Casque moto : une nouvelle norme depuis le 1er juillet 2022

Actuellement, les casques de moto les plus répandus sont homologués selon le règlement de Genève, norme « ECE 22.05 ». Cette règlementation a évolué depuis le 1er juillet 2022 pour une nouvelle homologation nommée « ECE 22.06 ».

Norme ECE 22.06, quelles conséquences pour les motards ?

Plus de sécurité pour les motards. Le principal objectif de cette nouvelle homologation est de proposer un niveau de protection pour le motard plus optimal.

Nouveaux tests relatifs à la norme ECE 22.06

Les tests de résistance demandés par la norme ECE 22.06 intègre notamment « des tests d’impacts sur différents angles et à différentes vitesses ». La visière doit également être soumise à des tests plus solides avec un test consistant à projeter des billes d’acier à près de 216km/h sur la visière sans abîmer celle-ci.

D’autres éléments de tests sont également signalés pour que les fabricants soient en mesure de se préparer à cette nouvelle norme.

Le changement de casque moto est-il obligatoire ?

Non. Le casque homologué 22.05 ne sera pas considéré comme obsolète pour ceux qui en possèdent déjà un.

En règle général, un casque moto utilisé devrait être changé tous les 5 ans, voire tous les 3 ans et toujours après un accident. Ainsi, prenez garde à bien choisir un modèle conforme lors de votre prochain achat. La nouvelle réglementation impose le retrait des casques ECE 22.05 d’ici à janvier 2024. Ils seront donc encore dans les magasins pendant un certain temps.

Impact de la nouvelle norme sur les casques

Rien n’est encore fixé concernant les prochains modèles de casques de moto homologués, mais plusieurs associations de motards craignent que les fabricants en profitent. Parmi les inquiétudes soulevées : une hausse du prix, des casques plus gros, plus lourds et donc moins confortables.

Quels sont les équipements obligatoires pour le motard ?

La législation concernant les accessoires et équipements obligatoires à moto est relativement encadrée. Ainsi, pour rouler un motard doit être équipé d’un casque homologué ECE et d’une paire de gants certifiée CE.

Le non-respect de cette réglementation est passible d’une amende et d’un retrait de point. Le non-port du casque moto ou le port d’un casque non homologué est une infraction de classe 3, le contrevenant est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points de permis.

La nouvelle réglementation s’entend afin de mieux répondre aux conditions actuelles de circulation afin de mieux protéger les conducteurs en cas d’accidents. En effet, plusieurs enquêtes ces dernières années ont démontré que la norme actuelle n’était pas vraiment en cohérence avec les conditions réelles d’un choc. 

Conduite à moto : nos conseils pour conduire en sécurité

La conduite à moto présente de nombreux avantages, mais comporte aussi des risques. Sur la route, les usagers des motos et scooters sont bien plus vulnérables. Une conduite à moto adaptée est recommandée, mais quelques vérifications sont de mises pour garantir votre sécurité à moto.

Conseils de conduite à moto et de sécurité

Sortons du cliché : les conducteurs de moto et engins deux-roues motorisés, ne sont pas des fous du volant. La problématique est, malheureusement, plus liée à leur faible visibilité (par les autres usagers) et à l’absence de carrosserie sur le véhicule.

Ainsi en 2018, on récence près de 627 morts à moto sur les routes de France et qu’un accident de moto à 22 fois plus de chance d’être mortel qu’un accident de voiture.

Pour les motards, l’appréhension de la route et de la circulation ne sont certainement pas les mêmes qu’en voiture. En effet, les conditions météo et le terrain impactent bien plus rapidement la conduite à moto et sa sécurité.

Analyser la route à moto

Le deux-roues est un véhicule puissant et aussi très maniable qui circule aussi bien l’été que l’hiver. Attention cependant à rester vigilant avec la météo et sur les routes. La pluie, la neige, le verglas ou encore les feuilles en automne sont responsables de nombreuses glissades qui se finissent souvent en accidents corporels.

Les gravillons, les bandes blanches ou encore les culs-de-poule sont aussi des éléments sur la route qui peuvent rapidement entraîner une perte de contrôle du véhicule ou d’adhérence.

