaume-Uni figurent au rang des pays qui comptent un nombre élevé de voitures par foyer. À noter que contrairement aux autres pays de l’Europe de l’Ouest et même de l’ensemble de l’Europe, le Royaume-Uni a réussi à enregistrer une croissance autour de 7 % de son marché de l’automobile en 2013.

La Chine sort la tête haute dans les BRICS, mais le Brésil, la Russie et l’Inde ne se sont pas effacés et ce, bien que la Russie et l’Inde achèvent l’année 2013 avec un recul estimé à 6 % du nombre des véhicules vendus : une grande première en 10 ans pour l’Inde. L’Italie affiche une triste mine au niveau de sa croissance économique, mais reste parmi les pays qui ont le plus de voitures sur 1000 habitants.

Des revenus moyens par foyer en progrès

La plus grande explosion en termes de croissance du revenu annuel revient sans surprise à la Chine et aux États-Unis. Le Japon occupe également une place de choix au rang des pays ayant enregistré la plus grande progression par rapport au revenu moyen par foyer. L’Australie et la Corée du Sud ne sont pas à négliger dans le segment du marché automobile. Ces deux pays sont en phase de réaliser une douce révolution économique dont l’écho ne se fera pas tarder à entendre.

Les autres pays comme l’Allemagne, la France, le Canada, l’Italie et l’Espagne viennent compléter la liste des pays qui voient leur revenu moyen par foyer s’améliorer progressivement.

Dans l’ensemble, le marché mondial de l’automobile ne se porte pas si mal avec une progression annuelle de près de 7 % en 2013. Les zones où se concentre l’espoir de ce segment restent principalement la Chine et les États-Unis ainsi que les pays de l’Asie comme le Japon et les pays de l’Europe comme l’Allemagne. L’Europe de l’Ouest se remet également doucement de sa chute et les pays les plus vigoureux comme le Royaume-Uni et l’Espagne promettent de briller avec, à la clé, une baisse sensible du taux de chômage et une reprise maintenue de l’économie.

 

 

 

La voiture sans conducteur de Google, une avancée en matière de sécurité ?

Avec la Google Car, une nouvelle révolution est en train de se produire dans l’univers de l’automobile. Plus que de créer un changement radical dans les habitudes d’utilisation des voitures, c’est dans le défi de réduire drastiquement les accidents de la route que Google s’est lancé dans le développement des voitures autonomes. Le géant américain souhaite ainsi appliquer les nouvelles technologies à la sécurité routière en collaboration avec les acteurs présents dans le secteur automobile et notamment, les constructeurs et équipementiers. D’ailleurs, le système du géant du web a déjà équipé plusieurs modèles de voiture existantes pour ses tests, à savoir la Toyota Prius, l’Audi TT et la Lexus RW450h.

Les technologies de pointe installées

Le fonctionnement de la Google Car réside dans l’utilisation de plusieurs technologies, combinant ainsi un système Lidar, une caméra, un récepteur GPS et un système de capteurs radar. Plus concrètement, le Lidar utilise la technologie des lasers pour scanner l’environnement sur une distance de 60 mètres. Cela permet d’avoir un cadre de conduite très précis ! Des capteurs radars permettent de détecter les objets environnants pour analyser leur distance. Pour respecter le code de la route, une caméra est reliée à l’ordinateur de bord pour adapter la conduite automatique à toutes les signalétiques routières affichées sur l’image. Ce système permet également de calculer les trajectoires des objets en mouvement – qu’il s’agisse de passants ou d’autres voitures – pour éviter tout accident et d’entamer des procédures d’évitement si nécessaire. Enfin, un capteur de position est en permanence branché avec le GPS pour que la voiture puisse se repérer avec précision.

