La « voiture du peuple » avec la Nano TWIST

Avec le lancement de la Nano Twist, c’est une nouvelle année et un nouveau départ qui s’annonce pour Tata Motors. Destinée à faire oublier le revers commercial subi par la première version de la Nano, cette nouvelle génération de la « voiture du peuple indien » se veut novatrice. Ce modèle veut s’imposer comme une voiture intelligente, idéale pour une conduite en ville plus agréable. Zoom sur une voiture destinée à répondre aux besoins d’un public jeune et branché.

Petit retour sur le pari perdant de la première Nano

L’échec de la première génération de la Nano s’explique en grande partie par le fait que les Indiens considèrent la voiture comme un véritable symbole de leur progression sociale. L’erreur du constructeur automobile indien aura donc été de proposer une voiture low cost qui dévalorise l’idée même de l’acquisition d’une voiture. Le principal argument de la première Nano concernait son prix extrêmement bas permettant à tout le monde d’acquérir sa propre voiture. Moins idéalistes, les consommateurs ont plutôt associé cette « voiture du peuple » à une image bas de gamme qui n’aura pas du tout séduit…

nano twist

Les améliorations techniques apportées par la Nano Twist

Plus design, la Nano Twist arbore une barrette chromée à l’avant ainsi qu’un pare-choc arrière redessiné pour apporter à la voiture un design plus moderne. De plus, il sera possible de personnaliser l’esthétique de la voiture grâce aux divers kits proposés en option. Notons que les matières utilisées pour le revêtement intérieur sont meilleures ; tandis que les diverses commandes offrent une ergonomie plus travaillée. On pense notamment au volant élargi, parfait pour faciliter les manœuvres. Le verrouillage ou l’ouverture à distance sans clé sont aussi très intéressants.

nano twist tenue de route

Ce modèle est par ailleurs plus équipé que sa grande sœur pour le plus grand bonheur de ses utilisateurs. Au niveau des équipements de loisirs, on dis

posera ainsi de 4 enceintes reliées à un autoradio. Celui-ci possède un port USB devenu incontournable ainsi qu’une liaison Bluetooth très pratique pour une synchronisation sans fil moins encombrante. Côté pratique, il faut noter la présence d’une boîte à gants à deux niveaux – totalement absente sur la première Nano –  et qui permet d’avoir un minimum d’espace destiné au rangement !

Les améliorations techniques apportées par la Nano Twist

Sur le plan technique, la Nano Twist est dotée d’une direction assistée qui exploite la servodirection électromécanique de l’équipementier allemand ZF. Cette innovation permet ainsi de bénéficier d’une conduite beaucoup plus agréable et souple pour se faufiler dans un environnement urbain. Sous le capot, il n’y aura pas de grande différence. Les constructeurs ont repris un moteur 2 cylindres de 624 cc à injection jumelée qui dispose d’une boîte de vitesse manuelle avec toujours 4 rapports. La Nano Twist développe une puissance de 38 chevaux pour atteindre sa vitesse de pointe à 105 km/h. La grande nouveauté réside certainement dans le moteur bicarburant qui permet de faire rouler la Nano Twist au gaz naturel (GNV). Très économique, La consommation moyenne annoncée pour cette voiture est de 3,9 L au 100 km.

Avec cette version améliorée de la Nano, Tata Motors cherchera à rehausser l’image de ce modèle pour mieux s’adapter à la psychologie des consommateurs. Une des mesures les plus visibles sera certainement la hausse du prix de vente tout en demeurant la voiture la moins chère du monde. Ainsi, ce modèle sera disponible à partir de 2800 euros contre 1800 euros pour la première génération.

 

Alpes-Maritimes : le record de baisse de l’accidentologie en 2013

Les routes des Alpes-Maritimes ont été les moins meurtrières au cours de l’année 2013.  Si les chiffres sont plus indulgents avec les automobilistes, ils sont toujours aussi élevés chez les conducteurs de deux-roues. Rien qu’au mois d’août, 3 accidents de motos ont été enregistrés, entraînant la mort de 4 personnes. Heureusement, le bilan de l’année démontre une baisse notable au niveau du nombre d’accidents, de blessés et de morts sur les routes de la Côte d’Azur, en affichant une baisse historique de 23 %.

Le fruit des mesures de prévention mises en place en 2012

Il est encore assez difficile pour les analystes de déterminer avec précision les origines de cette baisse de la mortalité routière enregistrée sur les routes azuréennes. Si, en 2012, l’année a mal commencé avec 6 personnes tuées dès la première quinzaine du mois de janvier, plusieurs dispositifs ont été déployés. Cette mesure a peut-être eu un impact sur le résultat de l’année 2013.

Parmi les opérations mises en œuvre figurent le renforcement des contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants, l’implantation de nouveaux radars fixes et de radars feux rouges. Le lancement des campagnes de sensibilisation dans les écoles et le développement des relations de partenariat y ont également contribué.

sécurité routière alpes maritime
Source Nicematin

Des dispositifs de répression draconienne

Le nombre de radars déployés sur les routes des Alpes-Maritimes pourrait également expliquer en partie cette baisse du nombre de mortalités dues aux accidents de la route. Si la vitesse moyenne est de 70 km/h sur le réseau secondaire, la plupart des conducteurs ne roulent plus au dessus de 60 km/h dès qu’ils se trouvent sur ces voies. Outre les radars fixes, le radar-tronçon et le radar furtif viennent compléter le paysage sécuritaire du département n° 6.

L’efficacité du « radar-tronçon » prouvé 

L’arrivée du « radar-tronçon » a fait du bruit dans les Alpes-Maritimes. Ce bijou technologique, destiné à évaluer la vitesse moyenne des conducteurs sur un tronçon de route, a été installé et mis à l’essai en juillet 2013. C’est sur un tronçon de 1,5 km sur l’avenue Georges-Clémenceau, où la vitesse est limitée à 70 km/h, que les deux dispositifs ont été installés. Le premier se trouve au niveau de la descente et le second à la sortie vers Saint-Laurent d’Eze. Toutes ces mesures contraignantes pourraient avoir contribué à réduire le taux de mortalité routière du département.

