Bien conduire sur autoroute

Les règles de conduite sur autoroute

Il convient d’adopter une conduite responsable, aussi sur l’autoroute. Nous allons rappeler les règles fondamentales de la conduite sur autorouteCeinture de sécurité

La ceinture de sécurité :

Tout d’abord, comme sur toutes les routes de France, il est obligatoire d’attacher sa ceinture de sécurité. Outre le fait que ce type d’infraction, quand vous ou les occupants de votre voiture n’attachez pas votre ceinture, est passible d’une amende forfaitaire de 135€ et d’un retrait de 3 points sur votre permis de conduire, ce réflexe permet de sauver des vies.

La ceinture de sécurité permet d’éviter d’être éjecté du véhicule en cas d’accident et de tonneaux, d’éviter d’être projeté vers l’avant du véhicule, voire à l’extérieur du véhicule, et de traverser le pare-brise en cas de choc frontal et de heurter de façon violente l’habitacle du véhicule en cas de choc latéral.

Les enfants de moins de 10 ans doivent être installés dans un siège auto ou un rehausseur homologué et adapté à leur morphologie. Ces sièges doivent être munis de ceintures de sécurité adaptées permettant de sangler l’enfant au niveau des épaules et du haut des cuisses.

Les règles de circulation :

Le code de la route spécifie que la circulation se fait sur la voie de droite. Dans certains cas, des voies supplémentaires pour les véhicules lents sont aménagées sur la droite de la chaussée, utilisez-les si votre vitesse à inférieure à 60km/h.

Ne faites JAMAIS demi-tour sur l’autoroute, même si vous avez raté votre sortie. Poursuivez jusqu’à la sortie suivante pour retrouver votre chemin une fois sorti de l’autoroute.

Ne roulez jamais sur la bande d’arrêt d’urgence. Comme son nom l’indique, cette voie est réservée en cas d’urgence, particulièrement pour les véhicules habilités.

La notion de priorité existe aussi sur l’autoroute. En effet, lorsque vous changez de file pour doubler, vous rabattre sur la file de droite ou lorsque vous accédez à l’autoroute par la bretelle d’accès, vous n’avez pas la priorité, donc ne forcez pas le passage. Signalez tous vos changements de file par l’utilisation du clignotant lorsque vous doublez ou vous rabattez et respectez une distance suffisante vous permettant d’anticiper vos manœuvres quel que soit le véhicule que vous allez doubler, camion, voiture ou moto. Ne dépassez JAMAIS un véhicule par la droite et ne slalomez par d’un file à l’autre.

 

Les distances de sécurité :

L’autoroute permet, la plupart du temps d’atteindre une vitesse maximum de 130 km/h par temps sec et dégagé, 110km/h par temps de pluie et de 50km/h lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres.

Rappelons que le dépassement de la vitesse autorisée, même sur autoroute, est passible de retrait de points du permis de conduire.

Respectez scrupuleusement ces limitations de vitesse. De plus, il vous faudra rouler à plus de 80km/h pour doubler un autre véhicule.

Le respect de la limitation de vitesse, non seulement vous augmentez votre sécurité, mais vous rejetez moins d’oxyde de carbone dans l’atmosphère tout en économisant votre carburant. Une attitude citoyenne pour éviter la pollution qui a fait parler d’elle sur Paris ces derniers temps.

Si vous tractez une caravane ou une remorque, dans ce cas la vitesse est limitée à 90km/h. Vérifiez bien la pression de vos pneumatiques, même de la roue de secours et arrimez bien les charges à l’intérieur de votre remorque ou de votre caravane. Respectez bien les limitations de vitesse, particulièrement dans les descentes à fort pourcentage et soyez vigilent en cas de vent violent. Si votre remorque dépasse 7 mètre de long, vous devez respecter une distance d’au moins 50 mètres avec le véhicule qui vous précède et sur une autoroute à 2 voies, n’utilisez que la voie de droite.

Respectez les distances de sécurité. Pour ce faire, c’est très simple, sur la droite de la chaussée, il existe de longues bandes blanches qui sépare la chaussée de la bande d’arrêt d’urgence. Laisser au minimum deux bandes blanches avec le véhicule qui vous précède. Cette distance minimale vous permettra d’éviter un accident en cas de freinage brusque, particulièrement si vous roulez à 130km/h. Sachez qu’il vous faudra près de 130 mètres pour stopper le véhicule qui roule à 130 km/h. Cette distance se décompose en 2 temps, premier temps, le temps de réaction qui, si vous avez de bons réflexes sera de 36 mètres, puis deuxième temps le freinage du véhicule qui va encore parcourir 93 mètres avant de  s’arrêter.