google Self driving car

Les résultats très encourageants de la Google Car

Le 1er mars 2012, le Nevada a autorisé les Google Cars à rouler sur ses routes. Depuis, trois autres Etats ont accordé l’autorisation à Google : la Floride, la Californie ainsi que Washington DC. Si la commercialisation de ces voitures n’est pas encore pour demain, les résultats des tests réalisés en situation de conduite réelle sont particulièrement positifs. Google a ainsi annoncé la couleur en déclarant – étude et statistiques à l’appui – que les Google Cars sont tout simplement plus sûres qu’une voiture conduite par une personne, aussi expérimentée soit-elle ! Ainsi, aucun accident impliquant la responsabilité ou la défaillance d’une Google Car n’aura été constaté sur près de 800.000 kilomètres parcourus. Par ailleurs, les tests montrent également que la réactivité permise par les technologies à bord est supérieure à l’acuité humaine.

Les divers enjeux de la Google Car

La sécurité reste le principal enjeu de la Google Car. Elle permet notamment de réduire les erreurs humaines au volant d’une voiture afin de faire baisser les chiffres des accidents et le nombre de tués sur la route. Il faut également noter que cette voiture autonome répondra aux enjeux environnementaux. Grâce à une conduite mieux maîtrisée, les émissions de carbone se retrouvent en effet plus réduites ! En parallèle, la circulation routière devrait être plus fluide. Cela limitera donc les embouteillages. A terme, Google vise à rendre plus confortable la vie des passagers. Le temps passé dans la voiture permettra de faire autre chose comme lire un journal ou consulter ses e-mails, regarder tranquillement une émission, téléphoner, se détendre… etc. Au-delà de tous ses avantages, n’oublions pas que ces voitures intelligentes pourront ouvrir d’autres possibilités. On pense notamment au fait qu’elle puisse apporter une aide considérable aux personnes handicapées. Les personnes malvoyantes pourront ainsi être plus indépendantes dans leurs déplacements ! Conscients du potentiel de cette voiture intelligente, d’autres constructeurs automobiles se sont également lancés dans cette course à la voiture sans pilote pour éviter de se faire distancer par la Google Car qui reste en pôle position dans cette branche.

Bien entendu, les technologies actuelles montrent encore de nombreuses limites. Pour l’instant, il est impossible pour la Google Car d’être autonome à 100%. Cependant, même si les avancées technologiques en matière de robotique sont en très bonne voie et que les coûts de ces technologies tendent à baisser de plus en plus, les experts estiment qu’il faudra patienter encore une bonne dizaine d’années avant de voir apparaître ces voitures autonomes en vente pour le grand public et se généraliser dans les rues !

Les 5 voitures les plus volées en 2013

Alors que les vols de voitures avaient légèrement régressé depuis plus d’une décennie, la tendance s’est malheureusement inversée au cours de l’année 2013 qui enregistre une nouvelle hausse de l’ordre de 0,6%. Globalement, ces vols s’expliquent par le développement très important du marché des pièces détachées. Celui-ci a pris une ampleur considérable, que ce soit dans le circuit du neuf ou celui de l’occasion.

Aucun changement en tête de liste

La Smart Fortwo reste en pôle position des voitures les plus volées de l’année pour la deuxième année consécutive, avec 216 voitures volées pour 10.000 assurés. A noter que ce modèle a acquis ce titre une première fois en 2007 avant de jouer les dauphines de 2008 à 2011. Cette micro-citadine est principalement victime des prix faramineux auxquels les voleurs peuvent espérer revendre les pièces détachées sur les marchés de l’occasion. De plus, elle se démonte très facilement pour pouvoir écouler les pièces dans les 2 ou 3 heures qui suivent le vol.

smart-fortwo

 

La BMW X6 continue sa progression

Avec seulement huit voitures en moins par rapport à la Smart, le 4×4 de luxe BMW X6 continue sa progression en se classant à la deuxième place en 2013 après avoir atteint le top 3 l’année d’avant. Malgré son équipement antivol jugé sophistiqué, les voleurs sont de plus en plus habiles en matière de piratage électronique. Ainsi, le nombre de vols pour ce modèle connaît une hausse énorme de 32% par rapport à l’année passée.

