Opter pour la location de voiture entre particuliers communautaire

Vous possédez une voiture mais elle reste au garage toute la semaine ? Vous souhaitez louer une voiture pour quelques jours, mais votre budget est assez serré ? Pourquoi ne pas tenter l’aventure de la location entre particuliers ? Plus souple que la location professionnelle, découvrez une solution gagnant-gagnant pour les propriétaires de véhicules qui roulent peu et les locataires ! Nous avons rencontré Deways, l’un des sites spécialistes de la location de voiture entre particuliers, qui a répondu à 3 questions sur son service.

Location de voitures entre particuliers

En quoi votre service constitue une solution intéressante pour les 2 parties ?

Nous proposons en fait un concept simple à tous ceux qui souhaitent vivre une expérience de location de voiture simple et conviviale, pour partir une journée, un weekend ou pour les vacances,

En profitant d’une solution entre particuliers, sans frais de fonctionnement, le locataire peut voyager en voiture pour 2 à 3 fois moins cher qu’en passant par un professionnel! En outre, il n’est pas tributaire d’une agence de location. Les conditions pour récupérer et rendre la voiture sont fixés entre les 2 particuliers, en profitant d’un lieu d’échange qui arrange chaque partie. Il faut aussi savoir que nous sélectionnons les propriétaires et faisons en sorte que les échanges se passent le mieux possible.

De son côté, un particulier propriétaire de voiture peut via notre site louer sa voiture à des personnes pour quelques heures, à la journée ou quelques jours, tout en gagnant en moyenne 300 à 500€/ mois. Si, une voiture dort en général sur le parking 23 heures sur 24, tout ce temps peu désormais servir à rentabiliser les dépenses liées à celle-ci et mieux amortir son achat.

 

En quoi votre solution est-elle plus originale que les autres ?

Nous souhaitons offrir une véritable expérience à nos utilisateurs. Au-delà de la simple mise en relation, le site fonctionne par affinité, en offrant la possibilité de gérer ses contacts à l’image d’un réseau social. Ainsi le site met en relation les utilisateurs selon leur degré d’affinité : amis, collègues, voisins ou centres d’intérêt communs. L’intérêt est ainsi de pouvoir se constituer facilement un cercle de propriétaires et/ou de locataires en qui vous avez confiance et qui seront ravis de renouveler les locations avec vous. Le bénéfice est également appréciable pour les conducteurs qui pourront conjuguer location de voiture pas cher et belle expérience de rencontre.

Nous offrons aussi aux propriétaires absents sur du long terme de gérer pour eux la location de leur véhicule. Vous partez en voyage ? Même pendant ce temps d’absence votre voiture peut être louée ! Ce qui peut constituer un bon moyen de rembourser une part des dépenses du voyage !

Enfin, chaque location de voitures entre particuliers est entièrement couverte par notre plateforme grâce à un partenariat avec la MACIF.

 

Quelle astuce utile pourriez-vous donner à nos lecteurs ?

Vous avez perdu tous vos points de permis et êtes sous le coup d’une procédure d’invalidation de permis ? Pourquoi ne pas mettre à profit les 6 mois où vous vous retrouvez dans l’incapacité de conduire ? Nous pouvons faire rouler votre voiture et rentabiliser ce temps. En mettant votre voiture en location auprès de particuliers, vous pourrez toucher un peu d’argent en attendant de pouvoir reconduire à nouveau et ainsi couvrir les frais de transport que cela peut engendrer !

Tout savoir sur la taxe de renouvellement du permis de conduire

Depuis le 1er Septembre, le renouvellement de votre permis de conduire est payant. Ainsi, si vous perdez ou vous vous faites voler votre permis, vous devrez vous acquitter d’une taxe de 25€ pour obtenir son renouvellement. Ce timbre fiscal ne sera pas à fournir dans d’autres cas de renouvellement ou dans le cas d’une première demande de permis. Voici quelques éléments à savoir sur cette nouvelle taxe.

Renouvellement du permis de conduire

Pourquoi cette taxe sur le renouvellement du permis de conduire ?

La raison principale est assez simple : renflouer les caisses de l’État ! Selon le gouvernement ce ne seraient pas moins de 400 000 demandes de renouvellement de permis suite à un vol ou une perte de permis qui seraient envoyées chaque année. Grâce à cette taxe, l’État pourrait ainsi gagner 10 millions d’euros et financer le nouveau format du permis de conduire. Cette décision n’est pas sans rappeler celle de 2009 portant sur une taxe similaire en cas de renouvellement d’une carte d’identité perdue ou volée.

Les régions peuvent aussi demander une taxe pour produire votre nouveau permis de conduire qui s’ajoute à celle de l’État. C’est le cas pour l’Outre-Mer avec une taxe qui varie de 53 à 69€, mais aussi en métropole en Poitou-Charentes (25€), Limousin (27€) et en Corse (33€).

Comment s’acquitter de cette taxe ?

Depuis le 1er Septembre, vous devrez remplir comme avant une déclaration de perte ou de vol et la compléter avec un timbre fiscal d’une valeur de 25€. Le timbre fiscal s’achète dans un bureau de tabac ou un guichet du Trésor Public. Ce sont les seuls organismes habilités à vous délivrer des timbres fiscaux.

Votre demande complète avec le timbre fiscal doit ensuite être déposée en Préfecture ou Sous-préfecture pour son traitement.

Dans quels cas peut-on ne pas la payer ?

La loi précise que seules les personnes qui ne seront pas en mesure de présenter leurs permis de conduire à la préfecture au moment de renouveler celui-ci devront s’acquitter de cette taxe de renouvellement de permis. Ainsi, seules les personnes ayant égaré leur permis ou se l’étant fait volé seront concernées.

Dans le cas où vous avez simplement besoin de le faire renouveler et que vous êtes en possession de l’ancienne version ou en cas de 1ère demande, vous serez exemptés de cette taxe. Il n’existe pas d’autres exceptions au règlement de celle-ci.

Les pneus, un élément indispensable de la sécurité au volant

Outre le moteur et le volant, la voiture dispose d’un élément indispensable à sa motricité et à notre sécurité : les pneumatiques. Éléments de transmissions essentiels des forces entre le moteur et la route permettant ainsi à un véhicule de rouler.

Pneumatiques

Fabrication d’un pneumatique :

La fabrication d’un pneu est un processus complexe utilisant un grand nombre de matières premières. C’est un savant dosage de gommes qui permet  d’obtenir des caractéristiques optimales d’adhérence et de résistance.

