Après le radar nouvelle génération, le radar double-face.

Depuis quelques jours, l’Etat teste un nouveau type de radar : le radar double face. Avec une prise de vue, par l’avant et par l’arrière, le double face permettrait d’augmenter le nombre d’infractions constatées et faciliterait la lecture des plaques. Pas de panique, dans l’immédiat aucun procès verbal ne sera dressé.

Objectif annoncé : augmenter le nombre de clichés exploitables

Selon la Sécurité Routière actuellement 38% des clichés pris par les radars ne sont pas exploitables et ne conduisent à l’envoi d’aucune amende ou retrait de points. Afin de pallier au problème, l’Etat a retenu la solution des radars double. Avec 2 optiques orientées différemment, les clichés sous des angles différents obtenus devraient permettre de permettre une meilleure lisibilité et donc générer plus de contraventions tout en limitant la contestation autour de la perte de points. Le conducteur sera en effet visible dans tous les cas avec ce système.

Certains, comme 40 millions d’automobilistes, dénoncent déjà ces nouveaux équipements destinés selon eux uniquement à générer plus de profits pour l’Etat. L’association regrette par ailleurs que l’Etat s’en prenne plus aux porte-monnaie des conducteurs qu’à leur sécurité, rappelant que la première cause de mortalité pour les conducteurs est l’alcool et non la vitesse.

2 types d’appareils, 4 lieux de tests

2 types de radars ont été retenus pour cette phase de test. Les 2 fonctionnent sur le même principe, la prise de cliché « en sandwich » mais les dispositifs sont différents. Le premier système est dit « double-cabine » : 2 cabines sont installées à distance et se déclenchent simultanément en cas d’infraction pour prendre un cliché par l’avant et par l’arrière. L’autre système ne requiert qu’une seule cabine dont les optiques sont dirigées vers l’avant et vers l’arrière, le flash est déclenché en décalé au moment du passage du véhicule.

radar double face fonct

Actuellement les 2 radars sont en tests dans 4 lieux différents :

  • Le radar double cabine est en test depuis le 12 Décembre à Feyzin (69) sur la D301. Un second radar de ce type sera installé en Janvier à Lacanau (33) sur la D6.
  • Le radar à cabine unique sera mis en test d’ici Janvier à Saint Laurent d’Arce (33) sur la D137 et à Nice (06) sur la D6098.

Les tests dureront 3 mois, renouvelables si besoin, durant lesquels aucune contravention n’est dressée. Si les tests sont concluants et que l’Etat décide de mettre en services ces équipements, cela ne devrait pas se faire avant 2016.

Avez-vous vu ces radars ? Qu’en pensez-vous : est-ce un bon moyen de diminuer les excès de vitesse sur la route ou simplement un moyen de renflouer les caisses de l’Etat ? Donnez-nous votre avis !

Quiz retrait de points permis de conduire

quizz retrait de points du permis de conduireUn petit quizz pour tester vos connaissances en matière de permis à points. Les infractions commises sur la route peuvent entraîner un retrait d’un ou plusieurs points sur votre permis mais connaissez vous le barème de retrait de points ?

[mtouchquiz id=1 showanswers=now hints=off]

Les phares : le point sur un indispensable

Alors que les journées raccourcissent et que la nuit arrive de plus en plus tôt, la Prévention Routière a lancé une enquête dans laquelle un automobiliste sur deux a déclaré être gêné par l’éblouissement des autres véhicules. Sur quarante questions au code de la route, en moyenne 3 portent justement sur les feux à allumer selon les circonstances. Faisons donc un point sur les feux, leurs usages et comment limiter l’éblouissement des autres usagers, souvent source d’accident.

phare

Quel feu pour quel usage ?

La voiture dispose de 4 feux différents : de position ou veilleuses, de croisement ou codes, de route ou plein phares et les feux de brouillard. Chacun s’utilise dans un cadre bien précis.

Les feux de position : la voiture en a 2 à l’avant et 2 à l’arrière. Ils ne permettent pas de mieux voir mais d’être vu à 150m par temps clair. Dès que la luminosité décline, ils doivent être allumés pour être vus des autres.

Les feux de croisement : La voiture en a 2 à l’avant. Ils permettent d’être vu et de mieux voir, ils sont donc obligatoires de nuit et quand la luminosité est trop basse, notamment en cas d’intempérie. Toutefois les veilleuses, seules, sont tolérées par temps de pluie en agglomération, si la visibilité est suffisante (+ de 150m).

Les feux de route : La voiture est équipée de 2 feux de route à l’avant. Ils ne s’utilisent que la nuit. Ce sont les plus éblouissants, donc il conviendra de repasser aux codes quand vous passerez dans un endroit éclairé, si vous croisez ou suivez un autre usager (aussi bien vélo, piéton, 2 roues que voiture) ou encore dans un tunnel.