 

Les zones de travaux :

Les zones de travaux sont toujours signalées bien en amont afin que vous puissiez anticiper la réduction de votre vitesse. Respectez la signalisation et adaptez votre vitesse. En cas de réduction du nombre de voies pour cause de travaux, n’attendez pas le dernier moment pour utiliser la bonne file.

Généralement, la vitesse au abord des chantiers autoroutiers varie de 60 à 110km/h. Là encore, soyez vigilent et respectez les distances de sécurité et la limitation de vitesse.

En cas de fort ralentissement, allumez vos feux de détresse pour prévenir les véhicules qui vous suivent.

somnolence au volant

 

 

La somnolence :

La somnolence est l’une des premières causes d’accident mortel sur l’autoroute. Même en roulant de jour, particulièrement dans une plage horaire de 13h à 15h, vous serez exposé à une probabilité de somnolence.

Soyez très vigilent, dès que vous sentez une fatigue, ne luttez pas, arrêter vous sur une aire de repos. L’une des solutions pour récupérer est de dormir 15 minutes.

Soyez à l’écoute des symptômes provoqués par la fatigue, les paupières lourdes, la nuque figée ou le changement fréquent de la position de conduite sont autant d’alertes auxquelles vous devez être réceptif.

Ouvrir la fenêtre de votre véhicule en roulant ou monter le son de la radio ne vous empêchera pas de vous assoupir. Au contraire, une chaleur excessive dans l’habitacle du véhicule favorisera la somnolence.

Faite fréquemment des poses, même si votre lieu d’arrivée est proche, ne forcez pas pour y arriver. Les statistiques nous montrent qu’il y a quatre fois plus d’accidents en fin de parcours.

Les aires de repos sur les autoroutes sont justement faites pour que vous puissiez prendre du repos, vous restaurer et dormir quelques minutes avant de reprendre la route. Bien entendu, n’abusez pas d’alcool pendant le repas et préférez l’eau en prenant un repas léger. En été, lors de périodes de vacances, des animations sont même à votre disposition sur ces aires.

Si vous roulez la nuit, vous multipliez les risques d’accidents dues à la somnolence. Redoublez de vigilance, particulièrement dans les plages horaires de 2h à 5h du matin.

Vos phares n’éclairent qu’à 200 mètres maximum et vos feux de croisement à 50 mètres. Dans ces circonstances, la nuit, à 130 km/h, vous ne verrez les obstacles qu’au dernier moment. Avant de prendre la route, vérifiez le fonctionnement de vos feux et la propreté de vos phares et feux de croisement.

borne orange sur autoroute

 

 

En cas d’accident :

Sur autoroute, que vous soyez témoin d’un accident ou directement impliqué, la première chose à faire est de sécuriser le véhicule et tous ses passagers. Ensuite prévenez rapidement les secours.

Si vous êtes témoin d’un accident, ne traversez jamais la chaussée pour alerter les secours. Pour prévenir les secours, des « bornes oranges » sont installées tout le long des autoroutes, tous les 2 km, elles permettent de contacter efficacement les secours en cas d’urgence.

Si vous êtes directement impliqué dans un accident, garez-vous, dans la mesure du possible, rapidement sur la bande d’arrêt d’urgence et allumez vos feux de détresse. Évacuez rapidement tous les occupants du véhicule derrière la glissière de sécurité.

En cas de panne ou d’accident, lorsque vous vous arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence, vous devez :

  • Allumer vos feux de détresse,
  • Porter votre gilet de sécurité qui vous permet d’être vu à 160 mètres alors que cette distance sera réduite à 30 mètres si vous ne le portez pas.
  • Sortir du véhicule coté passager
  • Sécuriser vos passagers en les mettant à l’abri derrière la glissière de sécurité
  • Prévenir rapidement les secours en utilisant la borne orange la plus proche
  • Rejoindre votre véhicule en attendant les secours

Si vous n’avez pas la possibilité d’accéder à une borne, appelez le 112 et communiquez le plus précisément possible votre position.

conduite par temps de pluie

 

Adaptez votre conduite en fonction des évènements climatiques :

Par temps de pluie, la vitesse maximum autorisée est de 110 km/h. N’oubliez pas que les distances de freinage double sur sol mouillé et que la probabilité d’accident est, dans ces circonstances, trois fois plus élevée. Pour information, la distance d’arrêt d’un véhicule roulant à 110km/h par temps de pluie est de 170 mètres. Conservez bien les distances de sécurité de deux traits avec le véhicule qui vous précède et si la visibilité est réduite, allumez vos feux de croisement et ralentissez encore. De plus, un facteur aggravant de risque routier peut intervenir en cas de vent violent.