 

Un élément de sécurité incontournable :

La zone de contact entre la route et le pneumatique est très réduite, à peine quelques centimètres carrés. C’est cette zone qui est garante de votre sécurité, de votre confort et qui vas aussi déterminer votre niveau de consommation de carburant liée à la transmission de la motricité du véhicule. Elle est l’élément de transmission des forces générées par le véhicule, par le moteur en cas d’accélération ou par les freins en cas de freinage.

 

Savoir lire les indications sur un pneu :

Il existe 8 indications composant la référence d’un pneumatique :

  1. La marque,
  2. Le modèle,
  3. La largeur,
  4. La hauteur,
  5. La carcasse radiale,
  6. Le diamètre de la jante,
  7. L’indice de charge,
  8. L’indice de vitesse

lecture pneumatique

Les indices de charge et de vitesse sont des critères que vous devez impérativement respecter en choisissant ces critères en accord avec les spécifications du constructeur automobile. Vous pouvez, bien entendu, choisir des critères supérieurs aux normes homologués constructeurs mais en aucun cas inférieurs. Ces critères seront vérifiés lors d’un contrôle technique ou par votre assurance lors d’un sinistre.

L’UTQG : Uniform Tire Quality Grading :

UTQG

l’UTQG est une indication portée sur le flanc du pneumatique d’une voiture de tourisme, cette indication n’est pas mentionnée sur le pneu neige ou sur les pneus de 4×4. Cette norme nous vient directement des États-Unis, en corrélation avec le département des transports américain. Elle comprend 3 indications :

  1. L’indice d’usure de la bande de roulement entre 60 et 620 (620 étant la meilleure résistance à l’usure)
  2. L’indice d’adhérence sur sol mouillé entre A et C (A étant la meilleure adhérence)
  3. L’indice de résistance à la montée en température du pneu entre A et C (A étant la meilleure résistance et C le minimum imposé par la norme)

 

Contrôler l’usure d’un pneumatique :

Le contrôle principal est celui de la profondeur des sculptures du pneu. La profondeur minimale ne doit pas être inférieure à 1,6mm. En deçà de cette tolérance, le niveau d’adhérence est fortement dégradé et il convient dans ces circonstances de changer rapidement votre pneumatique car il en va de votre sécurité. En effet, l’adhérence d’un pneumatique garanti des distances de freinage optimales. C’est l’élément du véhicule qui transmettra la force de freinage entre les freins du véhicule et la route. Si la bande de roulement est fortement dégradée, la transmission du freinage se fera affaiblie, particulièrement sur route mouillée et votre distance de freinage va donc augmenter. Vérifiez régulièrement l’état de surface de vos pneus et consultez un professionnel si vous remarquez une usure anormale.

 

Équilibrage des pneumatiques :

L’équilibrage de pneu est un élément important pour lui conserver une bonne longévité. L’équilibre permet d’éviter les vibrations transmises à la direction et donc d’éviter les tremblements du volant de la voiture. D’autre part, un mauvais équilibrage aura pour effet une usure prématurée et irrégulière du pneu.

 

Géométrie des roues du véhicule

La géométrie du train avant et arrière du véhicule est un élément important quant à garantir là aussi une motricité et une adhérence optimale des pneumatiques. Un bon parallélisme des roues permettra une tenue de route optimale, une sensible économie de carburent et une usure normal des pneumatiques.

 

Quand dois-je remplacer mes pneumatiques?

  • Quand la profondeur des sculptures est inférieure ou égal à 1,6 mm
  • Quand le pneumatique comporte une usure anormale, dans ce cas il convient de faire vérifier les éléments de géométrie du véhicule par un professionnel.
  • Au delà de 10ans, quel que soit l’usure de vos pneus, il vaut mieux les changer.

Au delà de 5 ans d’âge, il convient de faire vérifier vos pneumatiques par un professionnel tous les ans.

 

Affichage obligatoire des performances du pneu :

Comme pour le bilan énergétique d’un appartement ou d’une maison et l’étiquetage des véhicule neuf, l’étiquette du pneumatique concernant ses performances est obligatoire depuis le 1er novembre 2012.

Etiquetage obligatoire des pneumatiques

  • Résistance au roulement (indication liée à la consommation de carburant), plus la résistance est importante et plus la consommation sera élevée. Cet indice est classé en 7 catégories de A à G, A étant la meilleure performance :
  • Adhérence sur sol mouillé (indication liée aux distances de freinage) classé de A à G, A étant la meilleure adhérence,
  • Bruit généré par la bande de roulement en décibels (utile pour le confort, particulièrement lors de longs trajets).

Les critères comme la résistance à l’usure, ou l’indice d’adhérence sur sol sec ou encore la résistance à l’aquaplaning ne sont malheureusement pas affichés sur cette étiquette.

 

Permutation des pneumatiques :

Pour assurer une longévité supplémentaire et une uniformité de l’usure de vos pneumatiques, vous pouvez procéder à la permutation des pneus de votre véhicule.

  • Pour les véhicules à traction avant vous avez la possibilité de permuter comme indiqué sur la figure A ou de les croiser comme indiqué sur figure D
  • Pour les véhicules à 4 roues motrices ou à propulsion arrière, permutez comme indiqué figure B ou en croix comme la figure D
  • Dans le cas de pneumatiques directionnels procédez comme indiqué figure E
  • Pour des pneus non directionnels mais de tailles différentes entre l’avant et l’arrière respectez la figure C
  • Enfin pour des pneus asymétriques dont vous voulez changer le sens de roulement suivez la figure E

 

permutation pneumatique

Pression des pneumatiques:

Généralement, la pression idéale des pneus est fournie par le constructeur du véhicule. Cette pression a une relation de cause à effet direct d’une part dans la longévité du pneu liée à son usure mais aussi à la consommation de carburant. Des pneus sous-gonflés aurons pour effet une usure anormale de l’extérieur et une consommation supérieure à la normale due  au frottement plus important de la bande de roulement qui peut parfois atteindre un plein de carburant par an.

Naturellement le pneu perd 0,1 bar par mois. Pensez à vérifier la pression de vos pneus régulièrement, particulièrement lorsque vous devez effectuer un long déplacement et que votre voiture sera chargée plus qu’à l’habitude. Faite ce contrôle de pression avant d’effectuer le trajet lorsque les pneus sont encore froid. Lors d’un long trajet, le contrôle sera faussé car les pneus auront chauffés et la pression sera erronée par le phénomène de dilatation de l’air qu’il contienne.

usure pneumatique

Pneus hiver :

La différence entre les pneus toutes saisons et les pneus hiver est constituée par la différences des gommes qui les composent et par leurs sculptures extérieures. Un pneu-hiver sera plus tendre et comportera des lamelles qui permettront une meilleure adhérence sur un sol froid, neigeux ou verglacé. Des pneus-hiver pourront réduire la distance de freinage d’environ 10 mètres à 50 km/h sur sol glissant.