Les feux de brouillard : La voiture est équipée de 1 ou2 feux à l’avant et 1 ou 2 feux à l’arrière. Comme leur nom l’indique, ils ne s’utilisent que par temps de brouillard ou chutes de neige. Toutefois, l’usage du ou des feux avant est toléré en même temps que les feux de route, de nuit, sur une route étroite et sinueuse

Attention aux subtilités :

Si vous roulez en agglomération avec un éclairage public, vous pouvez rouler avec vos veilleuses ou vos codes mais dès que vous sortez de l’agglomération même s’il y a toujours un éclairage, vous ne pouvez rouler qu’avec vos codes (les feux de positions seuls sont interdits hors-agglomération) !

Les feux de route sont autorisés en agglomération à partir du moment où il n’y a pas d’éclairage public. C’est la présence ou non d’un éclairage qui justifie l’usage des feux de route ou non.

Les feux de brouillard seul ou associé aux croisements arrière sont interdits de nuit sauf en cas d’intempérie.

Cas des tunnels :

  • Hors-agglomération c’est feux de croisement obligatoires.
  • Dans un tunnel éclairé en agglomération c’est feux de position ou de croisement.
  • Toutefois certains tunnels en agglomération éclairés signalés par un panneau à l’entrée exigent les feux de croisement uniquement.

 

Pour les 2 roues de plus de 125 cm3, l’allumage des feux de jour comme de nuit est obligatoire. Pour les 2 roues en dessous de 125cm3, c’est la même règle pour tous les véhicules mis en circulation depuis Janvier 2004.

Si bien utiliser ses phares est important pour diminuer les risques d’accident de nuit, ne pas négliger leur entretien l’est tout autant.

Entretenir ses phares :

Une voiture sur 2, qui entrent dans un garage, a des problème de phare. Souvent négligés, ils sont pourtant indispensables pour bien voir et être vus. Simple défaillance ou non fonctionnement, il est important de réagir dès que l’on constate le problème en se rendant chez un professionnel et faire en sorte de le régler le plus rapidement possible. Négliger ses phares, c’est se mettre en danger ainsi que les autres.

entretien phare

Outre les défaillances, il y aussi le réglage qui est très important pour un meilleur confort de circulation de nuit. Tout conducteur doit ajuster ses feux avant de prendre le volant ou vérifier qu’ils sont bien ajustés. Pour les ajuster rapidement, demandez à une personne adulte de se positionner face au véhicule à une distance de 5 à 6 mètres. Vos feux de croisement doivent éclairer la personne à hauteur de genoux, si ce n’est pas le cas, ajustez-les. Les feux de route, quant à eux, doivent éclairer jusqu’à la taille. Vous pouvez aussi le faire face à un mur en notant sur celui-ci les points de concentration du faisceau de près puis à 10m. Toutefois ces 2 méthodes ne sont pas les plus fiables, pour un réglage précis et plus sécurisant, faites appel à un professionnel !

Réforme du permis de conduire : un mal nécessaire ?

Le gouvernement engage une réforme du permis de conduire face à un examen de plus en plus cher et des délais de passage de plus en plus longs. Depuis mi-Septembre, les inspecteurs se mobilisent face à cette réforme qu’ils voient d’un mauvais œil car elle ne créera pas d’emploi et selon eux ne devrait pas véritablement solutionner le problème.

examinateur permis de conduite

La nécessité d’une réforme

Depuis l’automne 2013, la commission Gilbert en charge de la concertation sur les usages de la route a planché sur le sujet et a produit en 2014 un constat alarmant et sans appel : avec une moyenne de 98 jours, la France est le pays d’Europe avec le délai d’attente le plus long pour repasser le permis de conduire après un échec. En 2009, il ne fallait compter que 60 jours.

Des délais d’attente pendant lesquels les élèves prennent des leçons, tant est si bien qu’un permis peut coûter aujourd’hui jusqu’à 3000€ quand on échoue au 1er passage.

Qu’est ce qui explique ce dérapage ?

Différents éléments sont en cause : la suppression du service militaire, pendant lequel de nombreux jeunes passaient le permis, le passage aux 35h pour les inspecteurs, des départs non remplacés, une directive européenne exigeant un examen pratique de 30 minutes, que la France a passé à 32 minutes …

En outre, il faut savoir que nous comptons actuellement 1 280 inspecteurs en France, qui en réalité ne consacrent que 43% de leur temps au passage du permis B, car ils doivent aussi faire passer les autres permis, certains sont même rattachés à l’administration centrale pour certaines tâches. Le manque d’effectif constituerait ainsi l’un des principaux motifs de cette situation dégradée.

Si le permis est souvent une condition d’embauche, l’urgence de le passer se fait souvent sentir dans des endroits mal desservis par les transports ou excentrés or ces jeunes sont souvent encore plus mal accompagnés dans leurs démarches de passage du permis et ce sont souvent eux qui souffrent des délais les plus longs… La réforme n’est pas seulement souhaitable, elle est une nécessité. C’est ainsi que Mr Cazeneuve, ministre de l’intérieur, s’est engagé d’ici 2 ans à réduire le délai à 45 jours et à faire en sorte que les candidats puissent bénéficier d’au moins 200€ d’économie sur le passage de leur permis. Néanmoins, face au problème budgétaire actuel, le ministère ne prévoit pas d’embauche pour réaliser cet objectif.