Lorsque vous circulez en moto, vous vous devez d’être deux fois plus vigilants qu’en voiture. Observez toujours le paysage, la route et les autres usagers sans vous laisser déconcentrer. Le maître-mot reste anticiper.

Respecter le Code de la Route

Vitesse, taux d’alcoolémie, signalétique : le Code de la Route est le même pour tous les conducteurs. Le respecter est important pour la sécurité de tous. Les conducteurs de motos et autres véhicules deux-roues doivent donc s’y conformer. Il existe cependant quelques spécificités.

Circulation inter-files : la règle

À moto, les usagers profitent de la petite taille du véhicule pour se glisser dans les files de voiture ou remonter les bouchons. Sachez que si cette conduite n’est en rien répréhensible au regard du code de la route, elle n’y est pas pour autant autorisée. Certains départements (Gironde, Rhône, Bouches-du-Rhône et les 8 départements de l’île de France) ont pris le parti de le tolérer sous certaines conditions :

  • possible uniquement sur autoroutes et routes dont la vitesse est supérieure ou égale à 70 km/h avec terre-plein central et au moins 2 voies de chaque côté ;
  • uniquement si le trafic est suffisamment congestionné (vitesse inférieure à 50 km/h) ;
  • entre les deux voies de circulation les plus à gauche.

Retrait de point

À savoir, les points de votre permis moto sont les mêmes que ceux de votre permis voiture. Toute infraction commise sur l’un de vos véhicules entraînera une perte de point sur votre permis de conduire. Pensez à vérifier votre solde de points en cas d’infraction pour ne pas vous retrouver dans le rouge. Vous pouvez alors choisir d’effectuer un stage de récupération de point en cas de besoin.

S’équiper et équiper son véhicule deux-roues

La carrosserie d’une voiture n’a rien de comparable à celle d’une moto. Les deux-roues peuvent, dans certains cas, présenter des éléments de protection pour le motard, mais cela reste de la petite protection. Ainsi, pour garantir votre sécurité à moto, il est toujours nécessaire d’entretenir votre véhicule, de l’équiper et de vous équiper comme il se doit.

Équipement du motard

Aujourd’hui, une partie de l’équipement d’un motard doit être homologuée (casque et gants). Vous devez ensuite penser à votre sécurité avant tout et prendre un équipement adapté à votre conduite.

Les dorsales et airbags à moto connaissent un franc succès ces deux dernières années, ils protègent le motard des glissades et donc des brûlures. L’airbag aura également l’avantage de protéger des chocs, notamment le coup du lapin.

Même si vous effectuez de petits trajets en plein été, ne négligez jamais le port de votre équipement. Une veste et un pantalon, en cuir ou renforcé en kevlar, sont des indispensables en cas de chute. Il en existe aujourd’hui de très confortable à porter.

Entretien et équipement du véhicule

L’entretien et l’équipement de votre moto doivent également être scrupuleux. Aujourd’hui, il existe des équipements obligatoires que toute moto doit avoir. Vous devez bien comprendre que toutes les réglementations ne sont pas forcément faites dans le but de vous bloquer. Il en va aussi de votre sécurité.

Des pneus usagés ou craquelés perdront rapidement leur adhérence à la route causant alors un accident. Des freins mal entretenus ou vieillissants peuvent être fatals lors de vos déplacements.

Les deux-roues et plus particulièrement la moto sont des modes de déplacements souvent associés aux loisirs et au divertissement. La plupart des conducteurs sont des passionnés et se déplacent pour le plaisir plus que par nécessité. Soyez vigilants avec votre passion et pensez à votre sécurité avant tout déplacement même rapide.

Guide complet sur le bridage moto

Le bridage de la moto est une intervention technique qui vise à restreindre son moteur afin qu’il ne délivre pas toute sa puissance. L’objectif imposé par la loi est donc de limiter la vitesse du véhicule. Mais les réglementations en termes de bridage sont parfois complexes.

Selon l’âge, l’expérience du motocycliste, son permis moto et la puissance de son engin, ces restrictions varient. Voici un guide pour comprendre le bridage moto à consulter avant d’acquérir un deux-roues.

Que signifie « brider une moto » et à quoi ça sert ?