Qui craint la « Mégane grise »…

La célèbre « Mégane grise » de la police, qui a pour mission de traquer les excès de vitesse et qui circule depuis avril 2013, fait également trembler les conducteurs. Cette voiture-radar furtive contrôle et verbalise en cas d’excès de vitesse de près de 10 km/h. Très performant, ce système relève, outre la photo du véhicule flashé, le lieu de l’infraction et la vitesse enregistrée pour pouvoir établir par la suite le PV.

Si les Alpes-Maritimes remportent la palme de la mortalité la plus faible, c’est surtout grâce au nombre réduit des personnes tuées. Le nombre d’accidents n’a en effet enregistré que 7,35 % de recul par rapport à l’année dernière. Les routes de la Côte d’Azur ont ainsi été moins meurtrières, peut-être grâce aux dispositifs de limitation de vitesse ? En tout cas, les conducteurs ont tout le loisir d’apprécier le paysage avec 70 km/h en moyenne et 50 km/h sur des axes comme la promenade des Anglais à Nice où ils peuvent pratiquement flâner à quatre ou à deux roues !

Zoom sur les nouveaux radars furtifs

Une nouvelle génération de radars fait son apparition pour renforcer la sécurité routière en France, celle des radars furtifs. Comment fonctionnent-ils ? Quels sont les règlements appliqués ? Combien y en a-t-il ? Dans quelles voitures sont-ils embarqués ? Peut-on les identifier et qu’en est-il de leur efficacité ?

Mode de fonctionnement des radars furtifs

Les radars furtifs sont des radars mobiles très discrets puisqu’ils sont embarqués dans des voitures de police banalisées. Ils peuvent ainsi verbaliser sans que les conducteurs puissent déjouer leur présence. Pour être plus efficaces, ces radars sont dissimulés dans la plaque d’immatriculation du véhicule banalisé.

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Rapides et précis, ces radars peuvent en moyenne flasher autour de 15 fois en une journée et relever plus de 30 infractions. Grâce à une nouvelle fonctionnalité disponible sur certains véhicules, ils sont aussi en mesure de contrôler les voitures qu’ils croisent, et ce, jusqu’à 4 voies !À noter que la marge de tolérance de ces radars est de 10 km/h pour les vitesses moyennes autorisées au-dessous de 100 km/h et de 10 % pour les vitesses moyennes autorisées au-dessus de 100 km/h.

Quels sont les règlements appliqués ?

Les voitures qui embarquent les radars furtifs sont conduites par des policiers ou des gendarmes en uniforme. Les règlements concernant les amandes et les sanctions sont les mêmes que pour les infractions relevées par les autres types de radars, aucune personnalisation n’est encore établie.

Les voitures sont flashées en toute discrétion. Le nombre de points retirés et le montant de l’amande sont alors communiqués au conducteur trop pressé, par courrier. Il est possible de réclamer la photo prise au moment de l’infraction.

La répartition des radars furtifs en France

Les radars furtifs sont déjà en service dans une vingtaine de départements à savoir : Alpes-Maritimes, Ain, Aisne, Bouches-du-Rhône, Calvados, Côtes-d’Armor, Essonne, Eure-et-Loir, Gard, Gironde, Haute-Garonne, Ille-et-Vilaine,Indre-et-Loire, Loire-Atlantique,Loir-et-Cher, Loiret, Moselle, Nord,Paris,Pyrénées-Orientales, Rhône, Seine-Maritime, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Somme, Vaucluse, Yvelines, Hauts-de-Seine, Val-d’Oise, Vendée.

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Parmi les modèles des véhicules banalisés équipés de ces radars figurent principalement la Renault Mégane et la Peugeot 208. Malgré un effort de dissimulation pour permettre à ce dispositif de se fondre dans la circulation, les automobilistes ont déjà appris à les reconnaître. En effet, ils ne sont pas nombreux à être actifs dans un même département.

Les voitures équipées de radars furtifs sont difficiles à localiser, car elles sont mobiles. La seule façon de les reconnaître est d’être vigilant sur leur conducteur et de noter les plaques d’immatriculation, le modèle et la couleur des voitures en service dans sa zone de circulation. En termes d’implantation, l’objectif fixé par l’Etat est de déployer 300 véhicules avec radars furtifs d’ici 2015.

Quels apports en matière de sécurité routière ?

L’objectif des radars furtifs est de sanctionner les conducteurs qui roulent trop vite. En effet, avec une marge technique de 10 km/h et de 10 % (le double des autres modèles de radars), ils ne verbalisent que ceux qui roulent largement au-dessus de la vitesse autorisée.

Certaines polémiques se soulèvent déjà concernant l’efficacité de ce nouveau dispositif. En effet, la marge technique est assez élevée, ce qui permet à de nombreux véhicules en infraction de ne pas être repérés. La prise de vue se fait également par l’arrière, ce qui ne pénalise que le propriétaire et non le conducteur, qui ne sera pas identifié. Selon l’article 121-3 du Code de la route, une contestation pour défaut d’identification du conducteur offre la possibilité de ne pas perdre des points et de s’acquitter seulement de l’amende, car la responsabilité sera endossée par le titulaire de la carte grise.

En tout cas, le taux de mortalité routière a baissé de façon notable en France et ces radars furtifs ont contribué, en seulement six mois de service, à relever plus de 50 000 avis de contravention, à raison de 36 infractions moyennes par jour pour chaque radar.

Détails des statistiques de la sécurité routière annoncées par Valls pour 2013

Manuel Valls donne un aperçu des statistiques de la sécurité routière 2013 avec quelques chiffres phares à la clé. La plus grande réussite réside sans conteste dans un recul de 11 % du taux de la mortalité routière dans l’ensemble de l’Hexagone, tous véhicules confondus.