Bmw-X6

 

Une habituée de ce classement à la 3e place

La Renault Twingo n’occupe désormais plus que la troisième place des voitures les plus volées en France avec 180 vols pour 10.000 assurés. Une importante chute pour ce modèle qui a occupé la première place une première fois en 2005 puis durant quatre années consécutives de 2008 à 2011. Elle s’est ensuite partagé le titre en 2012, à ex aequo avec la Smart Fortwo. D’ailleurs, le palmarès de la Twingo lui a valu le surnom de « Reine des fauchées ». Trop vulnérable en raison d’un niveau de sécurisation très bas contre les infractions, et notamment l’absence d’alarmes, ce modèle est fortement ciblé. Ses pièces détachées trouvent facilement preneurs dans la mesure où elles peuvent être facilement utilisées sur d’autres modèles de voiture.

twingo-vol

Encore et toujours des allemandes pour compléter ce podium

Rien à dire, les modèles allemands ont la côte auprès des voleurs, et plus particulièrement la BMW, au grand dam de la marque. En effet, les BMW série 1 et X5 ferment la marche de ce podium peu glorieux. Ces modèles présentent les mêmes failles de sécurité face aux voleurs de plus en plus Hi-Tech. Un peu plus loin des chiffres du Top 3, les vols enregistrés pour ces modèles sont respectivement de 107 et 103 véhicules.

Pour conclure, les modèles allemands sont tristement prisés par les voleurs avec 4 modèles classés dans le top 5 cette année. Si les voitures volées se retrouvent en général sur le marché des pièces détachées, certains modèles de luxe font l’objet d’un trafic pour être revendu à l’étranger. On notera également un boom des « vols à la souris » qui permettent de voler les voitures de nouvelle génération sans même commettre d’effraction. Moins risqué, ce type de vol consiste tout simplement à contourner les boucliers électroniques grâce à du matériel de programmation.

Bilan des ventes de voitures en France en 2013

Le marché français de l’automobile accuse une baisse estimée autour de 5,8 % en 2013. Le mois de décembre a été la période la plus effervescente où les ventes ont fait un rebondissement inattendu de plus de 9,4 % par rapport à l’année précédente. Quelles ont été les marques et les modèles les plus côtés et quel est le rapport entre la vente de voitures neuves et de véhicules d’occasion dans ce segment ?

Le TOP 5 des constructeurs ayant réalisé les meilleures ventes

Dans la catégorie des constructeurs, les Français attribuent la tête de classement à Renault qui détient le meilleur record de vente comparé à ses pairs. Peugeot le suit de près devant Citroën et c’est en quatrième place qu’apparaît la première marque non française de la liste qui est Volkswagen. Malgré cette réussite, la tendance est à la baisse des chiffres d’affaires chez ces 4 constructeurs. Dacia, quant à elle, réussit à décrocher la 5eplace dans cette bataille des ventes. La marque gagne une place par rapport à l’année précédente et se démarque, de surcroît, par une croissance de 8,5 % de son chiffre d’affaires.

  1. Renault
  2. Peugeot
  3. Citroën
  4. Volkswagen
  5. Dacia

Les mal-aimés de cette année ont été incontestablement Fiat et Mercedes qui se disputent la dernière et l’avant-dernière place dans la liste des constructeurs qui ont réussi à vendre le plus de véhicules en 2013. Il convient cependant de noter que malgré ses modestes chiffres d’affaires, Fiat fait partie des rares constructeurs ayant réussi à augmenter leurs ventes par rapport à 2012.