Brider une moto sert à réguler sa vitesse de pointe grâce à des brides situées dans le moteur et plus précisément dans l’échappement, pour certains modèles. Par exemple, une 50 cm3 bridée peut atteindre les 45 km/h ; or sans ses entraves, elle peut rouler aisément dépasser les 50 km/h.

Le bridage d’une moto peut être mécanique ou électronique. Les anciens modèles à carburation comme une Honda CB 500 de 1999 par exemple réclament le changement des boisseaux de carburateur ; tandis qu’un deux-roues plus récent comme la Suzuki SV650 à injection nécessite un bridage électronique, avec seulement le débranchement d’un fil.

Mais le bridage, pourquoi faire ? En France, ce système est imposé pour les jeunes conducteurs nouveaux détenteurs du permis de conduire moto. Cette mesure de la lutte contre l’insécurité routière est unique en Europe.

Que dit la réglementation sur le débridage des machines de 106 chevaux ?

Auparavant, dans le but de renforcer la sécurité routière dans l’Hexagone, la France avait imposé un bridage, pour les deux-roues « ayant une puissance maximale nette supérieure à 74 kW », soit 100 chevaux, avec une marge technique de 6 %, soit 106 ch.

Depuis le décret n° 2016-448 du 13 avril 2016, le débridage de ces motos de 106 chevaux en full power est autorisé. Mais cela ne concerne que les motos neuves ou celles déjà en circulation, à condition qu’elles soient équipées d’un système de freinage antiblocage des roues (ABS) qui réponde à une homologation moto.

Le bridage moto pour les permis A2

La réglementation pour le bridage d’une moto permis A2

Pour pouvoir circuler en France avec une moto permis A2, elle doit être bridée à 35 kW (soit 47.5 cv) pour les motos vendues après janvier 2013, ou bien être bridée à 25 kW (soit 34 cv) pour les modèles conçus avant la réforme A2 de janvier 2013.

Le rapport poids/puissance ne doit pas excéder 0,2 kW par kilogramme. Notez que la puissance ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70 kW (soit 95 ch).

Prenons un exemple : une Triumph Street Triple de 106 chevaux, bridée en 25 kW (34ch) selon l’ancienne réglementation, n’entre pas dans les normes A2.

Comment brider une moto pour le permis A2

Le bridage de la moto doit toujours être effectué par un professionnel homologué. Commencez par demander des devis auprès de plusieurs professionnels, quel que soit le type de deux-roues (moto, quad, engin à trois roues, etc.).

L’attestation de bridage peut être fournie gratuitement par certains, tandis que les pièces et la main d’œuvre peuvent être facturées plus chères par d’autres.

Si vous achetez une moto d’occasion, vous devrez acheter un kit de bridage et le faire installer par un concessionnaire agréé.

Le professionnel vous délivrera un certificat de bridage qu’il faudra conserver pour refaire la carte grise. Si vous achetez un modèle neuf, sachez que certaines marques comme Suzuki ou Yamaha vendent leurs modèles pour les débutants déjà bridés.

Le bridage des cyclomoteurs

Accessibles à partir de 14 ans avec un Brevet de sécurité routière, les cyclomoteurs de 50 cm3 , soit une moto légère ou un scooter, doivent également répondre à des normes de bridage.

Tous les 50 cm³ homologués sont, en effet, bridés d’origine par le constructeur pour ne pas dépasser la vitesse maximale de 45 km/h préconisée par la loi.

Les risques encourus à débrider un deux-roues

La réglementation est stricte en termes de débridage. Si le motard débride un deux-roues de 106cv sans ABS, ou s’il débride un cyclomoteur pour rouler au-delà des 45 km/h ou si la moto A2 n’est pas entravée par un bridage aux normes, il s’expose à une contravention de la 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, selon l’article L. 317-23-1 du Code de la route.

Aussi, en cas d’accident, la compagnie d’assurance peut refuser de prendre en charge les conséquences de l’accident.

Il est interdit de vendre une moto débridée à un tiers sans l’en informer. Le fait pour un professionnel de vendre un cyclomoteur débridé ou de procéder au débridage est un délit puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende selon l’article L. 317-5 du Code de la route.

De plus, le débridage entraîne des conséquences mécaniques puisque les suspensions et le freinage ne sont plus adaptés. Sans ces limitations de puissance, le pilote également s’expose à des risques d’excès de vitesse et donc d’accidents.