Une baisse généralisée du nombre de tués sur la route

La baisse de 11 % enregistrée au niveau de la mortalité routière peut se traduire par plus de 400 vies épargnées par rapport aux chiffres recueillis l’année précédente. Dans les détails, le nombre d’accidents corporels a chuté de 6,6 % dont une baisse de 11 % des tués à 30 jours, de 6,6 % des blessés et de 4,7 % des hospitalisés.

En 2011, le nombre de personnes tuées sur les routes françaises était de 3 963. Ce résultat a peu évolué en 2012 où on a compté 3 653 morts. Il a toutefois fait un incroyable bond en 2013 avec 3 250 décès.

Quand est-ce que les routes sont les plus meurtrières ?

Selon les chiffres affichés par l’ONISR, Observatoire national interministériel de la sécurité routière, c’est la saison estivale qui constitue encore la période pendant laquelle la route est la plus meurtrière. En 2013, le mois de novembre figure également parmi les mois les plus sombres de l’année.

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Baisse de la mortalité routière au fil des ans – Source Sécurité routière

Chez les véhicules motorisés, une forte baisse a été enregistrée pendant les 6 premiers mois avec une légère reprise entre juin et octobre. Contrairement à la tendance générale, les véhicules légers ont été à l’origine du nombre le plus important de tués pendant le premier semestre 2013. Les motocyclistes, quant à eux, ont fait de janvier à mai leurs mois les plus calmes.

Le pic de mortalité chez les piétons se situe au premier et au dernier trimestre de l’année : le taux de mortalité piétonne a connu une baisse de 30 %, en dehors des agglomérations. Pour les cyclistes, le nombre de morts est en baisse progressive et près de 30 % de la mortalité cycliste a eu lieu en agglomération.

Quelle catégorie de véhicule a été la plus touchée ?

Les accidents de la route ont été plus meurtriers dans la catégorie des véhicules légers avec 50 % de tués. Au niveau des deux roues, le taux de mortalité est en très faible baisse et constitue 25 % de l’ensemble ; tandis que les poids lourds se trouvent derrière avec 2 % de mortalité.

Autres faits marquants des statistiques de la sécurité routière en 2013

Une bonne nouvelle chez les 18 à 24 ans puisque la baisse a atteint 10 % en 2013. Pour les motocyclistes, la majorité des accidents mortels ont été provoqués par des +125 cm3. Moins nombreux à être impliqués dans les sinistres, mais plus meurtriers, les poids lourds sont concernés par 14 % des accidents mortels.

Au total, 25 % des accidents qui ont eu lieu en 2013 ont impliqué un conducteur dont le permis date de moins de 2 ans. Dans l’ensemble de la mortalité, les hommes ont été les plus grandes victimes avec 75 % de taux de mortalité contre 25 % chez les femmes.

Les départements d’Outre-Mer ont également contribué à ce résultat promettant obtenu en 2013 avec une baisse de 15 %.

Si l’excès de vitesse est souvent montré du doigt, d’autres causes comme les refus de priorité, l’alcool, les stupéfiants ou la fatigue figurent dans les causes les plus fréquentes des accidents.

Il faut également noter que 21 % des personnes tuées en VL-PL n’ont pas mis leur ceinture et 6 % des victimes décédées en 2RM n’avaient pas de casque. Pour ce qui est de l’alcoolémie, le pic est souvent atteint en fin de journée et pendant le week-end, entre minuit et 6h du matin, pour les 18 à 24 ans.

Manuel Valls veut expérimenter la limitation à 80km/h au lieu de 90km/h sur les routes

La baisse du taux de la mortalité routière enregistrée en 2013 n’a pas freiné pour autant l’enthousiasme du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui projette dès cette année de mettre à l’épreuve une nouvelle mesure : celle de réduire la limitation de vitesse qui est de 90km/h sur les axes secondaires à 80km/h.

La lutte contre la mortalité routière continue…

Pas question de lâcher prise en si bon chemin, la guerre contre la violence routière est en marche et prend même de la vitesse ! L’annonce d’une limitation supplémentaire de 10Km/h de la vitesse autorisée sur les routes, qu’elles soient nationales, départementales ou communales fait des remous. Annoncée par Manuel Valls ce mardi, une phase d’expérimentation sera mise en place dans quelques départements où la vitesse autorisée sur le réseau secondaire – qui est actuellement de 90Km/h – sera réduite à 80Km/h.

Certains experts du Conseil national de la sécurité routière (CNRS) ont déjà émis l’idée que ce dispositif serait sûrement le moyen le plus efficace pour éviter les accidents routiers mortels, notamment pour les limitations qui concernent les « routes bidirectionnelles ». Le Ministre attend ainsi leurs propositions avant d’aller plus loin.

De son côté Chantal Perrichon, à la tête de la Ligue contre la violence routière, enfonce le clou en affirmant que ce réajustement de la limitation de la vitesse autorisée permettrait d’épargner près de 400 vies en plus par an. Pour illustrer ses dires, elle se réfère à l’Espagne où les conducteurs ont dû lever le pied pour passer de 120Km/h à 110Km/h pour un résultat notable de 37 % de morts en moins en seulement quelques mois. L’idée est ainsi d’habituer les automobilistes à adopter une vitesse moyenne réduite et d’éviter les accidents mortels.

Le plus tôt sera le mieux

Aucune date précise ni de noms de départements précis n’a encore été révélée pour débuter les essais. En tout cas, l’expérience sera mise en œuvre dès cette année. Pour ce qui est des lieux où elle va avoir lieu, il est fort possible que certaines routes considérées comme plus meurtrières soient ciblées. D’autres villes comme Limoges et Strasbourg ont déjà montré leur intérêt pour tester une limitation passant de 60Km/h à 50Km/h dans le passé. D’autres noms comme Lorraine et Nancy circulent également dans les couloirs, mais rien d’officiel pour le moment.