Comment réformer le permis ?

Depuis cet été, la réforme est progressivement mise en route. Depuis le 1er Juillet, la surveillance de l’examen du code a été partiellement confiée à des gendarmes pour permettre à plus d’inspecteurs d’être sur le terrain, avec pour objectif en 2015 de déléguer cette mission à un opérateur privé. Si cette mesure permettra à terme d’accroître le nombre de passages d’examen, cela alourdira aussi la facture par candidat de 30€ !

Depuis le 1er Août, une manœuvre a été supprimée et l’épreuve pratique ainsi réduite de 3 minutes, ce qui permettrait de faire passer un candidat de plus par jour, par inspecteur.

A partir d’Octobre, le ministère prévoirait aussi de modifier le système d’attribution des places d’examen. Jusqu’à maintenant les créneaux étaient attribués aux auto-écoles en fonction du planning des inspecteurs et du nombre de candidats présentés pour la 1ère fois au cours des 12 dernier mois, corrélé au taux de réussite. Un système qui désavantage les candidats ayant échoué une première fois. Le nouveau système devrait permettre aux candidats repassant le permis d’avoir une place plus rapidement.

Difficile de prédire si ces éléments vont suffire à redresser la barre. Mais il est certain que les mesures, certes nécessaires, faites à l’économie sont rarement les meilleures et les plus efficaces. En outre, la réforme prévoit de faciliter le passage du permis mais quid des jeunes qui n’ont pas les moyens matériels d’y accéder ? Rien n’est encore prévu pour alléger véritablement le coût de celui-ci ou faciliter l’accès aux auto-écoles.

De nombreuses voix se font de plus en plus entendre sur le sujet, comme les auto-écoles low-cost ou encore certains experts qui prônent l’abolition de l’examen du permis au profit d’une formation plus efficace, autant de pistes qu’il pourrait être intéressant d’explorer pour une amélioration en profondeur des conditions de délivrance du permis de conduire.

Les résultats du permis de conduire consultables en ligne

Depuis le 8 Septembre, les candidats au permis peuvent consulter leurs résultats en ligne dans certains départements. Finie l’attente de parfois une semaine ou 10 jours pour savoir si l’on est reçu au permis de conduire, les candidats des 3 départements test que sont les Yvelines, Paris et la Loire, peuvent être fixés au bout de 48 heures en consultant leurs résultats en ligne.

permis de conduire

Simplifier l’administratif

L’ambition de ce test qui devrait être appliqué à l’ensemble du territoire à partir de début 2015 est clairement de simplifier les démarches tant pour les candidats pour que pour les auto-écoles. Ainsi, le candidat peut se connecter 48h après son examen et savoir s’il a décroché son permis ou pas. Si c’est le cas, il peut télécharger immédiatement son certificat d’examen du permis de conduire, qui l’autorise à conduire le temps de recevoir son « vrai » permis.

Quant à l’auto-école, elle recevra directement les résultats de ses candidats dans sa boite mail lui facilitant ainsi la gestion de ses élèves.

Le mot d’ordre est dématérialisation : inspecteurs munis de tablettes pour la notation, plus de résultats par courrier et des certificats d’examen qui peuvent être présentés sur Smartphone, c’est la fin du papier dans l’univers du permis !

Comment ça fonctionne ?

Au bout de 48h, le candidat peut se connecter à son dossier en précisant le numéro de dossier et sa date de naissance. Si son dossier porte la mention favorable, le nouveau conducteur pourra télécharger son certificat et rouler avec celui-ci en sa possession, en attendant son permis définitif.

Si le dossier porte la mention insuffisant, c’est que le candidat a échoué, il devra prendre contact avec son auto-école pour le repasser.

Pour faciliter l’accès aux résultats, nous avons mis le formulaire de recherche de résultats du permis de conduire en ligne sur le site Stages Points Permis :

https://www.stagespointspermis.com/consultation-resultat-permis-conduire.html

Vous n’avez plus qu’à vérifier !

[Infographie] La France des radars

radar

Infographie des différents types et du nombre de radars installés sur nos routes:

Radars en France

Le radar fixe :

Radar FixeLe radar fixe est le plus ancien dispositif mis en place sur nos routes. C’est aussi le plus répandu et bien sur le plus connu des tous les conducteurs.

Sa mise en place a pour but de faire respecter la vitesse maximale autorisée et de verbaliser le conducteur lors du dépassement de cette vitesse limite.

Il a, au départ du dispositif, été installé, particulièrement sur des zones dangereuses afin de diminuer le nombre d’accidents mortels dus à la vitesse excessive.

Le radar fixe enregistre la vitesse du véhicule avec une marge de 5% au-delà de 100 km/h et de 5km/h en dessous de 100 km/h. Par exemple, si votre vitesse enregistrée est de 98 km/h, la vitesse retenue lors de la verbalisation sera de 93 km/h.

Généralement, les radars fixes sont signalés en amont de leur position, néanmoins, certains radars fixes ne sont pas signalés.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 2187 radars fixes.