Top 3 des GPS moto pour bien le choisir

Le GPS pour moto offre de nombreux avantages lors d’un road-trip comme pour un trajet du quotidien. S’il permet d’obtenir l’itinéraire le plus rapide, ce système de navigation alerte également sur les zones de danger et donne des indications de trafic en temps réel. Voici un guide pour choisir la meilleure solution de guidage à moto.

Pourquoi acheter un GPS spécifique moto ?

Pour un bref déplacement ou lors d’une balade à moto, le motard préférera évidemment éviter de se perdre dans les dédales de sens-uniques ou sur les routes de campagne. Pour que la conduite à moto reste un moment de plaisir, le GPS apporte un confort supplémentaire. D’autant plus que chacun est libre de sélectionner ses préférences quant à l’itinéraire. Chacun pourra sélectionner le trajet le plus rapide, mais aussi l’itinéraire qui évite l’autoroute ou l’option sans péage.

Véritable plus pour les motards, le GPS moto offre aux amateurs de deux-roues la possibilité de connaître en temps réel le trafic et éviter ainsi les embouteillages. Les GPS apportent également des informations sur les dangers potentiels comme un véhicule stationné sur le bas-côté ou des dangers présents sur la chaussée. En revanche, si le système de navigation GPS indique des zones de contrôle, ce n’est pas un détecteur de radar !

Comment bien choisir son gps moto ?

Ces systèmes de navigation ne sont pas très différents des GPS auto, mais certaines particularités font la différence.

La solidité et l’étanchéité du boîtier

Contrairement à la voiture où l’habitacle offre un environnement confortable, la moto exige du GPS qu’il soit solide et surtout étanche en cas de pluie notamment.

Il est donc recommandé de se tourner vers les modèles certifiés IPX7. Cette norme garantit que le GPS résiste aux intempéries et à la poussière. D’autre part, la présence d’un écran antireflet est vivement conseillée pour un GPS moto afin de lire les informations dans toutes les conditions de luminosité.

Système de fixation et support

En voiture, il est facile de clipser un smartphone à côté du volant. Pour un GPS moto, il faudra veiller à la présence d’un système de fixation adapté à votre guidon. Le GPS doit pouvoir parfaitement tenir en place et ne pas bouger lorsque l’on prend un virage ou que l’on emprunte un terrain cabossé.

Les secousses pourraient non seulement le faire tomber, mais aussi empêcherait la bonne visibilité de l’itinéraire indiqué sur l’écran. Le système de fixation doit également être simple d’utilisation puisqu’à chaque arrêt, pour éviter les vols ou la perte de l’objet, il faudra le retirer.

Mise à jour de la cartographie et zones de danger

Avant d’acheter un GPS moto, vérifiez les zones couvertes car certains modèles se limitent par exemple à l’Europe de l’ouest. Si la majorité des GPS sont livrés avec des cartes pré-chargées, pensez à vérifier les mises à jour.

Pour être certain d’avoir à portée de main des cartes régulièrement actualisées mieux vaut se tourner vers l’un des deux principaux constructeurs de GPS moto à savoir Garmin et TomTom. Certains modèles peuvent notamment se mettre à jour via le WiFi, sans devoir être branché à un ordinateur.

La connectivité du GPS moto

Le système Bluetooth permet de connecter le GPS à son smartphone pour recevoir les notifications tels que les messages par exemple, mais aussi pour connecter le GPS aux data du smartphone via un partage de connexion. Cela permet de bénéficier des conditions de circulation ainsi que des alertes sur les zones de danger mises à jour en temps réel. Pour actualiser la cartographie, certains modèles embarquent également une connexion WiFi.

La taille de l’écran

Chaque utilisateur aura ses préférences : pour certains motards, il est important d’avoir un écran large pour une meilleure lisibilité des informations.

Attention en revanche à ne pas opter pour un modèle trop imposant qui viendrait perturber la conduite ! Les écrans de 4.3 ou 5 pouces offrent un bon compromis.

Planification d’itinéraires spécifiques pour la moto

Les constructeurs de GPS proposent des options de navigation spécifiques pour les motos. Les amateurs de deux-roues peuvent ainsi sélectionner un trajet avec des routes sinueuses et des dénivelés, mais aussi avec des points de vues panoramiques ou des aires de repos.