Une nouvelle polémique

Le sujet crée la polémique puisque pour les opposants, la réduction de la vitesse n’est pas une solution en soi étant donné que dans certains pays comme l’Allemagne, la vitesse maximale autorisée est de 100Km/h sur l’axe secondaire et pourtant le taux de mortalité routière se trouve au-dessous de celui de la France.

De surcroît, même si un choc latéral subi à une allure de 80Km/h reste moins important qu’un autre subi à une vitesse supérieure, le fait est qu’elle sera toujours mortelle pour la personne qui la reçoit, cette mesure n’a donc pas lieu d’être d’après Pierre Chasseray, président de 40 Millions d’Automobilistes.

Les automobilistes, quant à eux, considèrent ce projet comme une sanction ; malgré la baisse de 11 % du taux de mortalité en France, affichée en 2013. Ils revendiquent une limitation juste et cohérente, c’est-à-dire adaptée à l’infrastructure de chaque axe. Affaire à suivre…

Sources

Zoom sur les nouveaux radars tronçons en France

Les radars tronçons se déploient progressivement en France pour le plus grand damne des conducteurs les plus téméraires. De quoi s’agit-il réellement ? Sont-ils efficaces ? Quels sont les règlements appliqués et combien sont en service dans tout l’Hexagone ?

Radars tronçons : une innovation technologique

Les radars tronçons sont différents des radars classiques, dans la mesure où ils permettent de calculer la vitesse moyenne d’un véhicule sur une portion de route et non sur un point fixe. Ce dispositif est équipé de 2 caméras, dont le premier est installé à l’entrée du tronçon surveillé et le deuxième à sa sortie. Les radars ne flashent pas, puisqu’ils sont équipés d’un système infrarouge.

Ces radars automatiques permettent d’identifier la plaque d’immatriculation et d’enregistrer l’heure et le lieu de l’infraction. Véritables ennemis des points de nos permis, ils peuvent être repérés grâce à la présence des radars pédagogiques qui les précèdent, afin d’indiquer aux automobilistes leur vitesse. Le plus souvent, ils sont placés sur les poteaux en bord de route et sur les ponts. Il faut savoir que les radars tronçons laissent aux conducteurs une marge de manœuvre de 5 km/h pour les limitations de vitesse au-dessous de 100 km/h, et une marge de 5 % pour les limitations de vitesse au-dessus de 100 km/h.

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Radar tronçons – source turbo.fr

Règlement et sanctions

Les radars tronçons ne doivent apparaître que sur des zones qualifiées de « sensibles » au niveau de la sécurité, d’après la règlementation qui régit ces nouveaux contrôleurs de vitesse. Les endroits comme les ponts, les zones 30, les chantiers ou encore les tunnels sont les principaux concernés.

Les infractions enregistrées par les radars tronçons sont sanctionnées de la même façon que pour les excès de vitesse relevés par les autres types de radars, conformément au Décret n° 2004-1330 daté du 6 décembre 2004. Outre les amandes, un excès de moins de 20 km/h pour une vitesse limite de 50 km/h et plus vaut le retrait de 1 point.

Si le dépassement de la vitesse maximum autorisée se situe entre 20 km/h et 30 km/h, le conducteur risque de perdre 2 points. Entre 30 km/h à 40 km/h d’excès de vitesse, le retrait de 3 points peut être accompagné d’une suspension de permis dont la durée maximale est de 3 ans. Les dépassements de 40 km/h à 50 km/h sont pénalisés par le retrait de 4 points avec suspension de permis qui peut durer jusqu’à 3 ans.

Il existe des peines complémentaires prononcées par le juge suivant chaque situation. Il peut s’agir d’une suspension partielle ou totale du permis de conduire pendant une durée déterminée, d’une interdiction de se mettre au volant de certains types de véhicule pendant un délai défini. La peine encourue peut aussi être une obligation de participer à des actions de sensibilisation en faveur de la sécurité routière, et ce, en prenant en charge les frais.

radars moyenne tronçon autoroute

Déployés dans toute la France

Il existe actuellement près de 40 radars tronçons en service dans toute la France. Ils se répertoriés dans les Hautes-Alpes, à Charente, à Charente-Maritime, à Corrèze, en Côte-D’Or, à creuse, à Deux-Sèvres, à Dordogne, à Doubs, à Gard, à Hérault, à Isère, en Haute-Loire, en Loire-Atlantique, à Loiret, à Lot-Et-Garonne, à Marne, à Morbihan, à Nièvre, à Nord, à Orne, au Pas de Calais, au Puy-de-Dôme, en Pyrénées-Orientales, en Bas-Rhin, à Saône-et-Loire, au Var, au Vaucluse, en Val-D’Oise, aux Vosges et aux Yvelines.

Les Alpes-Maritimes, le Finistère, l’Ille-Et-Vilaine et le Rhône ont déjà également leur radar tronçon dont la mise en service est encore assez récente.

Des résultats palpables

Dans les autres pays comme l’Italie ou l’Allemagne, l’implantation de radars tronçons a eu pour effet une baisse du taux de mortalité dans les portions de route où ils ont été installés.

En France, les résultats ne se sont pas fait attendre. Après les premières réactions de mécontentement, de nombreux automobilistes se sont montrés bons élèves et se s’abstiennent d’augmenter leur vitesse dans les tronçons surveillés. À Besançon par exemple, après seulement sept mois de mise en service, le radar tronçon a déjà fait son effet. Les véhicules qui ont dépassé la vitesse de 70 km/h autorisée sont estimés à moins de 0,2 %, alors que la vitesse moyenne enregistrée était de 86 km/h avant la mise en place du dispositif.

La présence des radars tronçons a également contribué à la baisse générale du taux de mortalité routière dans l’Hexagone. En effet, avec les radars traditionnels, les conducteurs avaient tendance à freiner lorsqu’ils s’approchent d’un radar et à regagner en vitesse dès que celui-ci est dépassé. Avec les radars tronçons, ils sont obligés de respecter la vitesse moyenne autorisée dans une portion de route. La limitation des excès dans les axes les plus sensibles a permis ainsi d’abaisser le nombre d’accidents, de blessés et de morts en 2013.