 

Le radar embarqué :

Radar EmbarquéComme son nom l’indique, le radar embarqué est un dispositif de contrôle de la vitesse ou cinémomètre embarqué dans un véhicule des forces de l’ordre.

Ce dispositif a pour but de ne pas être fixe et donc de pouvoir mesurer les excès de vitesse n’importe où sur les routes.

La présence des radars embarqués appelés plus communément « radars mobiles » n’est pas signalée.

De la même façon que les radars fixe, la mesure de la vitesse des véhicules est calculée avec une tolérance de 5% au-delà de 100 km/h et de 5km/h en dessous de 100 km/h. A savoir que lorsqu’un véhicule est flashé à 99 km/h, la vitesse retenue sera de 94km/h.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 751 radars embarqués.

 

Le radar discriminant :

Radar DiscriminantLe radar discriminant est un radar fixe qui identifie les différentes catégories de véhicules. D’une part il fait le distinguo entre un véhicule léger et un poids lourds. D’autre part, il est capable d’identifier le véhicule en infraction d’excès de vitesse lorsque plusieurs véhicules sont sur la même photo.

Comme pour les radars fixes et les radars embarqués, la tolérance de mesure de la vitesse est de 5% au-delà de 100 km/ et de 5 km/h en dessous de 100 km/h. Si votre vitesse est de 75 km/h, la vitesse retenue sera de 70 km/h.

Les radars discriminants ne sont pas tous forcément signalés en amont de leur position.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 221 radars discriminants dont 36 en remplacement de radars fixes.

 

Les radars de tronçon :

Radar de TronçonComme le nom l’indique, le radar de tronçon enregistre la vitesse d’un véhicule sur un tronçon de route, c’est-à-dire entre un point de départ et un point d’arrivée. Il calcule la moyenne de la vitesse d’un véhicule.

Ce calcul est réalisé grâce à un logiciel et des caméras. Le logiciel enregistre la distance parcourue et les horaires de passage grâce aux caméras disposées entre deux points.

Ils sont généralement disposés sur des zones à risques comme de fortes descentes, des grands virages, des tunnels ou des ponts.

Le radar de tronçon est aussi appelé « radar de vitesse moyenne ».

Au 1er octobre 2014, on dénombre 86 radars de vitesse moyenne.

 

Les radars de feu rouge :

Radar de Feu RougeLe radar de feu rouge est disposé, comme son nom l’indique à proximité des feux tricolores. Il enregistre les infractions concernant le non-respect de l’arrêt au feu rouge.

Lorsque le véhicule dépasse la Ligne d’Effet du Feu (LEF) le radar prend une première photo. Lorsque le véhicule continu sa route, le radar prend alors une seconde photo.

Par contre si le véhicule dépasse la Lige d4effet des Feux mais qu’il s’arrête alors la deuxième photo ne sera pas effectuée et le conducteur ne sera pas verbalisé.

Ce dispositif ne comporte aucune signalisation en amont du feu tricolore considérant que le feu en lui-même est déjà un dispositif de signalisation en lui-même.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 712 radars de feu rouge.

 

Les radars mobiles « nouvelle génération » :

Radar Nouevlle GénérationLe radar mobile nouvelle génération appelé « équipement de terrain mobile » est un dispositif qui équipe un véhicule banalisé des forces de l’ordre.

Il permet de contrôler la vitesse des véhicules même lorsque le véhicule équipé d’un flash et d’un système infra-rouge roule.

Bien entendu, ce véhicule n’est en aucun cas signalisé.

La tolérance de contrôle de ce véhicule est plus importante que les autres dispositifs. Elle est de 10 km/h en dessous d’une vitesse mesurée à moins de 100 km/n et de 10% au-dessus d’une vitesse mesurée à plus de 100 km/h.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 159 véhicules équipés de ce dispositif.

 

Les radars de chantier :

Radar de ChantierComme son nom l’indique le radar de chantier est installé à l’abord des chantiers sur les autoroutes ou les routes nationales.

Ce dispositif a été mis en place depuis 2012 et il peut être déplacé en fonction de la situation des chantiers ou doit se passer le contrôle de vitesse.

Il a été mis en place, particulièrement pour protéger le personnel de chantier qui travaille sur la chaussée.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 4 radars de chantier.

 

Les radars de passage à niveau :

Radar de Passage à NiveauLe radar de passe à niveau est installé généralement de part et d’autre d’un passage à niveau. Son fonctionnement est proche du radar de feu rouge à la différence près que ce radar comporte une signalisation orange qui clignote en hauteur.

Le véhicule, lorsqu’il dépasse la Ligne d’Effet du Feu (LEF) est pris en photo, une seconde photo sera prise lorsque le véhicule continue sa route.

Au 1er octobre 2014, on dénombre 58 radars de passage à niveau.

 

Les radars pédagogiques :

Radar PédagogiqueCes radars indiquent aux conducteurs, par un affichage digital, la vitesse à laquelle il roule. Contrairement aux autres types de radars, le radar pédagogique de donne pas lieu à une verbalisation du conducteur même lorsque qu’il dépasse la vitesse limite autorisée.