Notre top 3 des GPS moto

Le Tom Tom rider 500 ou 550

Dotés du savoir-faire du constructeur en matière de GPS et géo-localisation, ces derniers nés des GPS restent identiques avec des mises à jour gratuites à vie et une compatibilité Bluetooth et WiFi.

Le TomTom 500 se limite à 23 pays européens alors que le 550 s’adapte au monde. D’un design robuste et étanche, certifiés IPX7, les derniers GPS TomTom offrent un écran tactile à utiliser en mode portrait ou paysage, mais se limitent à 4.3 pouces.

Le Garmin Zumo 595LM

Garmin Zumo 595 LM est le nec plus ultra de la gamme. Sa cartographie complète de 46 pays européens (cartes d’autres pays du monde disponibles au téléchargement) et son affichage 5 pouces offrent de grands avantages.

L’on retrouve les fonctionnalités qui ont fait le succès de la gamme, avec compatibilité Bluetooth / WiFi, alertes intelligentes et gestion des itinéraires pour les motards. De plus, il est compatible avec la plupart des autres produits de la marque. Comme les capteurs de surveillance de pression des pneus. Son prix reste cependant élevé.

L’application Waze sur téléphone

Un basique, mais une valeur sûre pour qui voudrait un navigateur GPS gratuit. L’application GPS fonctionne grâce à une communauté très active pour signaler tout danger sur la route.

S’il est parfait pour les trajets du quotidien, il n’offre en revanche pas de planification d’itinéraire. À moto, il faudra également penser à fixer son téléphone dans un boîtier étanche.

Le bruit à moto : tout savoir sur la législation

Certains ressentent un attrait pour une moto qui rutile. Les amateurs de tuning deux-roues, eux, cherchent généralement des pots d’échappement qui donneront des sonorités plus « viriles ». Il est donc possible de jouer sur l’échappement à moto en changeant son silencieux ou même toute la ligne d’échappement ou en enlevant la chicane.

Les fabricants proposent en effet des pots silencieux imposants, qui ont pour but l’atténuation du niveau sonore, mais offre un son peu flatteur. Si changer son silencieux permet de redonner un look plus personnel à ses engins, il existe tout de même une certaine réglementation sur le bruit excessif produit par les deux-roues.

Pourquoi les motards aiment-ils des motos qui font du bruit ?

Le « joli » bruit d’une moto est synonyme de vitesse et de puissance. Or, une fois au guidon de son engin, le motard ne réalise pas toujours les désagréments acoustiques que produit sa moto, car le pot d’échappement se trouve sur l’arrière du véhicule et qu’avec le casque, le bruit est bien atténué.

Pour d’autres pilotes, le son du deux-roues est simplement rassurant. En effet, dans les angles morts des automobilistes pas toujours vigilants, certains préfèrent donner un coup d’accélérateur dans le vide pour signifier leur présence au cas où le conducteur ne l’aurait pas vu.

Le problème reste qu’un pot bruyant est une gêne pour le voisinage et les autres usagers de la route, d’autant que les bruits ont tendance à résonner dans les impasses et les cours des riverains. Mais le bruit à moto entraîne également une gêne pour le motard lui-même.

Certains motards pilotent avec des bouchons d’oreilles. Sur long trajet, le bruit est synonyme de véritable pollution sonore, pour le conducteur et le passager en duo qui peuvent ressentir des acouphènes.

Que dit la loi actuellement sur le bruit à moto

Certains motards trafiquent pour le plaisir leurs pots. Or, les échappements sont également soumis à l’homologation moto. En effet, circuler à deux-roues avec un pot d’échappement mal entretenu, percé ou non-homologué expose le propriétaire du véhicule à une contravention de 4e classe, soit une amende forfaitaire de 90 €.

L’article R318-3 du Code de la Route stipule également que toute émission de bruits susceptibles de causer une gêne aux riverains est punie par la loi : « Toute opération tendant à supprimer ou à réduire l’efficacité du dispositif d’échappement silencieux est interdite » Aussi, l’article précise que l’utilisation en agglomération du moteur par accélérations répétées est interdite.