Le TOP 4 des modèles les plus vendus

Il est clair que les Français ont un attachement particulier pour les petites voitures et les nouveaux modèles. La Clio IV de Renault qui a fait son apparition en octobre 2012 occupe ainsi la première place parmi les modèles les plus courus pendant l’année 2013. À la seconde place se trouve le Peugeot 208 qui prend la place au modèle 305, gagnant du deuxième rang en 2012. La troisième et la quatrième position sont respectivement occupées par le Citroën C3 II et le Renault Scénic III.

renault clio 4

  1. Renault Clio IV
  2. Peugeot 208
  3. Citroën C3 II
  4. Renault Scénic III

Le marché de l’occasion l’emporte sur le neuf ?

Ce recul du marché des voitures neuves pourrait s’expliquer par une tendance vers l’acquisition des voitures d’occasion. En effet, tous les chiffres démontrent que la voiture reste très présente dans le quotidien des ménages français. En effet, le nombre de foyers véhiculés s’est multiplié, et en l’espace de 25 années, une augmentation de près de 100 % a été enregistrée dans le parc automobile français.

Des explications comme le changement du principal poste de dépense au sein des familles viennent éclaircir cet engouement accru pour les voitures d’occasion. Des phénomènes comme la flambée du prix du logement ont fragilisé le budget des ménages et réduit leur marge de manœuvre. Ils sont ainsi contraints à réorganiser autrement la gestion de leur finance.

À l’horizon 2014, les petites voitures promettent de garder les premières places du podium en termes de vente, notamment celles qui émettent le moins de CO2. Pour ce qui est du segment dévolu aux berlines et autres types de routières, l’occasion a toutes les chances de prendre le dessus, car c’est une alternative qui expose le moins au malus écologique et qui permet dans la foulée de dépenser moins d’argent à l’achat.

L’année 2013 prend donc fin avec 1 790 473 immatriculations, une baisse au niveau du marché du neuf, un penchant accru pour les petites voitures et les nouveautés et une croissance progressive du marché de l’occasion.

 

Lancement du premier salon de l’emploi dédié à l’automobile

Le rendez-vous est pris : le 11 mars prochain se tiendra la première édition du Salon de l’emploi Automobile dans le 10e arrondissement de Paris. Zoom sur un événement organisé par le site spécialisé de recrutement : Autorecrute.com.

Le commerce et le service après-vente à l’honneur pour cette première édition

Ce salon, qui ouvrira ses portes le 11 mars de 9h30 à18h30, se déroulera dans les locaux du groupe Argus (11, rue des Petits Hôtels) auquel est rattaché Autorecrute.com. Si l’entrée au salon est gratuite, il sera nécessaire de s’y inscrire via le site www.salonemploiauto.com au préalable. Inscrit sous le thème des métiers du commerce et de la SAV, cette journée unique sera l’occasion de réunir des exposants composés par des entreprises du secteur automobile et des centres de formation. Cet évènement donnera ainsi l’occasion aux candidats en recherche d’emploi de rencontrer directement les recruteurs, voire même de réaliser les premiers entretiens. Pour les professionnels, il s’agira d’une excellente occasion pour étoffer davantage leur réseau. Les participants pourront également se tourner vers des formations complémentaires dans le but d’étoffer leurs compétences. Dans tous les cas, ce salon présentera toutes les opportunités et les perspectives d’avenir offertes par le secteur de l’automobile.

Salon de l'emploi de l'automobile

Le potentiel de l’emploi dans le secteur automobile

Il faut savoir que plus de 9 % de la population active française travaille directement ou indirectement dans le secteur automobile. A l’heure actuelle, cela représente tout de même plus de 2.350.000 emplois ! Effectivement, ce secteur regroupe non seulement l’industrie automobile en elle-même mais également toutes les activités de transport et les services liés à l’usage d’une voiture. Depuis une dizaine d’années, les emplois dans l’industrie automobile n’ont cessé de baisser. Mais bien que de nombreux emplois aient été supprimés au niveau de la construction des voitures, les branches commerciales et les services après-vente du secteur continuent de réaliser de très bons résultats. Ces branches promettent un bel essor, d’où la thématique adoptée pour cette première édition du salon. D’ailleurs, on a pu constater un rebond de 1.5% du marché de l’automobile au cours du dernier trimestre 2013.