Généralement, l’affichage de la vitesse du véhicule sur le panneau est accompagné d’un message ou d’un « smiley » indiquant au conducteur qu’il roule en dessus ou au-dessus de la vitesse autorisée.

Ce type de radar est le plus souvent installé en agglomération ou sur les routes en remplacement des panneaux qui annoncent un radar verbalisant.

A ce jour, tous les radars pédagogiques en amont des radars fixes ont été installés.

 

Baisse de la mortalité routière liée à la vitesse :

La baisse de la mortalité routière suit l’abaissement de la vitesse sur les routes. On dénombre une réduction de 66% du nombre de décès sur les routes depuis l’installation des radars en 2002.

 

Sources: Sécurité Routière
Crédit Poto : linternaute.com – montage satgespointspermis.com

Test psychotechique et visite médicale pour repasser le permis de conduire

Le retrait du permis de conduire :

Le retrait de permis de conduire peut s’avérer provisoire ou définitif en fonction de la gravité de l’infraction. Cela concerne différents types :

  • Retrait de permis provisoire ou rétention du permis de conduire
  • Retrait de permis définitif
  • Suspension administrative du permis de conduire
  • Suspension judiciaire du permis de conduire
  • Invalidation du permis de conduire
  • Annulation du permis de conduire

 

La rétention du permis de conduire :

Dans le cadre d’une infraction au code de la route, lors d’un contrôle, les forces de l’ordre ont le droit d’effectuer une rétention du permis de conduire. C’est-à-dire que le conducteur se verra sur le champ retiré son permis par le policier ou le gendarme et qu’il ne pourra donc plus repartir au volant de son véhicule. Ce type de retrait intervient dans les infractions comme par exemple :

  • La consommation de stupéfiants au volant
  • L’état d’alcoolémie au volant supérieur à 0,5g par litre de sang,
  • Dépassement de la vitesse autorisée de plus de 39km/h

Lors de la rétention du permis de conduire, le conducteur se voit remettre un avis de rétention comportant les coordonnées de son permis de conduire et les instructions pour récupérer son permis.

Si le conducteur n’est pas en possession de son permis de conduire au moment de l’arrestation, il devra le restituer au commissariat de police dans les 24h. Dans certains cas grave, les forces de l’ordre peuvent aussi immobiliser le véhicule. La rétention du permis de conduire dure au maximum 72h.

Durant la période de rétention du permis de conduire, le conducteur devra se soumettre aux tests qui devront confirmer son infraction (prise de sang, test de consommation de stupéfiant, …). Si les tests confirment l’infraction, ou si le Préfet ou le Procureur de la République l’ordonne, le permis du conducteur pourra être suspendu. Dans ce cas, la rétention du permis de conduire se transforme en une suspension administrative du permis de conduire.

Dans d’autres cas d’infraction plus grave tel que les grands excès de vitesses, le refus de se soumettre aux dépistages, accident corporel responsable grave, délit de fuir, etc…, le juge peut ordonner la suspension du permis du conducteur. Dans ce cas, nous avons à faire à une suspension judiciaire du permis de conduire.

Dans le cas de la suspension judiciaire du permis de conduire, le conducteur peut demander au juge un permis blanc lui permettant d’utiliser son véhicule à des heures précises et uniquement pour un usage professionnel. L’octroi du permis blanc étant aujourd’hui extrêmement rare, voire impossible.

Dans ce type de suspension, le conducteur sera dans l’obligation de passer une visite médicale, voire un test psychotechnique à ses frais pour retrouver l’usage de don permis de conduire.

Attention, si vous continuez à conduire malgré une rétention de permis, vous risquez une amende de 4500€ assortie d’une peine de prison de 2 ans.

 

Le retrait de permis définitif :

Dans les cas les plus graves, le retrait de permis de conduire peut s’avérer définitif. Dans ce cas, le conducteur se verra dans l’obligation de repasser son permis de conduire. Avant de repasser son permis de conduire, le contrevenant devra passer une visite médicale et un teste psychotechnique auprès d’un organisme agréé par l’Etat pour prétendre à repasser l’examen théorique et/ou pratique du permis de conduire.

 

L’invalidation du permis de conduire :

L’invalidation du permis de conduire est la résultante d’un permis ne comportant plus de points. Une solde de points nul entraîne donc une invalidation du permis.

C’est par exemple le cas d’un jeune conducteur possédant un permis probatoire comportant 6 points qui commet une infraction donnant lieu au retrait de ces 6 points.

C’est aussi, bien sûr, le cas d’un conducteur qui au fil des infractions qu’il a commis, a perdu la totalité de ses points.

Dans les deux cas, le Ministère de l’intérieur informe le conducteur par lettre recommandée comportant la référence Lettre 48SI qu’il doit restituer son permis de conduire dans les 15 jours à réception de ce courrier.