À noter que tous les deux-roues motorisés doivent en théorie respecter un niveau maximal d’émission sonore en fonction de leur cylindré. Jusqu’à 50 cm3 les valeurs limites sont de 72 décibels, 79 dB de 80 à 125 cm3 et 80 dB pour les plus de 500 cm3.

Pour information, le Code du travail français stipule que les individus ne doivent pas subir plus de huit heures par jour une exposition au bruit supérieur à 85 décibels, soit le niveau de bruit observé en cas de trafic routier intense.

Des sanctions difficilement applicables

Généralement, la seule solution pour les forces de l’ordre reste le flagrant délit. La non-utilisation d’outils comme le sonomètre pour calculer les décibels rend l’interpellation difficile. La plupart du temps, les forces de l’ordre vérifient surtout si le pot est homologué, si la chicane ou le « db killer » est bien en place.

Dans tous les cas, si un motard se fait interpeller lors d’un contrôle des forces de l’ordre, mieux vaut qu’il obtempère sans chercher à négocier.

Pour ce qui est des conducteurs de moto, quad ou scooter bruyants, l’interpellation est également compliquée du fait qu’ils circulent souvent sans plaque d’immatriculation. Leur identification devient donc impossible.

Au final, si les niveaux de bruit à moto ne peuvent que rarement être estimés, c’est la non-homologation de l’équipement ou le comportement du pilote qui peuvent être sanctionnés.

En revanche, en cas de contrôle au moyen d’un appareil sonométrique, la gêne est caractérisée par un niveau sonore dépassant de 5 dB la valeur indiquée sur la carte grise, selon l’arrêté du 18 juillet 1985.

L’arrivée de radar méduse anti-bruit

Un radar d’un nouveau genre a été installé pour une phase d’expérimentation sur la D91 dans les Yvelines. Baptisé « Méduse », ce dispositif mesure le niveau de décibels des véhicules qui circulent sur ce tronçon routier réputé très bruyant à cause du passage de centaines de motos les samedis et dimanches.

Imaginé par l’association Bruitparif, qui lutte contre le bruit dans l’environnement en Île-de-France, ce radar sonore n’est pas encore équipé d’un système de reconnaissance de plaque, il peut en revanche déjà calculer les niveaux sonores grâces à quatre microphones précis installés sur un capteur. Le radar est capable de détecter des bruits dix fois par seconde afin d’évaluer la nuisance sonore.

Si le dispositif n’a pas encore été étendu sur le territoire, le système de verbalisation est à l’étude et des sociétés se sont déjà positionnées pour apporter un dispositif capable de détecter la plaque et de l’associer à un PV.

Cela permettrait à la fois de détecter les nuisances sonores, mais aussi les tentatives de rodéos urbains sur des motos ou scooters.

Comment bien choisir son antivol moto ?

Vous venez d’acheter votre moto ou scooter, reste maintenant à trouver une protection contre le vol dissuasive et adaptée à vos besoins. Voici quelques conseils pour s’y retrouver parmi tous les types d’antivols et les différentes homologations.

Les vols le plus courants de deux-roues

En 2016, 55 400 vols de motos et de scooters ont été enregistrés en France. La fréquence est plus importante pour les vols de deux-roues motorisés que pour les automobiles alors que leur parc est 8,5 fois supérieur. La plupart des vols ont lieu la nuit en milieu urbain et la majorité des cyclomoteurs volés sont stationnés sur la voie publique.

Généralement, la moto est installée sur des plateformes à roulettes de type skateboard, puis ensuite montée dans une camionnette. C’est le cas lorsque les motos ne sont pas solidement arrimées à un point fixe. L’antivol est coupé pour ensuite déplacer le deux-roues en le démarrant ou non.

C’est pourquoi il est toujours recommandé d’attacher votre moto à un point fixe, dans un endroit sécurisé et avec au minimum une alarme de détecteur de mouvement.

Les homologations et certifications des antivols moto

La présence d’un système antivol n’empêche malheureusement pas toujours un vol. En revanche, le choix d’un antivol moto n’est pas anodin car il peut représenter une condition pour souscrire une assurance moto.

Et tous les modèles ne sont pas acceptés. Certaines assurances n’acceptent pas les bloque-disques par exemple. Aussi, en cas de vol, la compagnie d’assurance ne vous versera une indemnisation uniquement si les antivols sont certifiés. Pensez donc à bien lire les clauses du contrat d’assurance et consultez la liste des dispositifs homologués et reconnus par votre assurance.