Attention, lorsque vous décidez de passer en pneus hiver, chaussez les 4 roues de votre voiture au minimum.

Ne tardez pas trop dans la saison pour commander vos pneus hiver car souvent, une fois la saison démarrée, la pénurie de pneus-hiver se fait sentir.

 

Stockage des pneumatiques :

Certains automobilistes prévoyants stocke leur pneus neige en attendant le montage d’hiver ou inversement pour les pneumatiques normaux pendant l’hiver. Dans ce cas, il convient de respecter des consignes de stockage pour garantir la bonne conservation des pneumatiques. Évitez le stockage dans un endroit mal aéré, proche d’une source de chaleur, ou encore proche d’un stockage d’hydrocarbure susceptible d’altérer la composition de la gomme des pneus.

Morts sur les routes : l’hécatombe en Juillet 2014.

L’été meurtrier, voilà un qualificatif qui colle bien au mois de Juillet qui se termine. On a vu défiler aux informations ces dernières semaines différentes collisions plus meurtrières les unes que les autres, un accident dans l’Aube mais aussi dans l’Ain, une voiture dans la Saône à Lyon, un accident sur le périphérique lyonnais incluant 5 camions, une collision frontale dans le Doubs, les accidents mortels se sont enchaînés sur l’ensemble du territoire. Après un constat d’augmentation du nombre de morts sur les routes sur les 6 premières mois de 2014, Juillet devrait constituer le point d’orgue de cette situation.

été meurtrier juillet 2014

 

Un bilan incomplet mais déjà alarmant.

Si les chiffres ne sont pas encore établis par la Sécurité Routière, le président du Conseil national de la Sécurité Routière annonce déjà que ceux-ci seront mauvais. Avec un bilan à mi-année qui affiche déjà 1529 morts, cela n’est pas sans poser question et surtout remettre en question les mesures mises en place. Qu’il s’agisse des mesures répressives, éducatives ou de communication, rien ne semble agir sur les automobilistes.

Bilan sécurité routière alarmant juillet 2014

Difficile d’avoir du recul sur les causes de ces accidents mais il semble urgent de les identifier et de proposer des réponses adaptées. A priori, la vitesse, et notamment sur les axes secondaires de circulation, est parmi les principales causes. L’usage de stupéfiants prend aussi de l’ampleur. Mais si les causes sont souvent multiples et impliquent la responsabilité de l’automobiliste, il est aussi possible d’envisager des pistes complémentaires pour agir sur ces chiffres.

 

Rechercher d’autres solutions.

Outre les diverses campagnes de communication ou de répressions qui vont certainement être intensifiées sur les mois à venir, cette hécatombe de l’été fait aussi réfléchir à d’autres pistes d’amélioration. Il pourrait être intéressant, en parallèle de ces actions, de réfléchir à la sécurisation de nos routes. Cela ne doit pas constituer une alternative à la responsabilisation du conducteur mais plutôt un complément, qui permettrait en cas d’erreur de la part du conducteur de limiter les dégâts.

L’éclairage des routes, le renfort des barrières centrales sur les routes pour éviter les chocs frontaux, autant de points d’amélioration de nos infrastructures qui pourraient les rendre plus sécurisantes en cas de faute des usagers et accompagner la diminution du risque d’accident grave ou mortel sur nos routes.

Source : https://www.dna.fr/faits-divers/2014/07/29/l-hecatombe-sur-les-routes-en-juillet

Personnes Agées et conduite : faut-il un test ?

De récents débats relancent la question des seniors et de la conduite ainsi que la question d’un test d’aptitude à la conduite pour cette tranche de la population. L’Enquête Nationale des Transports et Déplacements produite en 2008 comptait 8 millions de conducteurs dits âgés pour lesquels la voiture constituait le moyen de transport privilégié. Bien que moins victimes d’accidents de la route que d’autres tranches de la population, le nombre de personnes âgées n’en demeure pas moins en constante évolution : comment gérer la problématique des conducteurs âgés ?

 

Sénior au volant

 

Seniors sur la route = danger ?

Contrairement aux idées reçues les plus de 65 ans sont en réalité moins impliqués dans des accidents de la route que les autres tranches d’âges. Par contre, les accidents qui les touchent sont plus souvent mortels car leur santé est plus fragile.

danger sénior sue la route

Selon l’Association Prévention Routière, on dénombre 745 tués sur les routes chez les 65 ans et + contre 1909 chez les 25-64 ans. Parmi les 745 tués sur la route, 50% étaient en voiture et 35% piétons. Les déplacements en voiture constituent donc un risque mortel important pour les personnes âgées, mais plus du fait de leur fragilité que de leur inaptitude à conduire.

Toutefois, de récentes affaires reposent la question de la prise en charge des conducteurs séniors. Un octogénaire est en ce moment jugé pour avoir causé la mort d’un motard. Après des tests psychiatriques, il a été décrété, qu’il n’était pas responsable pénalement car incapable de discernement. C’est cette question de la capacité de certaines personnes âgées qui interroge aujourd’hui sur la nécessité d’un suivi en amont.

 

 

Tests et visites médicales : les meilleures solutions ?

Aujourd’hui 11% de la population a plus de 60 ans, ils seront 22% en 2050. Tous les seniors ne doivent pas être considérés comme des dangers potentiels sur la route, mais les caractéristiques propres au vieillissement (diminution possible des capacités physiques ou cognitives) doivent être prises en compte dans le meilleur intérêt de tous.

visite médicale sénior

Contrairement à plusieurs pays européens, en France on n’exige pas de contrôles obligatoires et réguliers pour mesurer l’aptitude à conduire. Toutefois, l’article R.221-14 du code de la route prévoit qu’il est possible de faire un signalement à la gendarmerie ou au Préfet pouvant entraîner, un examen médical, ainsi qu’une suspension, provisoire ou non du permis de conduire. Mais comment demander aux familles de signaler leurs propres parents ?

La conduite mobilise de nombreuses capacités perceptives, motrices et cognitives avec bien souvent des doubles tâches à effectuer. Le vieillissement a forcément des incidences sur ces capacités. On peut ainsi parfois observer un déclin des capacités motrices, visuelles ou des troubles cognitifs qui peuvent se traduire par des troubles de l’attention ou des temps de réaction allongés.