Baisse record de la mortalité en France en 2013

Chaque année, des efforts sont menés en matière de sécurité routière pour faire baisser sensiblement le nombre d’accidents et surtout, le nombre de tués sur la route. L’année 2013 est ainsi ponctuée de résultats significatifs car les routes ont été beaucoup moins meurtrières que toutes les autres années, depuis l’établissement de ces statistiques en 1948.

Toujours moins de morts sur les axes routiers français

Pour la douzième année de suite, les statistiques continuent ainsi à baisser, établissant ainsi un bilan satisfaisant et un nouveau record pour 2013. Un peu partout en France, les chiffres sont à la baisse. De 3970 morts en 2011 puis 3645 morts en 2012. On a enregistré en 2013 un record avec 3250 personnes tuées sur l’année, soit 11% de moins qu’en 2012, ce près de 400 vies qui on été épargnées d’après le ministre de l’intérieur Manuel Valls.

chiffre sécurite routièere manuel valls

Dans les détails, l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) note que la mortalité des passagers des voitures légères connaît globalement la baisse la plus importante suivie par les cyclomoteurs. Par contre, la mortalité auprès des motards continue d’être très forte malgré une légère baisse (statistiques du 1er semestre 2013). Bien entendu, tous ces chiffres restent encore trop élevés avec en ligne de mire, l’objectif annoncé d’abaisser le nombre de tués sur la route à 2000 d’ici 2020. Quoi qu’il en soit, les mesures prises en matière de sécurité routière ont porté leurs fruits en sachant qu’on comptait encore malheureusement 5731 morts il y a 10 ans.

Les départements classés les plus dangereux entre 2004 et 2008

Notons que l’ONSR a établi un classement des départements les plus dangereux depuis 2001. Pour cela, il utilise l’Indicateur d’Accidentologie Locale ou IAL. Le calcul de cet indice se fait en regard du nombre de tués sur les routes, de l’importance du trafic et de la répartition de ce dernier entre les catégories de réseaux routiers. En France métropolitaine, l’IAL est en moyenne égal à 1. Les départements ayant un IAL supérieur à 1,25 sont donc considérés comme dangereux. En tête de liste vient la Corse du sud, avec un IAL de 1,89. Le Tarn arrive en seconde position avec 1,84 tandis que la troisième place revient à la Haute-Corse avec 1,76. Ces statistiques ont été établies entre 2004 et 2008.

sécurité routière tous responsables

Les différents facteurs expliquant cette baisse record

D’une part, la baisse de la mortalité pourra être imputée aux actions entreprises par les autorités pour renforcer la sécurité routière. Il s’agit par exemple des 4200 radars installés dans tout le pays pour limiter les excès de vitesse. Il y a aussi les campagnes médiatiques visant à sensibiliser les automobilistes à adopter un comportement plus responsable au volant. L’association « 40 millions d’automobilistes » estime également que l’introduction des radars mobiles de nouvelle génération, tout comme le développement des technologies embarquées dans les voitures ont joué un rôle important dans ces résultats.

sécurité routière

D’autre part, il ne faut pas oublier les facteurs climatiques et économiques qui échappent au contrôle des autorités. Effectivement, les mauvaises conditions météorologiques ont poussé bon nombre d’automobilistes à limiter leurs déplacements. Par ailleurs, la crise a incité de nombreux conducteurs à rouler moins vite ou à prendre plus souvent les transports en commun pour économiser le carburant !

Malgré ce bilan positif, l’objectif de passer sous la barre des 3000 morts annoncé pour 2012 par Nicolas Sarkozy n’a toujours pas été atteint. Quoi qu’il en soit, la politique de renforcement de la sécurité routière va donc se poursuivre sur cette belle lancée afin de réduire toujours plus le nombre de tués sur les routes !

Le spot choc de la sécurité routière en Nouvelle Zélande

Mis en ligne le 5 janvier dernier, le spot « Mistakes »  réalisé par Nz Transport agency crée déjà le buzz sur le web. En à peine 48 heures,  il comptait déjà plus de 5 millions de vues rien que sur YouTube ! Le succès fulgurant de ce spot s’explique en grande partie par la pertinence du message, le ton employé et une mise en scène moins choquante. Loin des images crues et cinglantes qu’on retrouve généralement sur les vidéos de prévention routière, ce spot adopte ainsi une manière moins violente mais tout aussi impactant pour aborder les dangers de la route.

Une mise en scène poignante

Vous verrez dans cette vidéo deux automobilistes qui sont sur le point de se percuter. L’un roule trop vite par rapport à la limitation autorisée tandis que l’autre fait une mauvaise estimation de la distance en s’élançant sur la voie, grillant par la même occasion la priorité à l’autre véhicule. Plutôt que de focaliser la vidéo sur l’impact et le drame qui s’ensuit, le temps s’arrête et la scène se fige un instant pour permettre aux deux conducteurs de se parler. Un échange poignant s’entame alors d’autant plus qu’un enfant est dans l’une des voitures. Chacun des deux regrettent leur choix de conduite mais malgré leur tristesse, leurs regrets et leurs excuses, l’impact ne pourra plus être évité.

vidéo nouvelle zélande sécurité routière

Cette vidéo est d’autant plus efficace car le ton employé n’est pas moralisateur et aucun reproche n’est lancé car les deux conducteurs savent très bien qu’ils ont tort. La scène présente tout simplement une situation, trop souvent anodine et devenue banale, de non respect des règles de conduite qui va aboutir à un accident grave.