conduite par temps de brouillard

 

Le brouillard :

En cas de brouillard, si votre visibilité est inférieure à 50 mètres, réduisez votre vitesse à 50 km/h et allumez vos feux de croisement. Pour évaluer la distance de votre visibilité, vérifiez que vous pouvez voir au moins deux bandes blanches à droite de la chaussée. Si vous ne pouvez voir qu’une seule bande, réduisez votre vitesse à 50 km/h. Ne freinez jamais brutalement à l’entrée d’un nappe de brouillard, anticipez votre vitesse.

verglas et neige sur autoroute

 

Neige et verglas :

En cas de neige ou de verglas, l’adhérence est fortement réduite. Dans ce cas, si vous en avez la possibilité, évitez de rouler. Sinon, conservez scrupuleusement les distances de sécurité et éviter de changer de file. Surtout, ne dépassez jamais les véhicules de service chargés du déneigement. Enfin, sauf si le personnel autoroutiers vous sollicite, ne mettez pas de chaînes sur l’autoroute.

Remaniement du permis de conduire

L’obtention du permis de conduire pourrait être remaniée.

Une réforme annoncée, ou peut-être attendu du permis de conduire qui a pour but de faire baisser le nombre de décès chez les jeunes. En effet, statistiquement, 20% des décès sur les routes sont des jeunes de moins de 25 ans.

Une période d’essai de deux ans :

Un rapport qui aurait pu être remis au ministre de l’intérieur concernant les actions pour faire baisser le taux de mortalité des jeunes sur la route.

Ce rapport préconiserait une période probatoire de deux ans assorti de trois rendez-vous pédagogiques qui pourrait invalider l’obtention du permis de conduire durant cette période si les résultats ne sont pas satisfaisants.

Les rendez-vous pédagogiques consisteraient en une heure de conduire et trois heures de sensibilisation aux risques routiers. Au terme de ces deux années durant lesquels les jeunes conducteurs participent à ces rendez-vous, le permis serait alors validé pour une période de 13 ans

La conduite accompagnée à partir de 15 ans :

Actuellement, l’âge minimum requis pour commencer la conduite accompagnée est de 16 ans. Le Conseil National de la Sécurité Routière souhaite abaisser l’âge pour la conduite accompagné à 15 ans. De plus, le nombre de kilomètres minimum parcourus durant cette période de conduite accompagnée passerait de 3000 à 4000 km.

Aux vues du CNSR, cette mesure serait susceptible de faire baisser le taux de mortalité chez les jeunes conducteurs. Les statistiques montrent que le taux d’accidents concernant les jeunes ayant obtenus leur permis en conduite accompagnée se réduit de 2 à 3 par rapport à un jeune conducteur qui a suivi un parcours classique pour obtenir son permis.

En finalité, ce rapport n’aurait apparemment pas été validé par les experts.

Chantal Perrichon

Des propositions alternatives :

Chantal PERRICHON, présidente de la ligue contre la violence routière rappelle que la route est la première cause de mortalité chez les jeunes et propose des solutions alternatives. Elle estime que les réformes annoncées ne sont pas adaptées.

  • Un kilométrage plus important, de l’ordre de 7000 kilomètres durant la période de conduite accompagnée afin d’acquérir une expérience de la conduite plus importante.
  • Conserver l’âge de 16 ans pour accéder à la conduite accompagnée et non 15 ans comme préconisé sur le rapport, pour une question de maturité lorsque l’on prend le volant.
  • Le code de la route enseigné dans les établissements scolaires.

 

Bison Futé a bientôt 38 ans

Bison Futé :

C’est en juin 1976 que Bison Futé a vu le jour. A l’initiative du Ministère des Transports, avec le but d’informer la population et d’améliorer le trafic, particulièrement lors des forts volumes de circulation pendant les périodes de vacances.

En août 1975, il y a eu plus de 600 km de bouchons sur la RN10 reliant Paris à Bayonne vers l’Espagne bloquant ainsi 60 000 automobilistes. Afin d’éviter ce type d’engorgement, le gouvernement de l’époque souhaite donc trouver une solution pour fluidifier le trafic.

Composé d’une dizaine de personnes, ce groupe a pour but de conseiller et d’informer les conducteurs pour faciliter le trafic routier.

Les premières années d’existence de Bison Futé ont eu pour objectifs d’informer les automobilistes sur les meilleures tranches horaires de circulation et l’aménagement d’aires de repos. Le développement d’itinéraires de délestage appelés « Itinéraires Bis » ont été mis en place en 1976. De plus, un renforcement de la communication dans la majeure partie des quotidiens nationaux et régionaux a permis de diffusé, à grande échelle, une information précise sur le trafic routier.