La plupart des seniors ont bien conscience des évolutions physiques et une grande majorité modifie sa pratique de la conduite en conséquence. On observe d’ailleurs que sur 62% des personnes âgées entre 65 et 74 ans ayant un permis de conduire, 49% conduisent mais quand on passe aux plus de 74 ans : 47% sont titulaires d’un permis de conduire mais 29% seulement conduisent. Il semble donc qu’une prise de conscience des limites de l’âge se fasse naturellement.

La difficulté majeure se pose surtout au niveau des problèmes cognitifs. Dans ces cas, les personnes n’ont bien souvent pas conscience de la dégradation de leur état. D’où l’intérêt d’une visite médicale permettant de dépister ces situations.

Un arrêté du 31 août 2010 précise à ce titre déjà aux médecins, la liste des états de santé entraînant une incompatibilité avec la conduite : altérations visuelles, pathologies cardio-vasculaires, métaboliques ou pneumologiques, atteintes de l’appareil locomoteur, pratiques addictives… Dans le cas où le médecin détecterait cela chez un patient, il doit lui demander d’arrêter de conduire. Toutefois cela est soumis à la condition que le patient soit suivi régulièrement, d’où l’idée d’un suivi obligatoire.

Au Danemark, le dépistage est obligatoire avec un retrait de permis pour les personnes qui auraient échoué mais pour autant le nombre d’accident ne diminue pas. La visite médicale, bien que nécessaire pour dépister certaines pathologies qui empêcheraient le bon discernement du conducteur âgé, ne semble donc pas être la clé pour diminuer les accidents des seniors. Le dépistage médical est important mais c’est en réalité le suivi médical de n’importe quelle personne vieillissante, automobiliste ou non, qui est indispensable.

 

 

D’autres pistes.

Conduire constitue aussi un ancrage dans la vie sociale pour les populations âgées, il est donc nécessaire de trouver un moyen de maintenir sur la route ceux qui en sont capables, tout en évitant la multiplication des risques d’accident.

piste amélioration conduite sénior

Avant la question de l’incidence de l’âge sur la conduite, c’est l’évolution du code de la route qui doit être au cœur des interrogations. Plutôt que de stigmatiser la population senior, il serait intéressant de commencer par envisager la mise en place de tests ou stages de remise à niveau de manière régulière sur le parcours du conducteur ne serait-ce que pour être en cohérence avec l’évolution des règles de conduite. Cette question est d’ailleurs en débat avec le nouveau permis qui pourrait être valable 15 ans avec l’obligation à échéance d’effectuer certaines démarches pour le revalider pour 15 ans supplémentaires.

L’interdiction de conduire n’est pas non plus toujours la meilleure solution. Parfois, une limitation serait plus intéressante pour permettre à la personne âgée de conserver de l’autonomie. Mais pour cela, il faudrait pouvoir mettre en place un suivi dans le temps et modifier la législation sur le permis de conduire.

Enfin, outre l’éducation ou la surveillance, d’autres moyens peuvent être envisagés pour maintenir les seniors en état de conduire, par exemple, des séances d’entraînement cognitifs, équiper les véhicules de systèmes d’assistance à la conduite, améliorer les infrastructures et notamment l’éclairage des routes… Tous ces éléments associés pourraient permettre aux seniors de continuer à conduire en toute sécurité.

La question des seniors et de la conduite doit être envisagée dans un questionnement global autour du vieillissement de la population. Le déclin des facultés physiques ou cognitives avec le temps est réel mais imposer un test médical et/ou technique arbitraire n’est pas nécessairement la bonne solution et semble plutôt conduire à des situations stigmatisantes et/ ou d’enfermement. L’accompagnement progressif tout au long de la vie du conducteur paraîtrait plus approprié mais compliqué à mettre en place.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Réformes du permis de conduire vu par un visionnaire

L’abolition quasi-totale de l’examen du permis de conduire au profit d’une formation adaptée !

Réformes du permis de conduire

 

Dominique DUCAMPNous avons rencontré Dominique Ducamp, dirigeant d’Allo-permis, organisateur de stages de sécurité routière dans le cadre du permis à points. (Il est fortement opposé à l’appellation « stage de récupération de points » qu’il trouve trop réductrice). Il a également créé et anime l’Auto Ecole Facile qui forme les conducteurs et les prépare à l’obtention du permis de conduire.

Dominique Ducamp est un des seuls spécialistes sécurité routière à avoir une double formation de psychologue et d’animateur BAFM (Brevet d’Aptitude à la Formation de Moniteur) en France.

Il nous confie dans cet article sa vision et sa volonté de voir mettre en place une vraie réforme du permis de conduire qui devient une promotion de la citoyenneté et de la responsabilité sociale.

Chaque année ce sont 800 000 jeunes qui tentent de passer leur permis de conduire. Face à la difficulté d’obtenir une place d’examen et à ensuite réussir l’épreuve du permis de conduire, il y a une attente forte pour une réforme réaliste et sensée du permis de conduire.

Le permis de conduire est en effet aujourd’hui le passage obligé pour accéder à la mobilité, à l’autonomie et à l’emploi.

 

Interview :

Question : Dominique Ducamp, quel est votre vision du permis de conduire ?

Réponse :Le permis de conduire correspond à un rite de passage à l’âge adulte et d’intégration sociale. Il concerne presque tous les jeunes, quelque soit leur sexe, leur niveau d’éducation, leur culture, leur religion.

Un rite de passage est un rituel marquant le changement de statut social ou sexuel d’un individu, le plus généralement la puberté sociale mais aussi pour d’autres événements comme la naissance ou la ménopause. Le rituel se matérialise le plus souvent par une cérémonie ou des épreuves diverses. Les rites de passage permettent de lier l’individu à un groupe mais aussi de structurer sa vie en étapes précises qui lui permettent d’avoir une perception apaisante de la condition mortelle de l’homme. Ce phénomène est donc un enjeu important pour l’individu, pour la relation entre l’individu et le groupe et pour la cohésion du groupe. » Source WIKIPEDIA

Accueillir dans notre société d’adultes des hommes et des femmes en devenir, c’est d’abord leur faire une place, leur signifier que nous avons besoin d’eux pour faire évoluer le monde, que nous leur faisons confiance et que nous sommes à leurs côtés pour grandir avec eux. Nous devons être capables d’accueillir chacun d’eux.