Il faut noter que les places sont limitées. Par ailleurs, pour que les échanges soient les plus efficaces possibles et que les rencontres se déroulent de manière plus professionnelle, l’accès au salon est limité aux personnes ayant une expérience ou une formation dans le secteur automobile.

Le choc de simplification : Le suivi des points testé dans 2 départements

Mesure destinée à simplifier la vie des particuliers et à améliorer les différents services rendus aux usagers, le choc de simplification prévoit la mise en place d’un certain nombre de dispositifs dédiés aux conducteurs de véhicules. Parmi les plus attendus figure le suivi en ligne des points du permis de conduire.

Que propose le choc de simplification ?

L’objectif visé par le choc de simplification est d’évaluer, de simplifier, d’innover et de moderniser l’action publique. Dans cette optique, un volet relatif aux automobilistes préconise la facilitation de certaines démarches. Il s’agit principalement de la possibilité de payer en ligne, et ce, de façon sécurisée, les frais correspondants aux titres, dont la carte grise. Grâce à la mise en place de ces modalités moins contraignantes, les conducteurs pourront économiser leur temps et éviter la file d’attente souvent présente dans les guichets des préfectures.

telepoints

La mise à disposition d’un nouveau format de permis de conduire est également envisagée. Le nouveau document délivré sera muni de puce et prendra la forme d’une carte bancaire. Il sera fourni avec un code permettant d’accéder à l’application « Télépoints ». L’avantage est qu’il sera désormais possible d’accéder directement au relevé de points du permis de conduire en cas de besoin. Il faut toutefois savoir que cette version numérique du permis de conduire sera à renouveler tous les 15 ans.

Quel est le degré de fiabilité d’un tel système ?

Cette mesure de simplification de la procédure nécessaire à la consultation des points se fera essentiellement via Internet. Selon le ministre au Sénat, Guillaume Garot, un accès sécurisé est mis en place grâce à l’usage du code personnel fourni avec le permis de conduire. Seul ce code autorise la consultation du solde des points par le biais de l’application « Télépoints ». Parmi les limites enregistrées dans ce processus figure l’impossibilité de consulter la liste des infractions. En effet, l’information communiquée est restreinte à la solde des points.

Quelle différence avec l’ancien système ?

Pour le moment, il existe deux moyens d’accéder au suivi des points pour un titulaire de permis. Le premier consiste à se rendre auprès de la sous-préfecture ou de la préfecture et de s’adresser au guichet ou bien, se faire délivrer son code confidentiel en vue de consulter « Télépoints ». Dans le cas où le déplacement est assez fastidieux (à cause de l’éloignement), il est possible de procéder à une demande écrite, mais dans ce cas, il est parfois difficile d’obtenir une réponse. À noter qu’il était déjà possible pour les conducteurs, depuis 5 ans, de suivre le nombre de leurs points via le site de la préfecture.

Une phase d’expérimentation est lancée dans deux départements

Depuis le 4 novembre 2013, la délivrance d’un permis de conduire se fait accompagner par l’envoi d’un courrier. Cette lettre contient le code « Télépoints » du titulaire du document. Déjà en phase d’expérimentation dans deux départements, la procédure sera testée jusqu’en fin février avant de se déployer sur tout le territoire.

La Bugatti Veyron 16.4 : le prix de l’excellence

Au-delà de l’aspect commercial, le groupe Volkswagen AG entend faire de sa marque Bugatti une vitrine qui permet d’exposer tout son savoir-faire dans la construction automobile. C’est dans cette optique que la Bugatti Veyron 16.4 a été développée, pensée pour devenir la voiture parfaite. Avec des prix tournant autour de 2 millions d’euros pour la version Grand Sport Vitesse, cette voiture s’impose en tout cas, comme la voiture de série la plus chère au monde.