Dès sa création, Bison Futé a été un succès. Des millions d’automobilistes ont suivi ses conseils afin d’éviter de rester bloqués dans les embouteillages de l’été.

C’est grâce au publicitaire Daniel Robert, auteur de « Tu t’es vu quand t’as bu » ou de « un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts » que l’image de Bison Futé se développe avec le logo de Bison Futé représenté par un indien qui donnera une connotation « rusé » au concept.

C’est aussi en 1976 que Bison Futé va éditer tous les ans, jusqu’en 2003, une carte routière qui répertorie tous les points sensibles  sur les routes et les itinéraires de délestage. Les points bloquants seront représentés en noir et les itinéraires bis en vert.

Des couleurs en fonction du trafic.

C’est Bison Futé qui va définir les couleurs qu’aujourd’hui nous connaissons tous en fonction du trafic :

  • Vert : pour une circulation fluide
  • Orange : pour une circulation dense
  • Rouge : pour une circulation très dense
  • Noir : pour une circulation quasi impossible

Dans une même journée, en fonction des tranches horaires, les couleurs pourront donc changer en fonction des heures de départ en vacances des familles françaises.

Bison Futé évolue avec la technologie :

Aujourd’hui, Bison Futé est disponible par téléphone au 0800.100.200 (appel gratuit à partir d’un poste fixe), sur votre ordinateur en téléchargeant l’application Bison Futé, sur Internet à l’adresse https://www.bison-fute.gouv.fr/ sur votre Iphone ou SmartPhone en installant l’application ou en se connectant sur le Site mobile Bison Futé à l’adresse https://www.bison-fute.gouv.fr/mobile.html

Le covoiturage : une autre façon de se déplacer

Le covoiturage séduit autant pour son concept écologique qu’économique. Partager la voiture du voisin ou des proches pour se déplacer au quotidien, partir en vacances ou faire de longs trajets se présente ainsi comme un phénomène de mode, mais également comme un geste sensé et soucieux du devenir de la planète.

Commode et moins cher

Le covoiturage est un excellent moyen de réduire le poste de dépense lié à l’usage de la voiture sans pour autant restreindre ni le confort, ni le bien-être de ceux qui y ont recours. En effet, la liberté de choisir les personnes avec qui l’on s’entend ou qui ont les mêmes habitudes que soi permet d’être à l’aise et de profiter pleinement de ce moyen de transport à moindre coût. Les non-fumeurs peuvent ainsi voyager ou se déplacer ensemble, de même que ceux qui fument ou qui ont des intérêts ou des habitudes communs. C’est aussi très pratique pour un conducteur ayant perdu ses points de permis et qui pourra alors profiter du covoiturage pour se rendre à son travail.

Mode de déplacement plus commode que le transport en commun, le covoiturage plaît par son côté convivial et écologique. Il présente également un intérêt social dans le sens où il est possible de partager le véhicule de ses amis ou proche, mais également de faire connaissance avec de nouvelles personnes qui prennent la même direction que soi au quotidien ou de manière ponctuelle. Il existe ainsi des sites spécialisés qui permettent de mettre en relation les futurs « covoitureurs » selon les routes qu’ils empruntent.

Le covoiturage en pratique

Dans la pratique, le covoiturage peut présenter un certain nombre de contraintes comme l’horaire de départ que tous les passagers doivent respecter. Pour les longs trajets, les habitudes peuvent être assez différentes, donc il importe de s’adapter à la tendance générale. Ceux qui aiment s’arrêter souvent doivent être plus flexibles s’ils voyagent avec d’autres personnes qui souhaitent arriver plus vite et se passer de la beauté du paysage.

Au niveau des assurances, le covoiturage n’est pas très bien vu et les couvertures proposées ne sont pas généralement satisfaisantes. Les propriétaires de voitures doivent ainsi souscrire une assurance responsabilité civile envers tiers afin de couvrir leurs passagers en cas de sinistre tandis que de leur côté, les passagers doivent s’assurer que la voiture choisie dispose d’une assurance bien valide. D’autres précautions préalables comme se renseigner sur les autres » covoitureurs », établir ensemble des règles claires concernant les horaires, les frais et les trajets sont également nécessaires. L’idéale est de partager un certain nombre d’affinités pour que le covoiturage se passe dans les meilleures conditions.

Attention au taxi-covoiturage !