A travers le passage du permis de conduire, il se joue bien d’autres choses que l’évaluation de la capacité à conduire de la génération montante.

 

Question :Dominique Ducamp, quelle est votre constat concernant le permis de conduire aujourd’hui ?

Réponse :

Quelques chiffres :

  • 1 er examen de France : 1 325 000 épreuves pratiques B en 2013
  • taux de réussite à la première passation du code de la route : 63 % ce qui signifie 37 % d’échec
  • taux de réussite à la première passation de l’épreuve pratique du permis B : 58 % – soit 42 % d’échec – (statistiques nationales 2012)
  • nombre moyen de présentations avant obtention du permis de conduire : non communiqué
  • délai moyen d’attente après un échec : 98 jours (c’est une moyenne, cela peut aller jusqu’à 9 mois dans certains départements)
  • 650 jeunes de 18 à 24 ans tués en 2013 dans un accident de la circulation soit un risque 2 fois supérieur à celui de l’ensemble de la population
  • Les conducteurs ayant un permis depuis moins de 2 ans sont impliqués dans 1 accident sur 4

 

Le dysfonctionnement est clair et massif. Alors que le permis de conduire est un véritable passeport vers l’autonomie, un levier essentiel vers l’intégration professionnelle et sociale, les jeunes se voient signifier :

  • que la société ne s’organise pas pour les accueillir
  • qu’ils sont évalués sans être reconnus
  • que ceux qui ne réussissent pas les épreuves imposées ne seront pas soutenus

 

Les places d’examen sont rares et l’apprenti conducteur peut avoir le sentiment d’être pris en otage par son école de conduite alors que celle-ci dépend des dictats de l’administration. Le système d’attribution des places aux écoles de conduite est pervers car il est basé sur le seul taux de réussite à la première présentation. Le coût de la formation apparaît cher d’autant plus que celle-ci est confondue avec l’examen.

Depuis plus de 20 ans maintenant il existe un goulot d’étranglement pour passer l’examen du permis de conduire dû à des questions d’organisation des épreuves et d’effectif des inspecteurs.

Le processus de formation des conducteurs est hyper réglementé et pourtant la qualité des conducteurs est également contrôlée en fin de formation. Dans l’industrie, cela fait longtemps que si l’on contrôle le processus il n’est plus nécessaire de contrôler chaque unité à la fin du processus.

Que dire d’un système qui depuis plus de vingt ans « fabrique » 40 % de conducteurs non conformes et dont les conducteurs estimés conformes sont présents dans plus de 25 % des accidents mortels ?

Conduire c’est prendre la responsabilité d’utiliser un outil dangereux. Conduire c’est prendre l’engagement de tout mettre en œuvre pour que l’utilisation de cet outil dangereux ne blesse personne. On ne s’autorise que de soi-même.

Est-ce à dire que l’on doit laisser libre accès à ces machines complexes et dont l’utilisation n’est pas sans questionner toute notre société ?

 

Question :Dominique Ducamp, quels seraient à votre sens, les réformes à envisager pour faciliter l’accès au permis de conduire et garantir la sécurité des usagers ?

Réponse : Ce que nous proposons c’est un dispositif de formation et d’intégration accessible à tous. Un dispositif qui est en même temps une opportunité de rencontre, d’échange, de construction et de maturation. Un dispositif qui facilite une meilleure connaissance de soi, des autres et des enjeux liés à la circulation. Ce dispositif contribuera à ce que chacun soit mieux à même de partager l’espace en prenant autrui en compte. En effet circuler avec des modes de transports individuels c’est partager l’espace et tout accident résulte d’un conflit dans le partage de l’espace.

Pour être autorisé à conduire il faudra justifier d’une formation sur véhicule en école de conduite de 30 heures et avoir réussi l’épreuve du code de la route.

A l’issue de ces 30 h, l’école indique le niveau acquis sur plusieurs axes. L’élève peut s’il le souhaite approfondir sa formation, décider de commencer à conduire seul ou opter pour le dispositif de la conduite supervisée.

Avant cela, l’apprenant conducteur bénéficie d’un entretien avec un psychologue pour l’aider à donner du sens à son statut de conducteur et en assumer la responsabilité. Cet entretien est complété par des tests psychotechniques qui permettent d’enrichir l’échange et, dans certains cas, d’identifier des difficultés spécifiques.

A l’issue de ce processus, chaque conducteur signe un engagement citoyen, en préfecture. Cet engagement rappelle les enjeux et les principes à observer pour contribuer à une circulation sereine, respectueuse et sûre.

Durant les 3 années de la période probatoire, le nouveau conducteur doit effectuer une journée de formation, en salle, pour pouvoir interroger l’expérience acquise et approfondir la formation.

A la fin des 3 années de la période probatoire, le conducteur effectue une analyse de conduite, auprès d’un établissement différent de celui qui l’a formé. Cette analyse de conduite, d’une durée d’une heure environ, lui permet d’identifier points forts et pistes de progrès. Elle ne constitue pas un examen mais fait partie intégrante du processus de formation et de validation des conducteurs.

Par la suite, chaque conducteur effectue une journée de formation-rencontre tous les 10 ans pour confronter et faire évoluer ses représentations autour de la conduite à celle des autres usagers.

Ce dispositif serait couplé avec celui du volet pédagogique du permis à points. Le stage actuel de deux jours, actuellement uniquement suivi par des conducteurs ayant été verbalisés serait ouvert à tous. Il ne durerait qu’une journée mais serait complété, pour les conducteurs ayant été verbalisés, par une analyse de conduite.

On abouti alors à un vrai dispositif de prévention, de formation et d’intégration qui aura des résultats féconds au delà de la seule sphère de l’utilisation de nos chers véhicules.

 

Conclusions :

Dominique Ducamp nous donne sa vision de l’état actuel de l’examen du permis de conduire qui comporte des dysfonctionnements chroniques et offre des résultats peu probants. L’examen du permis de conduire aujourd’hui, c’est la raréfaction des places donnant accès à l’examen, un résultat incertain quant à la formation et à la responsabilisation du jeune conducteur. C’est un passage long et difficile pour tous les jeunes apprentis conducteurs avec des coûts de formation souvent exorbitants.