Un message préventif pertinent

Comme on peut le lire sur le site de Nz Transport agency, l’Agence de Transports de Nouvelle-Zélande, ce spot vise à faire comprendre aux automobilistes que les accidents surviennent généralement à cause de simples petites erreurs. Or, la moindre errance sur la route ne pardonne pas. L’autre point essentiel à retenir du spot est qu’aucun conducteur, aussi expérimenté soit-il, ne pourra être protégé des erreurs commises par d’autres automobilistes. Le message s’adresse donc plus particulièrement aux personnes qui s’estiment comme étant d’excellents conducteurs, ayant une maîtrise parfaite de leur véhicule et qui se permettent de rouler plus vite qu’ils ne devraient. A une vitesse modérée, les chances de corriger une erreur faite par un autre seront plus importantes.

vidéo accident nouvelle zélande

Il suffit souvent de respecter les règles de circulation pour pouvoir éviter le pire. Ce spot lance ainsi la campagne de prévention routière en Nouvelle-Zélande afin d’inciter les automobilistes à rouler moins vite pour pouvoir mieux gérer les éventuels imprévus sur la route. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un buzz d’une telle ampleur suffira à modifier les comportements des automobilistes. Il faut savoir que 20 % des accidents sur les routes néo-zélandaises implique un excès de vitesse. En 2013, on comptait encore 83 personnes tuées sur la route et 400 autres gravement blessées.

La nouvelle limitation sur le périphérique parisien à 70km/h

Revue à la baisse une première fois en 1993 en passant de 90 km/h à 80 km/h, la vitesse autorisée sur le périphérique a été une nouvelle fois réduite en ce début d’année. Ainsi, depuis le 10 janvier dernier, les automobilistes empruntant cet axe devront rouler moins vite avec une limitation de vitesse qui est désormais passée à 70 km/h. Demandée depuis juillet 2011 par la ville de Paris sous l’initiative du maire Bertrand Delanoë, la révision à la baisse de la vitesse sur le périphérique a été décrétée conjointement par le ministère de l’Ecologie et le ministère de l’Intérieur. Moins de pollution, moins de bruits et moins d’accidents : ce sont les triples arguments avancés par le gouvernement pour expliquer cette mesure qui est loin de faire l’unanimité auprès de l’opinion publique !

Les arguments officiels justifiant cette limitation de vitesse

Cette mesure vise avant tout à répondre à des enjeux environnementaux et sanitaires. Effectivement, selon une étude récente de l’association de surveillance de la qualité de l’air « AirParif », il s’avère que les émissions de particules fines et de CO2 provenant du périphérique s’élèvent respectivement à 20 % et 12 %. La zone polluée touche ainsi plus de 12 millions de personnes au quotidien. Selon les estimations faites par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la limitation à 70 km/h permettrait ainsi de réduire d’environ 5% cette pollution atmosphérique.

70km/h sur le périphérique parisien

Ensuite, cette réduction de la vitesse maximale est une mesure qui s’inscrit dans la logique politique de la ville pour assurer une meilleure sécurité routière. En réduisant la vitesse de 10 km/h sur cet axe, il sera alors possible d’envisager une baisse de 23 % des accidents, ce qui représente 65 % de blessés graves et de morts en moins. Si cet axe est réputé pour ses embouteillages le matin, la vitesse augmente à mesure que la circulation devient plus fluide en soirée et durant la nuit. Il faut signaler que près de la moitié des accidents corporels survenus sur le périphérique ont mis en cause la vitesse selon la Préfecture de Police.

Enfin, cette mesure vise également à améliorer le confort de vie des personnes qui habitent aux alentours du périphérique. Ainsi, quelques 100.000 riverains seront concernés par la réduction du bruit généré par le trafic. Les autorités gouvernementales tablent sur une réduction moyenne de 1,4 dB, poids lourds et voitures légères confondues, pour une diminution appréciable du bruit notamment la nuit.

Une mesure controversée en raison de ses effets limités

Pour beaucoup, cette mesure est une erreur. Ainsi, l’association « 40 millions d’automobilistes » pense que réduire la vitesse sur cet axe ne contribuera pas à lutter efficacement contre la pollution et que d’autres solutions comme le renouvellement du parc automobile seraient une mesure plus pertinente.

périphérique Parisien

Quant à la « Ligue contre la violence routière », elle pense que la sécurité routière a été fortement améliorée grâce à l’utilisation des radars, réduisant ainsi le nombre de morts de 15 à 3 sur cet axe. Mais pour elle une nouvelle limitation de vitesse n’aura qu’un impact très limité sur l’accidentologie.

Concernant le confort sonore, ces mêmes organismes signalent que la réduction du bruit est minime car une différence inférieure à 3 dB ne sera pas réellement perceptible par l’oreille humaine. Des solutions comme le revêtement phonique des routes ou les sanctions contre les moteurs bruyants des deux-roues sont ainsi jugées plus crédibles pour remédier à ces nuisances sonores.

Enfin, le spécialiste des finances publiques Rémy Prud’homme estime, quant à lui, que cette mesure est anti-économique et va même jusqu’à chiffrer à 101 millions d’euros par an la perte de temps liée à ce ralentissement.

Malgré les avantages écologiques, sanitaires et sécuritaires annoncés par les autorités, la limitation de vitesse à 70 km/h sur le périphérique n’aura pas réussi à convaincre tout le monde. La mesure reste donc assez impopulaire, notamment au niveau des automobilistes qui empruntent cette voie. Rappelons que 40 % du trafic de la capitale passe par cet axe routier, le plus important d’Europe avec 1,3 millions de voitures par jour. L’efficacité de cette mesure reste donc totalement à prouver pour que les automobilistes sceptiques puissent véritablement changer d’avis.

Top 10 des voitures les plus sécurisées en 2013

Le niveau de sécurité offert par une voiture fait partie des critères essentiels à étudier avant de choisir d’acquérir un modèle en particulier et pour rouler en toute tranquillité. La liste de voitures qui suit correspond aux modèles jugés les plus sûres dans leur catégorie respective. Ces véhicules ont passé avec brio le crash-test réalisé par Euro NCAP, l’organisme de référence dans toute l’Europe en matière de sécurité automobile. Ainsi, les modèles présentées dans ce Top 10 des voitures les plus sûres ont notamment obtenu la notation maximale de 5 étoiles en plus de présenter des équipements de sécurité parmi les plus complets.