Le développement accru de l’usage du covoiturage conduit certaines personnes à en faire une nouvelle source de revenus. Il convient de ce fait de faire très attention dans le choix du conducteur au risque de tomber dans le piège du taxi collectif avec 8 à 9 personnes dans la même voiture, une voiture qui fait d’ailleurs plusieurs trajets d’aller-retour au même titre qu’un bus.

 

 

Le port du casque en Vélo, pourquoi pas !

La question du port de casque en vélo est un sujet assez épineux qui ne manque pas de créer des polémiques. Selon les chiffres, près de 80 % des décès des cyclistes victimes d’accident seraient provoqués par un traumatisme crânien, d’où l’importance de l’usage du casque.

Pourquoi porter un casque ?

Le bon sens nous conseille de porter un casque, notamment lorsqu’on sait que la plupart des blessures graves subies par les cyclistes se trouvent au niveau de la tête. Le port d’un casque pourrait ainsi réduire le choc ou éviter certaines blessures pouvant être mortelles. Le port du casque est d’autant plus utile pour les enfants et les jeunes.

L’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES) vient renforcer ces thèses en annonçant suite à des études que si un accident survient, le cycliste a plus de risque d’être touché à la tête que d’avoir des blessures dans les autres parties de son corps, la tête est ainsi une partie vulnérable qui mérite d’être protégée. Bien qu’aucun dispositif légal n’exige pour le moment le port du casque, il est fortement conseillé de s’y habituer afin de prévenir les risques.

Le port du casque peut réduire le nombre d’accidents ?

A priori, le port du casque est avant tout destiné à protéger le cycliste puisqu’en général les accidents viennent d’autres véhicules qui viennent percuter le vélo. Selon certains observateurs, le port du casque pourrait accroître les risques puisque les automobilistes ont tendance à passer plus près d’un vélo lorsque le cycliste porte un casque.

Bien que le port du casque ne fasse pas l’unanimité, il est clair que le fait de mieux se protéger ne dépend pas uniquement du port du casque, mais également et surtout de la qualité même de celui-ci. En effet, certains casques mis en vente ne sont pas efficaces si un choc ou une chute se produit à plus de 20km/h et c’est ce qui pourrait fausser les chiffres, car même si le cycliste porte un casque, il pourrait subir le même sort qu’un autre qui n’a pas de casque.

Entre le cou et la tête, que choisir ?

Un autre point intéressant dans la question de savoir s’il est important ou pas de porter un casque est le résultat de l’étude réalisée par Cyclistes victimes d’accidents (CVA) que l’Institut de veille sanitaire a publiée. Elle fait état d’une diminution d’un tiers du risque d’être blessé gravement à la tête pour un cycliste qui porte un casque. Cependant, le risque de blessures au cou serait plus important dans ce cas. Toutefois, les résultats de cette étude démontrent que les blessures au cou sont moins fréquentes que celles qui affectent la tête. En conclusion, les cyclistes qui portent un casque bénéficient d’une protection en plus si un accident devait se produire. À bon entendeur…

 

100.000 conducteurs sans permis

Plus de 100.000 conducteurs rouleraient sans permis !

À l’heure où la Sécurité routière déploie toutes les armes afin de maintenir la baisse historique du taux de mortalité routière réalisée en 2013, les statistiques affichent un nombre de près de 100 000 conducteurs sans permis qui sillonneraient les routes françaises.

Qui sont les sans permis ?

Le nombre de conducteurs qui roulent sans permis ne cesse de croître en France. Outre les mauvais élèves qui ont épuisé tous leurs points, le nombre d’automobilistes qui n’ont encore jamais passé d’examen fait dresser les cheveux. L’estimation fait, en effet, état de quelque 100 000 personnes qui n’ont pas de permis, plus précisément, qui n’ont jamais eu de permis et qui prennent malgré tout le volant au quotidien.

Il semble difficile de définir un profil type des conducteurs sans permis. Toutefois, le caractère « multi-infractionniste » permet généralement de les distinguer selon l’Onisr. La présence d’alcool est assez fréquente chez près d’un tiers de ces automobilistes, notamment chez les jeunes. Du fait de l’hétérogénéité du profil, il n’est pas prudent d’être affirmatif sur la dangerosité des sans permis, car les risques restent nuancés.

En effet, les conducteurs dont le permis n’est plus valide sont tout aussi dangereux que ceux qui n’ont jamais passé leur permis et dont une partie essaie clairement d’être prudente et de rester dans la discrétion. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une préoccupation majeure qui mérite toute l’attention de la Sécurité routière.

Sans permis pour toujours ?