 

shéma formation conducteur

Dominique Ducamp propose alors un tout autre modèle : un permis de conduire basé sur une formation alternative accrue du jeune conducteur et sur son éducation et sa responsabilisation avec :

  • formation au code de la route
  • examen du code de la route
  • 30h de formation obligatoire sur véhicule,
  • Avis consultatif de l’auto-école concernant les aptitudes de l’élève,
  • Un entretien systématique avec un psychologue et le passage de tests psychotechniques
  • Signature d’un engagement de responsabilité
  • Analyse de conduite
  • 1 Journée de formation en salle, en groupe au cours des 3 premières années de permis
  • 1 Journée de formation, tous les 10 ans, pour tous

 

Après formation et entretien avec le psychologue, le nouveau conducteur s’engage en signant un « contrat de responsabilité » avec la préfecture. Il est alors détenteur du permis de conduire et un capital de 6 points y est attribué

La participation à une journée de formation du type « la prévention et nous » autour de différentes thématiques (accidents, hygiène alimentaire, environnement, …) durant la période probatoire est exigée pour que le permis conserve sa validité à l’issue de la période probatoire.

En fin de période probatoire, le conducteur participe à une analyse de conduite qui lui permet de remettre en question les comportements acquis et de continuer à progresser. Cette analyse de conduite ne constitue pas un examen.

Tout conducteur participe, tous les 10 ans, à une formation d’une journée en salle pour interroger ses pratiques de conduite et continuer à progresser. La participation à une de ces formations dans le cadre d’une perte de points devra être complétée par une analyse de conduite pour pouvoir valider une récupération de points.

 

Si vous êtes pour ce type de réforme, réagissez en laissant vos commentaires et partagez cet article sur les réseaux sociaux.

Voiture propre : rouler écologique

Roulez Propre avec une voiture écologique :

Tous les constructeurs automobiles sont maintenant de plus en plus sensibilisés à la production de voitures plus propres et donc plus écologiques. Même la marque mythique Ferrari annonce vouloir réduire les émissions de CO2 de ses voitures de 20% dans les 7 ans à venir.

D’après un rapport de UC Davis, il y aurait 500 000 véhicules électriques en circulation dans le monde, véhicules hybrides rechargeables compris. Le marché français, encore un peu frileux à l’égard des voitures propres progresse à grand pas d’année en année. Preuve que les français sont de plus en plus sensibles à l’équilibre écologique de notre planète. De plus, la France s’est fixé comme objectif de réduire de 20% d’ici à 2020 les émissions de CO2 cause majeure du changement climatique. En réduisant ainsi les émissions de CO2 dans ces proportions, nous reviendrions alors à l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre de 1990.

Il est évident aussi qu’il y a une volonté européenne, voire quasi mondiale de réduire notre dépendance aux produits pétroliers. En France, plus de 30% de l’énergie globale est consommée par le secteur routier dont 70% de l’énergie provenant des produits pétroliers. La route représente plus de 80% de la consommation, puis vient le secteur aérien avec 15% et enfin les secteurs ferroviaire et maritime pour respectivement 2,8% et 0.8% de consommation d’énergie pétrolifère.

 

Voitures électriques :

Un véhicule électrique est un véhicule doté d’un moteur éclectique généralement alimenté par des batteries embarquées rechargeables. La recharge de ces batteries se fait en utilisant le réseau électrique domestique ou public mis à disposition.

L’avantage de ce type de véhicule est qu’il n’émet aucun agent polluant dans l’atmosphère (CO2) lorsqu’il roule.

Ce type de voiture propre progresse aussi technologiquement en voyant son autonomie grandir au fil des années. Certain véhicule comme Tesla Model S annonce plus de 500km d’autonomie (480km à 88km/h) pour un véhicule de 5 places assises et de belles performances avec 421 CH, un vitesse de pointe de 210km/h et un 0 à 100km/h en 4,4 secondes.

Tesla Model S

Elon Musk, Patron de Tesla Motors annonce même pouvoir fabriquer un véhicule pouvant avoir 800 kms d’autonomie moyennant bien sur une augmentation substantielle du prix de vente du véhicule.

Au sujet de Tesla Motors, la marque annonce d’ailleurs vouloir libérer ses brevets afin de favoriser le développement du marché des véhicules électriques. De ce fait, d’autres constructeurs pourront utiliser les brevets déposés par Tesla pour produire leurs véhicules électriques.

Il existe aussi des voitures électriques avec prolongateur d’autonomie. Ces voitures sont elles aussi dotées de batteries rechargeables et d’un moteur électrique mais elles possèdent aussi un moteur thermique qui génère de l’électricité pour recharger les batteries du véhicule et ainsi augmenter son autonomie.

 

Voitures hybrides :

Les véhicules hybrides sont eux aussi dotés d’un moteur électrique mais aussi d’un moteur thermique essence ou diesel. En fonction de l’usage du véhicule, le conducteur pourra choisir de rouler à l’électricité ou avec la propulsion thermique. Généralement, les batteries d’un véhicule hybrides sont aussi rechargeables sur le réseau électrique.

Pour les véhicules dits « full-hybride », c’est le véhicule qui adaptera sa propulsion en fonction de l’environnement et de la vitesse en ayant la possibilité de mixer simultanément motorisation électrique et thermique.

Les véhicules hybrides ont bien entendu la particularité d’avoir une autonomie plus importante que les véhicules 100% électrique, ce qui leur confère une utilisation plus pratique, particulièrement en cas de long trajet.

La technologie hybride fait apparemment l’unanimité quant au comportement du conducteur. Les propriétaires de véhicules hybrides s’accordent à dire que leur conduite est naturellement plus douce et donc plus économique, particulièrement en milieu urbain. Ce serait donc la voiture propre par excellence à ce jour.

Voiture hybride

Si l’on ajoute à cela, le simple fait de lever le pied lors de la traversée d’une agglomération limitée généralement à 50km/h, le moteur électrique prend alors généralement le relai sur le moteur thermique et le véhicule roulera sans aucune émission de CO2.

Néanmoins, la voiture hybride non rechargeable connait ses limites. Pour rouler régulièrement avec ce type de voiture, il faudra malgré tout passer régulièrement à la pompe.

 

Voitures hybrides rechargeables :

Les véhicules hybrides rechargeables sont une variante des véhicules full hybrides. Leur batteries embarquées sont, comme son nom l’indique, rechargeables sur le réseau électrique permettant ainsi au conducteur de choisir de rouler 100% électrique pour des petites distances à parcourir.

 

Voitures à hydrogène :

Les véhicules à hydrogènes sont dérivés de la technologie des piles à combustible qui produisent l’électricité nécessaire au fonctionnement du moteur de la voiture. Là aussi, c’est une technologie propre qui ne rejette pas de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau.