Les performances incroyables de la Bugatti Veyron 16.4

Grâce aux technologies directement inspirées de l’univers des compétitions automobiles, la Veyron 16.4 est un condensé de prouesses techniques. Si l’édition « Super Sport » est la voiture la plus rapide du monde – avec une vitesse de pointe enregistrée à 431 km/h -, le modèle de base permet déjà d’atteindre facilement les 400 km/h. L’utilisation de matériaux comme la fibre de carbone et le titane permet d’alléger au maximum le poids de la voiture et d’obtenir un tracé aérodynamique parfait pour percer le vent. La puissance du moteur est ainsi optimisée sans avoir à rogner sur le niveau de sécurité. Ces matériaux de pointe garantissent ainsi la fiabilité de la structure et de la carrosserie pour rester sous la barre des 2000 kg.

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Unique ! La puissance de ce moteur de 16 cylindres et de 4 turbos est phénoménale : plus de 1100 chevaux ! De plus, cette voiture propose une boîte séquentielle robotisée à 7 rapports pour permettre de passer les vitesses de manière beaucoup plus fluide et d’atteindre le 0 à 100 km/ en seulement 2,46 secondes. Plus endurants, des freins à disques en carbone et en céramique avec des étriers en titane équipent la Veyron 16.4 ; la qualité de freinage est donc optimale. Avec une telle puissance, il est essentiel de disposer d’un système de freinage particulièrement performant afin de pouvoir garder une parfaite maîtrise de la voiture. Spécialement pour ce modèle, Michelin a conçu une pneumatique qui exploite une qualité spéciale de gomme pour permettre aux roues de résister à des frictions intenses générées sur la route à une vitesse de plus de 400 km/h.

Une conception et une finition  ultra haut de gamme

Il faut savoir que l’étape de l’assemblage nécessite à elle seule trois semaines de travail. C’est la durée moyenne pour obtenir un résultat d’une précision extrême et de garantir une finition impeccable. En fonction des demandes particulières des clients, la fabrication d’une Bugatti Veyron 16.4 peut même prendre jusqu’à huit mois ! Notons que l’habitacle est conçu pour offrir un confort absolu au conducteur et à son passager. L’intérieur quant à lui, a été totalement travaillé à la main. Pour cela, les compétences des ouvriers et des stylistes de la maison Hermès ont été sollicitées. En outre, la sellerie a été faite avec des peaux de vaches triées sur le volet : elles ne présentent aucune imperfection. De l’extérieur, les courbes de ce modèle offrent une élégance rare sur un roadster, tandis que l’intensité de la couleur de sa carrosserie est évidente. Ceci s’explique par les quatre couches de vernis qui sont appliquées sur la Bugatti ! Il faut noter qu’en temps normal,  les modèles haut de gamme ne reçoivent que deux couches.

bugatti veyron

En termes de performances, cette voiture n’a tout simplement pas d’égal sur le marché actuel et ce, même si la Veyron 16.4 s’inscrit dans la catégorie des « Supercars » qui comprend entre autres la SSC Ultimate Aero TT, la McLaren F1 ou encore la Ferrari Enzo. Les performances et la qualité appliquée dans la fabrication d’une Bugatti Veyron 16.4 font de ce modèle une voiture unique en son genre. Pour la petite histoire, cette voiture tient son nom de Pierre Veyron qui n’est autre que le pilote Français ayant remporté les 24 heures du Mans de 1929 à bord d’une Bugatti.

Le projet de Nathalie Kosciusko-Morizet de rendre piéton le centre de Paris

Décidément, les piétons se trouvent au cœur des préoccupations à la veille des municipales à Paris. Si Anne Hidalgo a déjà annoncé son projet de « piétonnisation », qui, rappelons-le, a  fait l’effet d’une douche froide auprès des riverains de l’avenue Foch, Nathalie Kosciusko-Morizet elle, n’a pas tardé à réagir. Pour la candidate UMP, c’est le centre de Paris qu’il faut rendre aux piétons.