Les conducteurs sans permis doivent faire l’objet d’une communication ciblé. Mais faire comprendre aux jeunes les risques auxquels ils sont exposés sans les aider à obtenir leur permis revient à semer sur un terrain stérile. C’est d’ailleurs dans cette optique que les dispositifs comme le permis à 1 € ou les aides octroyées par le Fonds d’aide aux jeunes afin de contribuer à l’obtention d’un permis de conduire révèlent toute leur importance et devraient permettre de réduire, même dans une moindre mesure, le nombre des sans permis.

Et la voiture sans permis ?

Avec plus de 100 000 permis retirés chaque année depuis l’instauration du permis à points, la France ne devrait pas s’étonner de voir augmenter le nombre de conducteurs sans permis qui hantent ses routes. D’autant plus que le coût du permis est loin de susciter l’enthousiasme à obtenir ce fameux sésame. Pour répondre à leur besoin de mobilité, les Français se tournent plutôt vers les voitures sans permis que vers les scooters 50 cm3. Si ces voiturettes étaient adulées des plus de 50 ans auparavant, leurs adeptes se font de plus en plus jeunes puisque les jeunes comme les conducteurs qui n’ont pas ou ne peuvent pas utiliser leur permis s’en servent de plus en plus comme une solution de secours.

[ENQUETE] La vision européenne de la conduite responsable

La fondation Vinci Autoroutes et Ipsos ont publié un sondage sur un échantillon de 7032 personnes dans 7 pays européens (France, Italie, Allemagne, Suède, Belgique, Grande-Bretagne et Espagne) concernant la conduite responsable.

Quelle est la perception de la conduite que ces européens ont d’eux même et des autres ?

Au total, 61% d’entre eux pensent que des progrès peuvent encore être réalisés dans les années à venir concernant le nombre de décès sur la route. Parmi eux, seulement 51% des britanniques pensent que l’on peut améliorer les choses. Les espagnols quant à eux sont plus optimistes puisque 78% d’entre eux pensent que le nombre de victimes sur les routes peut encore baisser.

Qui sont les conducteurs les plus responsables en Europe ?

La perception des personnes interrogées laisse apparaître les résultats suivants :

Pour 47% d’entre eux, c’est la Suède qui remporte la palme, vient ensuite l’Allemagne pour 26% et enfin les britanniques pour 13%. Et la France dans tout ça ?

Quels sont les conducteurs les moins responsables en Europe ?

Pour 50% des personnes interrogées, c’est en Italie qu’il y a le plus de conducteurs irresponsables. Viennent ensuite les espagnols pour 16% et enfin les français pour 14%. Nous voilà donc dans le top 3 des conducteurs les moins responsables d’Europe !

Les comportements sur la route :

Tous les conducteurs européens s’accordent à dire qu’ils sont, dans leur pays, à 75% d’entre eux « vigilants », 52% pensent qu’ils sont « calmes » et enfin aucun d’entre eux n’a la perception qu’ils sont irresponsables au volant. Par contre ils ont un regard bien plus sévère sur leurs homologues européens. Pour eux, les autres conducteurs sont « vigilants » seulement pour 17%, « calmes » pour 11% et enfin, 41% « irresponsables ».

Quelles réactions les plus fréquentes les conducteurs ont-ils lorsqu’ils sont en colère ?

Pour 67% d’entre eux, les français et les allemands on l’injure facile, 63% d’entre eux pensent que les espagnols ont le klaxon facile et pour 21% les italiens au sang chaud descendent de voiture pour s’expliquer.

Quelles sont les causes les plus probantes d’accidents mortels sur les routes ?

Pour 78% des personnes interrogées les accidents mortels sont provoqués par les français qui roulent sous l’emprise de l’alcool et/ou des stupéfiants. Que les britanniques font preuve d’inattention pour 58% d’entre eux. Qu’en Allemagne ils roulent à une vitesse excessive pour 52% et enfin que la somnolence est un des facteurs d’accidents mortels en Suède pour 12% d’entre eux.

Qui sont les mauvais élèves en termes de comportements à risques ?

Le top revient aux belges (42%) qui prennent le volant alors qu’ils sont dans un état de fatigue avancé et qui conduisent sous l’emprise de l’alcool sans en ressentir les effets (25%). Les Allemands quant à eux estiment qu’il ne faut pas conduire lorsque l’on est en état de fatigue pour 83% d’entre eux mais malgré tout, 54% d’entre eux conduisent quand même parce qu’ils y sont obligés. Les allemands conduisent en général 3h40 avant de faire une pause alors qu’il est conseillé de s’arrêter toutes les 3h.