Malgré le fait que ce type de motorisation constitue l’avenir en termes de véhicules propres, ce type de propulsion n’est pas très répandu en France faute d’infrastructure liée au carburant utilisé.

 

Une technologie alternative :

La société Nano Flowcell a quant à elle développé une technologie autour des accumulateurs Redox qui permet de créer de l’électricité par deux liquides chargés respectivement négativement et positivement qui, en passant au travers d’une membrane produit du courant. De cette technologie est né un formidable concept-car 100% électrique aux performances démentes : la NanoFlowcell Quant e-Sportlimousine

 

Motos électriques :

Les deux roues sont aussi à l’honneur concernant leur motorisation. On aura tout vu ! Même la marque mythique Harley Davidson, constructeur de motos aux sonorités rugissantes annonce se lancer dans le projet « Project LiveWire », une moto électrique dont l’autonomie sera de 160 kms.


N’oubliez pas de partager cet article et surtout… partagez la route !

 

 

Equipements de sécurité obligatoires dans le véhicule

Depuis le 1er juillet 2008, le CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière) a décidé que tous les conducteurs devront posséder, à bord de leur véhicule, un triangle de pré-signalisation et un gilet de sécurité.

Ces équipements maintenant obligatoires seront sanctionnés par une contravention de 4ème catégorie d’un montant de 135€ en cas de défaut de présence dans le véhicule.

Ces équipements sont destinés à renforcer la sécurité des conducteurs, lorsqu’ils s’arrêtent sur le bord de la route. D’une part avec le triangle de sécurité pour prévenir les autres usagers de la présence d’un véhicule sur le bas-côté et d’autre part pour que les occupants du véhicule arrêté soient plus visibles par les autres.

Tous ces équipements sont disponibles à l’achat en grandes surfaces ou dans les magasins d’accessoires automobile spécialisés à des prix très raisonnables.

 

Triangle de pré-signalisation

Triangle de pré-signalisation

L’utilisation du triangle de pré-signalisation est obligatoire en cas d’arrêt d’urgence. Le conducteur doit placer ce triangle à 30 mètres en amont du véhicule immobilisé ou de l’obstacle ayant entrainé l’immobilisation du véhicule.

Le triangle de sécurité doit être un triangle homologué par le règlement de Genève N°27. Cette homologation implique que le triangle a été testé mécaniquement et qu’il résiste aux intempéries et aux carburants. De plus, sa stabilité au vent a également été testée.

Cette homologation fait l’objet d’un marquage chiffré sur le triangle qui correspond au pays de délivrance.

Le triangle de pré-signalisation est de couleur fluorescente, généralement rouge et réfléchit la lumière. Lors de l’achat du triangle, vérifiez qu’il possède une notice d’utilisation explicative de la procédure. Rien de tel que de l’utiliser dès l’achat pour faire un test en vraie grandeur avant une utilisation réelle en cas d’urgence.

Attention, lorsque votre véhicule est immobilisé sur le bas-côté en cas d’urgence, vos feux de détresse doivent être en fonctionnement.

Enfin, l’utilisation des équipements de sécurité ne concernent pas les cycles et les véhicules motorisés à deux ou trois roues ainsi que les 4 roues non carrossés.

 

Gilet de Sécurité

Gilet de Sécurité

Le gilet de sécurité est, comme son nom l’indique, un élément de protection individuelle. Il est considéré comme un élément de protection de catégorie II par la loi. Tout conducteur quittant son véhicule arrêté dans un vas d’urgence sur le bas-côté d’une route devra porter ce gilet de sécurité.

Le Etats membres du Conseil Européen ont travaillés sur le rapprochement de la législation en matière de sécurité par la directive européenne 89/868/CEE qui prévoir le marquage « CE » sur le gilet de sécurité pour garantir sa conformité.

Ce marquage indique que les caractéristiques de rétro-réfléchissement et que la résistance au vieillissement du gilet ont été testés par un laboratoire agréé.

La table des dix commandements de la courtoisie au volant

La courtoisie au volant, un état d’esprit

Au-delà du respect du Code de la Route, il convient d’être maître de soi, de conserver son sang-froid quels que soit les circonstances et d’être courtois, ça change tout !

  1. Garder son calme en toute circonstance même dans les embouteillages, les zones de travaux, ou encore un véhicule qui roule à faible allure devant vous. La route est un espace social et comme dans la vie de tous les jours, il faut la partager. Ce n’est pas parce que vous passez vos nerfs sur les autres que vous arriverez plus vite à destination. La maîtrise de vos accès de nerfs et aussi importante que la maîtrise de votre véhicule.
  2. Dans l’aspect social de la route, les conducteurs que vous côtoyez n’ont pas tous le même âge, ni la même expérience de la conduite, voire la même connaissance des lieux où ils circulent. Ne klaxonnez pas pour les faire avancer plus vite ou même changer de direction ou de comportement, particulièrement lorsque un autre usagé cherche désespérément son chemin. La route ne vous appartient pas, elle appartient à tous les usages.
  3. Soyez particulièrement vigilants à l’égard des usagers les plus fragiles comme les cyclistes, les piétons quel que soit leur âge. Utilisez toujours votre clignotant pour indiquer vos changements de direction et ralentissez à l’abord des écoles.
  4. Rester concentré sur votre conduite. L’exercice de la conduite est une discipline difficile où les sens doivent rester en éveil. La rapidité des informations transmises en cas d’urgence est capitale pour agir en conséquence et souvent éviter le pire.
  5. Évitez de manipuler votre smartphone, votre GPS ou tous autres appareils à bord de votre véhicule. Cela évitera les fautes d’inattention, cause de beaucoup d’accidents. Le téléphone au volant multiplie au minimum par 5 le risque d’accident même avec un kit main-libre. Si vous vous concentrez sur votre conversation téléphonique, votre attention n’est pas à 100% sur votre conduite. La musique de votre autoradio peut elle aussi être un facteur perturbateur de votre attention.
  6. Évitez à tous prix de conduire après avoir absorbé de l’alcool. Même de façon modérée, l’alcool est un facteur multiplicateur du risque d’accident. Il modifie votre champ de vision et augmente votre temps de réaction. Il en est de même pour certains médicaments. Vérifiez bien les pictogrammes des emballages de vos médicaments si vous êtes sous traitement.
  7. L’entretien de votre véhicule est primordial pour une conduite sereine. Faites la vidange à périodicité préconisée par le constructeur et veillez au contrôle technique si votre voiture est proche des 4 ans. Nettoyez régulièrement votre pare-brise et les vitres de votre véhicule pour avoir une bonne visibilité sous tous les anges. Vérifiez le fonctionnement de vos clignotants et de vos essuie-glaces et le niveau du liquide de lave-glace. Vérifiez aussi très régulièrement la pression de vos pneumatiques. Pour information, rouler avec des pneus sous-gonflés vous fera dépenser plus de carburant et donc sera un facteur de pollution accrue.
  8. Sur route comme sur autoroute, roulez toujours sur la voie de droite, la voie de gauche servant essentiellement à doubler un autre véhicule. Respectez les distances de sécurité, elles vous permettront d’éviter un choc lors d’un freinage d’urgence. De plus, si vous êtes trop proche du véhicule qui vous précède, cela risque de perturber le conducteur devant vous.
  9. Évitez de stationner aux endroits qui ne sont autorisées, aux emplacements spécifiques réservés aux secours comme les pompiers ou les ambulances ou sur les places réservés aux handicapés. Respecter scrupuleusement les stationnements interdits.
  10. Ne stationnez pas sur les passages piétons ou sur les trottoirs, ces endroits sont destinés à préservés la sécurité des usagers. De même, évitez de circuler ou de stationner sur une piste cyclable qui pourrait mettre en danger la sécurité des cyclistes.