1. La Volvo V40

La Volvo V40 a survolé le crash-test dans la catégorie des petites familiales. Mieux encore, cette voiture rafle le titre de « voiture la plus sûre de 2012 » toutes catégories confondues grâce à ses résultats exceptionnels qui ont de quoi impressionner. En effet, le site spécialisé Autodeclics.com ne manque pas de signaler que la Volvo V40 a tout simplement réussi à obtenir la meilleure notation jamais attribuée par Euro NCAP. Cette performance, la Volvo V40 la doit à son arsenal d’équipements et de systèmes de sécurité passifs et préventifs. Comme on peut le lire sur le site de Volvo, les divers systèmes d’aide à la conduite permettent de limiter les risques d’accidents. Ainsi, le système City Safety permet à la voiture de freiner automatiquement en cas de détection d’un risque de collision. La conduite est globalement plus sûre grâce à un contrôle de la stabilité de la voiture qui permet limiter les pertes de contrôle.

volvo v40
Source Volvo

La voiture analyse également la conduite du chauffeur grâce au système DAC qui a pour rôle de détecter une éventuelle fatigue et prévenir l’assoupissement au volant. De plus, des alertes du système LKA préviennent le chauffeur dans les cas où la trajectoire de la voiture semble dévier de la route. En cas d’accident, l’assistance au freinage d’urgence permet de stabiliser la voiture le plus rapidement possible. Malgré tout, si une collision a lieu, la Volvo V40 possède des équipements de sécurité à la pointe de la technologie pour assurer une protection maximale du chauffeur. Signalons plus particulièrement la présence de l’airbag piéton qui permet de protéger au maximum le piéton du choc contre le capot ou le pare-brise. Bien entendu, l’habitacle est aussi équipé de plusieurs airbags pour protéger ses occupants. Comptez au moins 24.900 euros pour rouler en toute sérénité dans cette voiture !

2. La Renault Clio IV

Dans la catégorie des petites citadines, c’est la Renault Clio IV qui se distingue. D’ailleurs, le site Quechoisir.org souligne parfaitement les équipements de sécurité disponibles en série sur ce modèle qui permettent ainsi d’afficher des statistiques de sécurité aussi élevées. En cas d’accident, les occupants peuvent compter sur le déploiement de 6 airbags afin d’être protégés de tous les côtés. Disposant de l’ESC et d’un régulateur de vitesse, la Clio IV offre une excellente tenue de route. Par ailleurs, les freins ABS et AFU permettent de garder un maximum de contrôle de la voiture en cas de freinage brusque. En cas d’oubli des ceintures de sécurité, le système SBR se chargera de le rappeler au chauffeur et aux passagers à l’aide d’alertes visuelles et sonores. Au niveau du prix, la Renault Clio IV se négocie à partir de 13.700 euros.

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Source Renault

3. La BMW Série 3

Du côté des modèles break, la BMW Série 3 présente un niveau de sécurité particulièrement élevé. Latribuneauto.com indique ainsi la présence en série de l’ESP, de l’ABS, d’un système anti-dérapage et anti-patinage afin d’éviter toute perte de contrôle de la voiture. La BMW Série 3 se distingue également avec les fixations spécialement destinées aux sièges enfants à l’arrière. Néanmoins, si un accident survient tout de même, la carrosserie de la voiture est conçue pour se déformer efficacement permettant ainsi de protéger efficacement les occupants. De plus, 6 airbags seront déployés pour réduire la violence des chocs. Il faudra compter 35.600 euros au minimum pour acquérir ce modèle.

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Source BMW.fr

4. La Fiat 500L

La Fiat 500 L se démarque dans la catégorie des monospaces compacts. Avec son système ESC et une direction assistée auto-adaptative, le contrôle de la voiture est optimal même dans des conditions difficiles afin d’éviter les sorties de route et les problèmes de dérapage. A noter également la présence du système Hill Holder qui apporte un maximum de confort lors d’un démarrage en côte. Le radar Low Speed Collision Mitigation est installé en série pour détecter les risques de collision et gérer automatiquement le freinage en cas d’inattention de la part du chauffeur. Les freins ABS évitent aux roues de se bloquer, limitant ainsi le risque de retournement de la voiture en cas de collision. L’assistance au freinage est aussi présente grâce au système BAS pour exploiter au mieux les freins en cas de situation d’urgence.

fiat 500L
Source Fiat.fr

Et en cas d’accident, la Fiat 500L offre une carrosserie qui a été étudiée pour garantir une protection optimale des occupants sans oublier le déploiement de 6 airbags qui atténueront l’importance du choc. Offrez-vous le confort et la sécurité de cette voiture à partir de 15.500 euros !

5. La Ford Kuga IIs

On peut aussi retenir les très bons résultats de la Ford Kuga II dans la branche des petits 4×4. Comme le rapporte le site Tribuneauto.com, cette voiture dispose d’un équipement complet pour assurer la sécurité du chauffeur et de ses passagers. L’ESP et les freins ABS assurent un contrôle parfait de la voiture tandis que le système Curve Control améliore encore davantage l’adhérence de la voiture à la route lors des virages. Les collisions à basse vitesse peuvent aussi être évitées grâce au système Active City Stop qui détecte les obstacles et permet de freiner automatiquement si besoin est. D’autres systèmes, comme l’alerte « fatigue », la reconnaissance des panneaux de signalisation, l’aide au stationnement, viennent également renforcer la sécurité de la conduite. En cas d’accident, l’habitacle se déforme pour absorber le choc tout en préservant les occupants grâce à des matériaux hautement résistants. Par ailleurs, les airbags offriront une protection aussi bien frontale que latérale tout en absorbant les chocs venant d’une collision par l’arrière. La Ford Kuga II se négociera à partir de 26.200 euros pour les versions de base.