De manière générale, choisissez des dispositifs certifiés NF ou SRA. L’organisme certificateur pour antivol moto le plus connu en France est en effet l’association Sécurité et Réparations Automobiles. Sachez que la majorité des compagnies d’assurance réclame cette certification.

Il existe également l’Association française de normalisation (AFNOR), qui a signé une convention avec la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) pour mettre en avant une qualité supérieure. Vous retrouverez le logo « Certifié NF – recommandé par la FFMC » appliquée aux antivols mécaniques et électroniques.

Les différents types d’antivols moto

L’antivol moto de type U

C’est l’un des systèmes les plus performants dans la catégorie des antivols mécaniques, car il est plus difficile à casser ou couper et il est plus résistant au crochetage.

Il se place sur la roue avant ou arrière. Ce modèle est disponible en différentes tailles – longueur de branches, diamètre et écartement, il est donc important d’avoir sa moto à portée de main pendant l’achat de l’antivol « U ». Comptez en moyenne 40 à 140 euros.

La chaîne antivol

Légère et moins encombrante, elle a en revanche la réputation d’être plus facile à rompre qu’un « U ». C’est pourquoi elle est conseillée en complément d’un antivol « U » afin d’attacher votre deux-roues à un point fixe.

Longue et souple, la chaîne de sécurité anti vol avec cadenas a l’avantage d’être plus facile à attacher en passant sous le tablier du scooter ou de la moto et en l’attachant à un ancrage fixe. Il est conseillé d’accrocher la chaîne à la roue en veillant à enserrer au moins un bâton de jante.

Autre conseil : ne laissez pas traîner votre chaîne par terre car un coup de massue sur le sol pourrait la rompre. Le tarif d’une chaîne varie entre 50 et 250 euros.

Le bloque-disque

Ce système a pour but d’immobiliser le deux-roues par blocage sur le disque de frein. Il empêche donc la roue de tourner. Léger, pratique du fait de sa petite taille, il se range facilement sous la selle.

Attention, le bloque-roue ne sera d’aucune utilité si la moto n’est pas attachée à un ancrage fixe ! Le deux-roues peut en effet être monté dans une camionnette. Utilisez-le donc en complément d’un autre antivol moto.

Comptez un budget compris entre 20 et 100 euros. Notez qu’il existe des bloque-disques munis d’alarme de détection de mouvement, d’un prix plus élevé, comme par exemple le Watchdogs ou le XENA XX-14.

L’alarme détecteur de mouvement

Il existe différents modèles de détection. Vous pouvez opter pour un système d’alarme moto placé sous la selle, ou intégré au bloque-disque, qui se déclenchera en cas de choc ou de soulèvement du véhicule.

L’alarme antivol reste un complément à l’antivol mécanique haute résistance car seule, elle n’empêchera jamais un voleur de pousser votre moto dans une camionnette. Vous aurez le choix entre les alarmes basiques qui émettent une sirène, ou un modèle plus développé avec repérage de la moto par satellite, mais aussi un système qui engendre des coupures d’allumage. Les prix varient de 70 à 300 euros.

Les dispositifs électroniques

Les antivols ou alarmes peuvent être couplés à un téléphone pour signifier le vol au propriétaire de la moto via une application. La géolocalisation permet donc de retrouver sa moto, mais n’empêche pas le vol.

L’anti-démarrage permet lui de couper le moteur de la moto. Veillez bien à ce que le modèle d’anti-démarrage soit bien homologué lors de l’achat. Cependant, mettre hors service le système d’allumage n’est pas vraiment une protection car les voleurs organisent plus souvent un « enlèvement » de la moto, sans la démarrer.

Quel permis passer pour conduire un scooter à 3 roues ?

Les scooters trois-roues sont de plus en plus présents dans nos villes. Aussi mobile qu’une motocyclette et presque aussi confortable et stable qu’une voiture, ce type d’engin connaît un essor grandissant. Vous vous demandez quel permis est nécessaire pour conduire un scooter trois roues ? On vous explique tout.