Les français eux sont plus sensibles à la somnolence. 33% d’entre eux ont eu l’impression de s’assoupir quelques secondes au volant. 31% ont été au bord de l’endormissement au volant et enfin 27% d’entre eux ont franchis la ligne blanche ou la bande d’arrêt d’urgence sur l’autoroute à cause d’un moment d’assoupissement.

Les Suédois seraient moins sages qu’il n’y paraît. 71% disent ne pas respecter les distances de sécurité. 46% conduisent en téléphonant sans kit mains libres. Et 19% circulent fréquemment sur la bande d’arrêt d’urgence.

Les pratiques plutôt dangereuses de nos homologues italiens, au-delà des suédois, conduisent en téléphonant sans kit mains libres pour 66% d’entre eux. 35% ne portent pas de ceinture de sécurité et envoient des SMS en conduisant.

Qui utilise les outils d’aide à la conduite ?

Les français sont les plus grands adeptes des outils d’aide à la conduite. 68% utilise un GPS, 46% le régulateur de vitesse, 36% des avertisseurs de radars et des zones de dangers et 32% le limitateur de vitesse.

En résumé, sans porter de jugement hâtif sur l’un ou l’autre des pays européens concernés, il est une fait certains que nous avons, en Europe, une marge de progression certaine en matière de conduite responsable.

400 véhicules en fourrière tous les mois à Marseille

400 voitures par mois en fourrière dans un quartier de Marseille

La fourrière fait des ravages dans un quartier de Marseille, avec près de 400 voitures enlevées par mois. Ceci devrait alerter les conducteurs les plus prudents à faire plus attention, car il n’y a pas que le stationnement irrégulier ou dangereux qui ouvre la porte de la fourrière, certaines infractions sont encore moins connues et pourtant, elles peuvent activer la procédure de mise en fourrière.

Les règles sont claires

Un véhicule peut être mise en fourrière si elle met en danger la sécurité des usagers de la route, trouble la tranquillité publique ou tout simplement si elle se trouve sur des sites protégés ou classés. Pour être plus précis, ces motifs de mise en fourrière peuvent être détaillés et déclinés en infractions. La procédure s’applique ainsi si le véhicule gêne la circulation ou occupe un stationnement non autorisé ou abusif. Elle prend également effet en cas de manquement aux contrôles techniques.

Il faut savoir que certains sites et paysages sont classés et protégés, il faudra dans ce cas éviter d’enfreindre les contraintes imposées pour les préserver. Dans le même esprit, il n’est pas autorisé de circuler dans les espaces naturels au risque de voir son véhicule se retrouver à la fourrière.

Qui peut enlever le véhicule ?

L’enlèvement est généralement confié à une société de remorquage, mais il peut arriver qu’il soit conduit jusqu’à la fourrière. Les personnes admises à procéder à l’enlèvement sont principalement l’officier de police judiciaire, un agent de police en tenue ou un gendarme habilité.

Coût de la fourrière à Marseille, l’un des plus élevés

Le coût de mise en fourrière des véhicules à Paris, à Lyon et à Marseille remporte la palme des tarifs les plus chers. Les poids lourds payent la facture la plus salée du fait de leur taille. Les frais varient également selon les procédures mises en œuvre pour la mise en fourrière de la voiture. Ils augmentent ainsi si un procédé d’immobilisation a dû être appliqué. Outre les frais d’enlèvement et le coût relatif aux différentes opérations préalables, il existe des frais annexes qui peuvent être assez lourds.

Parmi les frais annexes figurent les frais de garde qui sont journaliers ainsi que les frais d’expertise qui sont forfaitaires. Bien sûr, l’amende encourue pour ne pas avoir respecté le Code de la route doit être payée en sus.Il faut savoir qu’un recours est toujours possible pour contester la mise en fourrière, mais l’idéal reste la prudence sur la route et les lieux de stationnement !

Vidéo verbalisation à Paris

Vidéo verbalisation à Paris, l’aventure continue

Mise à l’essai depuis 2013 à Paris, la vidéo verbalisation devrait bientôt afficher ses premiers bilans. Une évaluation de cette phase d’expérimentation est très attendue afin de définir si ce dispositif fera l’objet d’un déploiement plus poussé ou si l’expérimentation suivra son cours, comme à l’heure actuelle.

Conducteurs imprudents, gare à une verbalisation à distance !

La vidéo verbalisation est un système équipé d’une vidéo et qui est géré par un central. Ce dispositif permet de « verbaliser » à distance et de mettre une amende à un contrevenant dont les infractions ont été retransmises en image grâce à une caméra installée sur un endroit stratégique de la voie publique.

Depuis sa mise en expérimentation en avril 2013 à Paris, 13 principaux axes ont été concernés par la vidéo verbalisation. Il s’agit des zones considérées comme les plus accidentogènes ou les lieux où un taux de stationnement irrégulier élevé a été identifié.