6. La Hyundai Santa Fe

Au niveau des grands 4×4, c’est là Hyundai Santa Fe qui fait sensation grâce à ses équipements de sécurité qui permettent d’afficher un niveau de protection particulièrement élevé. Les différents systèmes présents offrent une tenue de route hors du commun, garantissant ainsi un contrôle exemplaire de la voiture. On trouve ainsi sur ce modèle les systèmes ESP et le système de traction TCS qui permettent à la voiture de gérer sa puissance en tenant compte de l’état de la route. La voiture peut ainsi corriger sa trajectoire en cas de besoin offrant même les meilleures conditions d’adhérence à la route à l’aide du système ATCC pour les virages les plus difficiles à négocier. Le système de freinage est assuré par l’ESC ainsi que le VSM qui assure une bonne répartition des freins sur chaque roue pour une meilleure stabilité. Le système DBC est actif durant les descentes pour contrôler efficacement la vitesse. L’éclairage est aussi un point fort de cette voiture : le système AFLS offre une bien meilleure visibilité nocturne, en s’adaptant notamment dans les virages ! En matière d’équipements de sécurité, la version standard du Santa Fe possède 7 airbags, assurant une protection de toute part. Cette voiture est disponible à partir de 35.900 euros pour les versions standards.

7. Skoda Octavia

Si vous recherchez une berline sécuritaire, tournez-vous vers la Skoda Octavia de troisième génération. Effectivement, cette voiture offre de nombreuses garanties de sécurité avec notamment la présence de 7 à 9 airbags pour un habitacle entièrement protégé en cas de collision et du système Crew Protect Assistant qui sécurise l’habitacle après un accident jusqu’à l’arrivée des secours. Les ceintures présentent trois points d’ancrage pour stabiliser les personnes tout en limitant les risques de les blesser par une étreinte trop forte. Selon le site Fleetmanagement.be, l’Octavia offre une tenue de route extrêmement stable. Le véhicule est aussi doté du système de frein ABS pour éviter au maximum les risques de retournement de la voiture en cas de choc important. Le freinage d’urgence est disponible pour que la voiture puisse prendre l’initiative de freiner lorsqu’un risque de collision imminente est détecté. Profitez aussi du système ESP qui corrigera automatiquement les mauvaises trajectoires et les pertes de contrôle liées à une vitesse excessive dans un virage par exemple. Le prix de base de cette Skoda Octavia a de quoi séduire avec un prix de base de 22.500 euros.

8. Opel Mokka

Vous souhaitez profiter à la fois des avantages d’une berline et d’une conduite sportive ? Choisissez l’Opel Mokka comme le conseille le site Linternaute.com dans sa rubrique dédiée à l’automobile. Excellent choix pour profiter d’un modèle confortable et sécuritaire ! En matière de systèmes d’aide à la conduite, on retrouve l’assistance pour le stationnement ou encore le démarrage en côte ainsi qu’un régulateur de vitesse, notamment lors des descentes pour éviter une éventuelle perte de contrôle du véhicule. La tenue de route est exceptionnelle grâce au système de stabilisation ESC ainsi qu’au système d’anti-patinage TC. En option, l’Opel Eye est disponible pour vous indiquer la conduite à adopter en vous signalant les panneaux de signalisation détectés sur votre trajet. Ce système offre également un éclairage bi-xénon adaptatif qui permet d’éclairer la route de manière optimale sans gêner les voitures venant de face. Si un accident se produit tout de même, ce Crossover possède 6 airbags pour créer un cocon de protection pour les occupants.

9. Subaru Forester 4

La Subaru Forester ravit le titre de voiture la plus sûre dans la catégorie des SUV grâce à ses équipements de pointe. Le Forester offre une tenue de route remarquable, grâce notamment à ses roues motrices ainsi qu’aux différents systèmes présents sur ce modèle. On peut citer par exemple le système VDC qui permet d’anticiper les trajectoires adoptées par la voiture afin de stabiliser la puissance en cas de risque de sortie de route. Comme le souligne le site Cnetfrance.fr, la structure de la Forester 4 exploite des matériaux ultra-résistants placés à des endroits stratégiques pour permettre de disperser la puissance du choc en cas d’accident. Une série d’airbags frontaux et latéraux ainsi que des sièges conçus pour absorber les chocs permettent de préserver au maximum les occupants. Conduisez tranquillement avec cette quatrième génération de Subaru Forester pour la somme de xxx euros.

10. La Ford Transit

Le modèle Transit proposé par Ford engage un tournant important pour cette catégorie car le blog SOS Conso du site Lemonde.fr de rappeler qu’il s’agit effectivement du premier fourgon à obtenir les cinq étoiles au crash-test d’Euro NCAP. La carrosserie de cette voiture est particulièrement rigide pour protéger les occupants en cas de collision grâce notamment aux barres d’acier haute résistance utilisées pour le cadre de l’habitacle. Les sièges et le système de ceintures de sécurité sont également étudiés pour stabiliser les personnes de manière optimale en cas de collision. Si l’ABS est présent en série pour garantir un meilleur contrôle en cas de dérapage ou d’accident, le système ESP n’est disponible qu’en option. Dans tous les cas, nous avons là un utilitaire qui permet de rouler en toute sécurité, le tout à un prix raisonnable de 14.000 euros.

 

La sécurité est devenue un enjeu primordial pour les constructeurs automobiles qui veulent offrir des modèles de plus en plus fiables à leurs clients sans perdre de vue le plaisir de la conduite. Chaque année, les dernières évolutions technologiques sont adaptées sur les voitures afin d’augmenter davantage le niveau de sécurité en cas d’accident. Mais surtout, il est important de noter l’évolution de plus en plus rapide des systèmes dits préventifs pour éviter tout simplement au maximum les accidents !