 

L’annulation du permis de conduire :

annulation du permis de conduire

L’annulation du permis de conduire est généralement une décision judiciaire. Elle est généralement ordonnée par le Préfet ou par un juge. Elle est généralement prononcée lors de cas graves et de récidive à des infractions au code de la route telles que conduite en état d’ivresse, grand excès de vitesse, homicide involontaire, etc…

L’annulation du permis de conduire peut intervenir même lorsque le solde de points du permis de conduire est supérieur à zéro.

 

Conduire sans permis :

Les chiffres de la Sécurité Routière ne cessent de grimper quant aux nombres de personnes qui roulent sans permis de conduire. Que ce soit le cas d’un échec au permis de conduire, de l’invalidation du permis ou de la suspension définitive du permis, bon nombre de conducteurs conduisant actuellement dans permis.

Sans permis, veut aussi dire sans assurance !

Ces conducteurs sans permis risquent une amende de 15000€ assortie d’une peine de prison d’un an. Le véhicule lors d’un contrôle routier peut être immobilisé et mis en fourrière.

Pour les conducteurs étant sous le coup d’une annulation ou d’une invalidation de permis, ceux-là risquent une amende de 4500€ assortie d’une peine de prison de 2 ans.

Pour ceux qui veulent continuer à rouler sans permis, il reste l’alternative de rouler avec des véhicules adaptés qui ne nécessitent pas de permis de conduire (cyclomoteur, voiturette, voiture électrique,…) voir l’article sans permis on peut conduire ?

Dans le cadre d’un permis annulé ou d’un permis suspendu définitivement, vous devez passer par des étapes obligatoires avant de repasser votre permis de conduire. Attention, dans le cadre de la rétention du permis de conduire ou du retrait de permis provisoire, cette démarche ne s’applique pas.

Pour repasser son permis de conduire, deux étapes sont donc obligatoire :

  1. Passer une visite médicale
  2. Passer des tests psychotechniques

 

Visite médicale :

visite médicale

Lorsque le conducteur a commis plusieurs infractions au code de la route, la visite médicale est régie par la préfecture.

Vous pouvez passer une visite médicale auprès d’un médecin généraliste. Mais attention, ce médecin devra impérativement posséder un agrément préfectoral l’autorisant à effectuer des visites médicales dans ce cadre. La liste des médecins agréés est disponible en préfecture.

Lorsque le conducteur a commis des infractions liées à l’alcoolémie ou à l’usage de stupéfiant, il devra passer sa visite médicale auprès de la commission médicale primaire.

Cette commission médicale primaire est généralement composée de médecins mandatés par le Préfet qui ont suivi une formation spécifique à l’INSERR (Institut National de Sécurité Routière et de Recherche) leur permettant d’exercer ce type de consultation. Renseignez-vous auprès de votre préfecture pour obtenir un rendez-vous.

La visite médicale préalable à un nouvel examen du permis de conduire permet de s’assurer d’une part que le conducteur ne souffre d’aucune maladie incompatible avec la conduite et que d’autre part, il possède toutes les facultés à répondre efficacement à des situations de conduite en effectuant des tests sensoriels.

Pour emmètre un diagnostic, le médecin peut s’appuyer sur des examens complémentaires qu’il pourra demander, si nécessaire, à un confrère spécialiste ou à un laboratoire d’analyse.

Au terme de cette visite médical, le médecin délivre au conducteur un avis médical dont un double est envoyé au service des permis de conduire de la préfecture

Pour passer une visite médicale préalable à un nouvel examen du permis de conduire, vous devez fournir les éléments suivants :

  • Un imprimé Cerfa N° 14801*01 appelé « PERMIS DE CONDUIRE – AVIS MÉDICAL » que vous pouvez télécharger ICI
  • Une copie de votre pièce d’identité en cours de validité
  • Un copie de votre permis de conduire ou la copie de l’invalidation ou de la suspension du permis, ou encore une copie de la décision de justice « référence 7 *»
  • 3 photos d’identité
  • Une enveloppe timbrée à votre adresse

Lors de votre visite médicale, munissez-vous éventuellement de votre dossier médical personnel.

Attention, la visite médicale s’effectue avant les tests psychotechniques.

 

Les tests psychotechniques :

Les tests psychotechniques sont organisés par des organismes agréés par la préfecture suivant un programme bien établi. Ils se déroulent sous la responsabilité d’un psychologue. Cette séance de tests dure environ une heure au cours de laquelle le conducteur suivra les étapes suivantes :

Une entré en matière consistant en u entretien préalable avec le psychologue permettant de faire connaissance, de connaître votre vécu d’automobiliste et de comprendre de ce que vous avez vécu pour être aujourd’hui présent à cet entretien.

Toujours avec le psychologue, vous suivrez des exercices spécifiques permettant de mesurer vos capacités de réaction et votre rapidité.

Dans la plupart des cas, les résultats des tests seront immédiats. Néanmoins, généralement, un compte-rendu par email vous parvient dans les 72 heures.

 

Repasser le permis :

Après avoir passé votre visite médicale et vos tests psychotechniques et que les deux ont été concluant, vous devez maintenant entrer dans les démarches pour repasser cotre permis de conduire. Vous devez donc vous inscrire dans une auto-école afin de repasser l’examen du permis de conduire.