Comment ça marche ?

Pour procéder à la verbalisation, l’agent va se référer aux images transmises par une caméra. Lors de chaque constat, il photographie le véhicule pour pouvoir relever l’immatriculation et les autres détails utiles, et ce, à l’aide d’un système PVPP. Ces données sont par la suite envoyées au CNT (Centre national de traitement de Rennes) qui a pour rôle d’éditer le procès-verbal et d’envoyer l’avis de contravention.

Qui sont les principales cibles ?

La vidéo verbalisation est particulièrement efficace pour traquer les délinquants routiers. Les stationnements gênants ou illicites, les franchissements de feu rouge et la circulation dans les voies interdites font partie des infractions qui seront ciblées.

Outre la visée sécuritaire, ce dispositif va également permettre de rendre le trafic plus fluide selon la préfecture. En effet, des vidéos de surveillance sont positionnées sur des axes généralement congestionnés. Cette observation devrait contribuer à désengorger ces zones en réduisant les comportements incivils comme les stationnements sur les voies dédiées aux bus ou en double file.

Les contestations ne se font pas tarder

Depuis l’installation des caméras de vidéo verbalisation, les contestations ne se sont pas fait attendre. Selon les avocats qui sont spécialisés dans le domaine du droit routier, ces caméras n’ont pas été homologuées par le ministère de l’industrie. Par ailleurs, les images prises ne doivent pas être conservées plus d’un mois alors qu’un archivage de près de 5 ans est prévu afin de pouvoir répondre à d’éventuelles contestations.

Il est ainsi temps que le résultat de l’évaluation promise soit révélé au grand jour pour dissiper les doutes. Les premiers chiffres devraient être dévoilés au printemps de cette année. En attendant, prudence sur les routes et n’oubliez pas de sourire en circulant à Paris, car vous êtes filmés !

Faux permis de conduire

Les faux permis de conduire sont nombreux à circuler en France. Près de 3 millions de faux documents seraient utilisés dans la majorité des cas par des conducteurs qui n’ont jamais passé un examen et dans une moindre mesure par des automobilistes qui n’ont plus de points sur leurs permis. Un tel usage n’est pas sans risque autant pour le titulaire du faux permis que les autres conducteurs qui croisent sa route.

Que dit la loi sur l’usage d’un faux permis de conduire ?

Les faux permis de conduire sont des documents falsifiés. Il s’agit ainsi pour la loi d’un délit assimilé à une altération frauduleuse de la vérité. L’article 441-1 du Code pénal prend effet dans ce cas et préconise une peine minimum de 45 000 euros d’amende et de 3 ans d’emprisonnement. Attention, porter un faux permis n’a rien avoir avec rouler sans permis dont les sanctions respectent les dispositifs prévus dans le Code de la route qui se résume à 1 an d’emprisonnement et à 15 000 euros d’amende outre les éventuelles peines complémentaires.

Quid des vrais faux permis de conduire ?

Les « vrais faux » permis de conduire sont des permis qui ont été délivrés par les autorités étrangères suite à des déclarations frauduleuses. Rien ne permet ainsi de vérifier comment ces documents ont été obtenus. Avec près de 90 conventions internationales d’échange de permis signées, la France doit être plus vigilante que les autres pays comme l’Allemagne ou l’Italie qui n’ont pas hésité à réduire leur nombre de conventions.Être titulaire d’un vrai faux permis expose aux mêmes risques d’usage de faux.

nouveau permis septembre 2013
Source ministère de l’intérieur

Un modèle de permis de conduire sécurisé pour lutter contre les fraudes

Depuis le 16 septembre 2013, tous les nouveaux titulaires de permis de conduire disposent d’un nouveau modèle de document, doté d’une puce électronique. Équipé d’une bande de lecture magnétique et ayant le même format qu’une carte de crédit, ce nouveau permis nécessite un renouvellement tous les 15 ans. Cette mesure concerne les catégories A et B et est destinée à mettre à jour les données comme la photo ou l’adresse. Les anciens modèles de permis restent en vigueur jusqu’à leur reprise, prévue en 2015. Seuls les anciens titres délivrés depuis le 19 janvier 2013 peuvent pour le moment être échangés.

Ce titre harmonisé avec le standard utilisé dans l’ensemble de l’Europe se veut mieux sécurisé et plus fonctionnel. La puce électronique qui se trouve à l’intérieur de chaque document est destinée à réduire les fraudes et la fabrication de faux permis et permettrait une vérification plus rapide et facile de son authenticité.