La courtoisie au volant, c’est respecter les autres et la sécurité.

Sécurité Routière

En lien avec un véritable enjeu de santé publique, la sécurité routière est avant tout un outil de protection des personnes. Elle représente l’ensemble des campagnes, règlementations et moyens de contrôle visant à inciter les conducteurs à respecter le code de la route. A partir de 1972 et le constat du nombre de morts croissants sur les routes (16 545 tués en 1972) Jacques Chaban Delmas, crée en un comité interministériel de la sécurité routière avec pour objectif de définir une politique, une communication et des objectifs en la matière. C’est ainsi que débutent les premières interventions télévisuelles sur le sujet ainsi que les premières campagnes de communication. Entre 1973 et le début des années 2000, la mise en place de cette politique de sécurité routière a permis de diviser le nombre de morts sur les routes par 2.

Missions et acteurs

Créée en 1982, c’est la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) qui exerce les responsabilités du Délégué interministériel à la sécurité routière de 1972. Direction d’administration centrale au sein du ministère de l’équipement, elle est par la suite devenue la Délégation Interministérielle à la sécurité et à la circulation routière en 2008 et a été rattachée au ministère de l’intérieur en 2012. L’organisation de la Délégation à la sécurité et à la circulation routières est régie par l’arrêté du 12 août 2013.

La Délégation à la sécurité et à la circulation routière assume plusieurs missions au quotidien :

  • Elle coordonne les travaux législatifs en matière de Code de la Route
  • Elle définit les règles et conditions d’organisation du permis ainsi que tout ce qui régit l’enseignement de la conduite. Elle anime aussi les réseaux professionnels de l’enseignement de la conduite.
  • Elle anime la politique de sécurité routière au plan national et local.
  • Elle gère le contrôle et la sanction automatisés des infractions routières.
  • Elle définit la communication et l’information en matière de sécurité routière.
  • Elle mène les études et expérimentations dans le domaine de la sécurité routière avec l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière.
  • Elle met en œuvre le traitement automatisé du système national du permis de conduire et du système d’immatriculation des véhicules.
  • Elle prépare les textes législatifs relatifs aux fourrières et aux transports en taxis.

La Délégation compte sur 200 agents pour mettre tout cela en œuvre. Elle est organisée en 3 sous-directions et 2 départements.

Les acteurs de la politique de sensibilisation à la sécurité routière.

La Délégation coordonne l’activité des différents ministères en lien avec le sujet ainsi que l’activité de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière et le Conseil National de la Sécurité Routière, instance de débats qui regroupe des élus, associations, entreprises et administrations.

Différents organismes de recherche et formation comme l’Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, le SETRA (Service d’Etudes sur les Routes et leurs Aménagements) ou le CERTU (Centre d’Etudes sur les Réseaux, Transports et l’Urbanisme) travaillent aussi sur ces thématiques. Ils produisent des travaux d’analyse et conseillent les organes gouvernementaux sur les réglementations ou améliorations à mettre en œuvre à tous niveaux. Enfin, l’Institut National de Securité Routière et de Recherches (INSERR) est le seul organisme national spécialisé exclusivement dans les questions de sécurité routière. Il assure notamment la formation des inspecteurs du permis de conduire ou encore des animateurs de stage de récupération de points.

La sécurité routière est aussi au cœur de l’activité de nombreux organismes non-gouvernementaux. Les associations relatives à ce sujet sont nombreuses : associations ou fédérations d’usagers de transports, association de prévention des risques, associations de jeunes, associations de victime. La plus connue est la Prévention Routière qui a fait pression à de nombreuses reprises pour faire avancer les choses en la matière.

Au niveau local, les préfets ont la responsabilité de faire appliquer les décisions de la délégation et ils prennent en charge aussi une partie des actions et de la communication sur cette thématique de la Sécurité routière. C’est le préfet de chaque département qui communique à la presse les statistiques relatives à la sécurité routière sur son territoire, ils organisent des campagnes de sensibilisations mais aussi de contrôles, comme les contrôles radars.

La Sécurité Routière en chiffres

L’indicateur le plus significatif de l’insécurité routière mais aussi des évolutions en matière de sécurité routière reste le nombre de morts sur les routes. Toutefois ce ne sont pas les seules victimes de la route. En effet, une étude de 2002 a ainsi montré que pour 100 personnes décédées sur la route, on estime à environ 58 le nombre de victimes handicapées lourdement, 2472 le nombre de victimes avec séquelles légères et 5414 ne conservent aucune séquelle.

Voici une Courbe du nombre de tués sur la route publiée par l’ONISR de 1950 à 2013 :

On voit très bien le fléchissement de la Courbe dès 1973, à la création du comité interministériel de la sécurité routière et ses premières actions de communication. L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière estime à 320 000 le nombre de vies épargnées en 40 ans.

L’ONISR considère que cette amélioration est essentiellement due à la combinaison de cinq facteurs:

  • le comportement des conducteurs qui s’améliore ;
  • des infrastructures qui s’améliorent ;
  • les progrès effectués sur les véhicules ;
  • un parc automobile roulant qui s’améliore, grâce au contrôle technique obligatoire, notamment ;
  • des services de secours en progrès.

Toutefois, il est compliqué de définir la part de chacun de ces facteurs.