Pour vous inscrire dans une auto-école, vous aurez besoin de :

  • La notification de votre aptitude et le certificat médical d’aptitude original qui vous ont été adressés par la préfecture.
  • 2 Photos d’identité,
  • La copie de votre pièce d’identité en cours de validité,
  • La notification référence 7 remis par la préfecture ou le récépissé réf 44 (remis lorsque vous avez restitué votre ancien permis de conduire lors de son invalidation pour solde nul)

Vous avez la possibilité de vous inscrire dans une auto-école ou de repasser le permis de conduire en candidat libre. Néanmoins, même si vous obtenez votre nouveau permis de conduire, vous ne pourrez reconduire qu’au terme de la période de retrait de votre permis.

Si vous ne repassez que l’examen théorique du permis de conduire (épreuve du code de la route) vous n’aurez pas à apposer le « A » des jeunes conducteurs sur votre véhicule. Dans le cas où vous repasser l’épreuve théorique et l’épreuve pratique du permis (conduite) vous aurez l’obligation d’apposer le « A » des jeunes conducteurs et de respecter les limitations de vitesse inhérentes à votre statut de « nouveau » jeune conducteur.

Il est évident que plutôt de rouler sans permis de conduire, pour ceux qui en ont encore la possibilité, mieux vaut repasser son permis de conduire. Cela évitera de faire prendre des risques inconsidérés, non-seulement au conducteur sans permis mais aussi aux autres usagers, particulièrement en cas d’accident.

* La lettre référence 7 est un courrier envoyé au conducteur l’informant de la décision de justice qui concerne son annulation de permis. A réception de ce courrier, le conducteur ne peut plus conduire et doit restituer son permis.

 

 

Téléchargez les formulaires utiles pour repasser votre permis de conduire :

Cerfa 14880*01 « PERMIS DE CONDUIRE – AVIS MÉDICAL »

Notice explicative relative au Cerfa 14880*01

Cerfa 14948*01 « DEMENADE DE PERMIS DE CONDUIRE – FORMAT DE L’UNION EUROPÉENNE »

 

 

Sans permis on peut conduire ?

Sans permis, que peut-on conduire ?

Certaines situations critiques comme la perte du permis de conduire vous mettent dans des situations difficiles, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Néanmoins il existe des alternatives en termes de véhicules que vous pouvez malgré tout conduire sans permis de conduire.

Bien entendu, le fait de pouvoir conduire sans permis est directement lié à votre âge.

 

Voiturettes ou mini-voiture :

Sans permis de conduire, vous pouvez conduire une voiturette dont la cylindrée est inférieure à 50 cm3 dont la vitesse maximum est limitée à 45 km/h à condition d’être né avant le 31 décembre 1987.

voiturette sans permis

Comme pour les cyclomoteurs, si vous êtes né après le 1er janvier 1988, vous devrez être titulaire du BSR (Brevet de sécurité routière).

RENAULT TWIZY - PHASE 1 - SERIE LIMITEE SPORT EDITION

Pour les jeune qui atteindrons 16 ans cette année, ils devront passer le permis de conduire catégorie AM pour conduite une voiturette.

 

Cyclomoteurs :

Sans formalité et donc sans permis de conduire, vous pouvez conduire un cyclomoteur de 50 cm3 ou 4 kW à condition d’être né avant le 31 décembre 1987.

Cyclomoteur scooter

Par contre, si vous êtes né après le 1er janvier 1988, vous devrez avoir un soir le permis de conduire, soit le BSR (Brevet de Sécurité Routière) ou équivalent.

Un jeune qui atteint 14ans cette année devra maintenant être titulaire du permis de conduire catégorie AM qui remplace le BSR.

Voiture électrique :

Vous pouvez aussi conduire une voiture électrique dont la puissance n’excède pas 1kW (1,34 cv) sans permis de conduire et ce, quel que soit votre âge.

 

Véhicules agricoles :

Le véhicule agricole est une alternative inappropriée pour des déplacements réguliers lorsqu’on n’a pas ou plus son permis de conduire. Néanmoins, si vous avez plus de 16 ans vous pouvez conduire un véhicule agricole ou un tracteur à condition que le tracteur n’excède pas une vitesse maximum de 45 km/h ou 25 km/h pour les véhicules agricoles autotractés.

tracteur véhiclue agricole

Attention, la conduite d’un véhicule agricole en dessus de 16ans est punie d’une amende de 4ème catégorie d’un montant de 750€.

 

Assurance :

Dans tous les cas d’une conduite d’un véhicule qui ne nécessite pas le permis de conduire, vous devez malgré tout être en possession d’une assurance du véhicule et ne pas être sous le coup d’une condamnation vous interdisant de conduire ce type de véhicule.

 

Rappel :

Le fait de conduire sans permis une véhicule nécessitant un permis de conduire est passible de 15 000€ d’amende pour ceux qui n’ont jamais passé le permis et de 4500€ d’amende pour ceux dont le permis a été annulé, invalidé ou suspendu.