Par où commencer…

Selon NKM, une phase expérimentale de ce programme de « piétonnisation » pourra être lancée dans le 1er, le 2e, le 3e et le 4e arrondissement, une fois que l’une des 2 propositions soumises aux Parisiens sera validée par voie de référendum. Elle propose, en effet, deux options : la première consiste à préserver l’accès à ces zones aux seules voitures des résidents et aux véhicules de livraison. Tandis que la deuxième option vise à créer des quartiers électriques, c’est-à-dire des zones accessibles uniquement aux véhicules électriques, à l’exception des résidents qui sont libres de circuler avec leur voiture. Il faut noter que certains axes seront exclus de ce dispositif. Selon cette candidate, il s’agira notamment du « boulevard Sébastopol, la rue de Rivoli, la rue Réaumur et la rue Saint-Jacques ». Cette campagne de « piétonnisation » reste partielle et ne touchera pas l’intégralité de la partie centrale de la capitale, toujours selon Nathalie Kosciusko-Morizet.

NKM Paris

Pour expliquer un tel engouement soudain pour les piétons, Nathalie Kosciusko-Morizet avance le fait que les erreurs viennent de la municipalité sortante qui, au fil des années, a créé un « embouteillage géant » ayant pour conséquence de « dégoûter les automobilistes ». Selon toujours la tête de liste de l’UMP, il ne s’agit pas d’une tendance isolée, mais bien d’une tendance mondiale destinée à réduire la circulation des voitures dans les métropoles. Pour Paris, il n’y aura pas une uniformisation de cette politique de circulation douce. En effet, la capitale sera différenciée selon les quartiers concernés. Et pour illustrer ses propos, la candidate affirme qu’il existe des quartiers où la voiture individuelle n’est pas toujours la bienvenue. C’est le cas par exemple lorsqu’il s’agit de se rendre aux Halles ou dans le Sentier.

Qu’en pensent les Parisiens ?

Face à ce foisonnement de programmes destinés à rendre la Ville lumière plus naturelle et plus propice au bien-être de ses habitants, les réactions divergent. Certains considèrent en effet qu’il est important de laisser la ville respirer, sans pour autant étrangler le flux de la circulation. D’autres s’inquiètent pour l’insécurité à laquelle les piétons vont être exposés s’ils doivent circuler le soir par exemple.

Bien que certains habitants sont séduits par cette guerre de séduction et sont heureux de retrouver un Paris plus vert et plus propre, de nombreuses réactions mettent en doute les avantages réels qui peuvent découler d’un tel projet. Selon certains, l’idéal aurait été de consulter les habitants avant d’avancer des changements qui les touchent de manière aussi directe, même si celles-ci feront l’objet d’un référendum. Quoi qu’il en soit, si NKM se fait élire, les Parisiens auront sûrement moins de difficulté à s’adapter à leur nouvelle vie, contrairement aux personnes qui doivent s’y rendre et s’astreindre à ces nouveaux dispositifs.

Paris piéton : est-ce réellement un scoop ?

Il faut croire que la « piétonnisation » de Paris est loin d’être une idée révolutionnaire, qu’il s’agisse des changements proposés par la droite ou ceux de la gauche. C’est même une tendance qui gagne progressivement l’ensemble de l’Hexagone et qui semble devenir chère aux deux camps. Si la gauche a commencé avec les berges de Seine, la droite veut aujourd’hui s’attaquer au cœur de Paris.

Naturellement, la droite a reproché à la gauche de congestionner la capitale avec son projet, et la gauche n’a pas manqué d’émettre des critiques à l’endroit de ce programme de la favorite de l’UMP, considéré comme une source de perturbation du trafic. C’est donc une bataille acharnée qui ne fait que commencer. Les Parisiens ont encore tout le temps nécessaire pour réfléchir avant de voter. En attendant, ils pourront déjà commencer à s’entraîner à marcher dans les rues de Paris pour ne pas se laisser surprendre le moment venu !