 

 

 

 

13.5 millions de points de permis de conduire retirés en 2013

L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière a publié le bilan 2013 du comportement des usagers de la route. Le bilan annonce 23.9 millions de contraventions établies, 579 000 délits constatés mais surtout 13.5 millions points retirés en 2013. Ce dernier chiffre est en baisse par rapport à 2012 (-5 %). Voici un résumé de ce bilan de la sécurité routière pour l’année 2013.

appel de l'invalidation du permis de conduire

Des contraventions en baisse mais des délits en hausse.

Après une augmentation en 2012, le nombre de contravention a diminué sur 2013 demeurant malgré tout au-dessus du chiffre constaté en 2011. En dépit de cette baisse, le nombre de délits constatés en 2013 est, quant à lui, en hausse de5%. Ce sont principalement l’alcoolémie, les délits de fuite et défaut de permis de conduire et défaut d’assurance qui sont concernés.

Les principales causes de retrait de points de permis de conduire.

Parmi les principales causes de retrait de points de permis de conduire, la vitesse reste une problématique majeure. Ainsi, 7.7 millions de points ont été retirés en raison d’excès de vitesse. 76.6% de ces points retirés l’ont été pour des excès de moins de 20 km/heure. On enregistre cependant une hausse du nombre de points retirés pour des excès de vitesse de plus de 50km/h : +5%.

Le non-respect des règles de circulations arrive en seconde place avec 4.2 millions de points retirés pour cette raison. A noter qu’1.3 millions de points ont été retirés en raison de l’usage d’un téléphone tenu à la main en conduisant, c’est devenu la première cause de retrait de points, hors contrôle radars vitesse et feux.

Des points perdus mais 12 points retrouvés pour certains !

Si de nombreux points ont été retirés, certains permis de conduire ont aussi récupéré leur capital de points initial. Ainsi, 7.5 millions d’usagers ont bénéficié de la récupération du capital de 12 points sur leurs permis de conduire. Un chiffre en hausse. Le bilan ne tient pas compte des personnes qui ont récupéré des points (sans recouvrir leur capital initial) via un stage de récupération de points, par exemple.

Permis de conduire invalidés

85 189 permis ont été invalidés en 2013 dont 16 758 permis probatoires. Ce chiffre est en baisse de 5% par rapport à 2012. Un chiffre qui peut encore plus baisser en optant pour un stage de récupération de point avant d’atteindre le solde nul, responsable de l’invalidation de permis de conduire !

Source : Sécurité Routière

Rétrospective des campagnes de sécurité routière les plus chocs de l’été

L’été est synonyme de grands départs sur les route avec un risque d’accidents accru. Chaque année différents moyens sont mis en œuvre pour sensibiliser les vacanciers-automobilistes aux dangers de la route. Retrouvez une petite rétrospective des campagnes de l’été.

Trop vite, Trop tard, la campagne choc de l’été

Apparue avant le week-end du 14 Juillet, cette campagne est au cœur du dispositif de communication de la Sécurité Routière pour cet été 2014. Avec une vidéo présentant un couple de parents en train de rassurer leur enfant avant un choc violent dû à la vitesse alors que le temps s’est figé, la Sécurité Routière a décidé cet été de cibler, la vitesse, principale cause d’accident de la route.

Assortie d’un slogan « On ne regrette de rouler vite que lorsqu’il est trop tard », la vidéo met en garde les automobilistes contre les dangers de la vitesse. Cette campagne est assortie d’une campagne d’affichage sur le réseau routier secondaire qui reprend l’image de la même famille avec les mots « trop vite » et « trop tard ».

Cette campagne est directement inspirée d’une campagne proposée en Nouvelle-Zélande ; Le film mettait en scène les 2 conducteurs impliqués dans l’accident en train de faire le détail de leurs erreurs avant de remonter dans leurs véhicules pour la collision :

Les Transformers sauvent le monde, SAM sauvent ses potes

En parallèle, SAM a repris du service pour l’été afin de sensibiliser les jeunes aux conduites à risque. « SAM c’est celui qui ne boit pas » comme l’indique le slogan. Ce personnage anonyme, c’est celui qui se porte volontaire pour ne pas boire et ramener ses amis en toute sécurité après une fête. Déjà bien connu du grand public, il a refait une apparition sur grand écran à l’occasion de la sortie du film Transformers en Juillet, avec une vidéo ciblée en rapport avec le film.

Des campagnes à travers le monde

D’autres campagnes choc sont apparues cet été dans le monde entier.

Cette campagne irlandaise a particulièrement touchée car elle met en scène une classe de jeunes enfants.

Cette campagne d’affichage thaïlandaise avec des photos de Leo Burnett a divisé :

Leo-Burnett-3
Leo-Burnett-2
Campagne thaïlandaise Leo Burnett

Ou enfin, cette campagne originale de Volkswagen à Hong Kong où la marque a piégé les spectateurs d’un cinéma en les sensibilisant à l’utilisation du téléphone en conduisant.

Qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous ces campagnes utiles ou impactantes ? Quels moyens vous paraissent les plus efficaces pour limiter les risques d’accidents sur les routes ?