Les différentes catégories de scooter à 3 roues existantes

  • Le véhicule de catégorie L2e : Il s’agit d’un tricycle de moins de 50 cm3, ou d’une puissance maximale de 4 kW pour le scooter électrique ; et qui ne dépasse pas 45 km/h de vitesse.
  • Le véhicule de catégorie L5e : ce scooter à trois roues, dont le poids à vide est inférieur à 1000 kg, est équipé d’un moteur d’une cylindrée supérieure à 50cm3 dont la puissance est de 15 kW maximum, soit 20 chevaux. Ces types de tricycles ne sont pas autorisés sur l’autoroute, selon l’article R421-2 du Code de la Route. En revanche, le maxi scooter équipé d’une cylindrée de 125 cm3 ou plus dont la puissance excède 15 kW, donc 20 CV, n’a pas de restriction !

Le scooter à trois roues : un véritable succès

Ces engins motorisés connaissent un essor dans les grandes villes depuis plusieurs années. Il séduit les motards expérimentés comme les novices, car son ergonomie plus sécurisante rassure.

Le scooter trois-roues assure en effet une stabilité agréable. Il faut dire que le 3-roues affiche un poids imposant avec un minimum de 220kg. Un avantage lorsqu’il s’agit d’emprunter une chaussée en mauvais état : le scooter absorbe trous et nids de poule en conservant une faible prise au vent.

En revanche, sa masse réduit la maniabilité de l’engin. Les motards habitués à rouler avec un deux-roues et à se faufiler entre les lignes de voitures seront surpris au départ.

Côté confort, le pilote est mieux installé que sur un deux-roues classique : sa selle large assure une assise optimale. Aussi, avec le système de blocage des roues, il n’est plus utile de poser le pied à terre à chaque feu rouge. Le système « roll block » dont sont équipés ces véhicules permet aussi un stationnement sans béquille.

Aussi le système de freinage est plus performant : avec une distance de freinage inférieure de 20 % par rapport à celle d’une moto traditionnelle, le scooter à trois roues permet un arrêt plus rapide.

En revanche, l’inconvénient majeur repose sur le coût. Le prix d’achat d’un scooter à trois roues est en moyenne de 4 000 euros pour un modèle d’entrée de gamme, en 125 cm³.

Il faudra ensuite aussi prévoir un budget pour l’assurance du scooter. Si les statistiques des accidents de scooter à trois roues sont faibles, ces véhicules attirent malheureusement la convoitise. La prime d’assurance scooter est donc généralement élevée. Enfin, toujours à cause de son poids, le scooter 3-roues affiche une consommation de carburant plus importante qu’un scooter classique.

Quel permis faut-il avoir pour conduire un scooter à trois roues ?

Tout dépend de la puissance du véhicule. Un scooter trois roues peut être piloté par un titulaire du permis A2 ou permis A, mais le permis moto n’est pas nécessairement obligatoire pour piloter un tricycle.

Il est possible, en France, en effet de conduire un scooter 3 roues de catégorie L5e avec le permis B sous certaines conditions. Vous devrez d’abord être titulaire du permis auto depuis au moins deux ans, être âgé de plus de 21 ans et avoir suivi une formation pratique.

Vous pouvez suivre une formation obligatoire dès le mois avant la date anniversaire des 2 ans d’obtention du permis B. Ce stage permis d’une durée de 7 heures, comprend une partie théorique, un apprentissage hors circulation et enfin une mise en situation en circulation, en et hors agglomération. En cas d’invalidation ou d’annulation du permis de conduire, le bénéfice de la formation reste acquis.

Notez que vous êtes exempté de suivre cette formation si vous avez obtenu votre permis B avant le 1er mars 1980 ou si vous avez conduit et assuré un scooter à 3 roues au cours des 5 années avant 2011.

En revanche, pour piloter un véhicule dont la puissance est supérieure à 15 kW (20 ch), les jeunes conducteurs détenteurs du permis de catégorie A2 devront attendre les deux ans d’expérience minimum et suivre une formation obligatoire pour obtenir le permis A qui donne, lui, accès aux grosses cylindrées. 

Les véhicules 3 roues spécifiques

Avant d’acheter un scooter 3 roues, cernez bien vos besoins. En 2017, parmi les modèles les mieux vendus arrivent en tête l’incontournable scooter Piaggio MP3 500cm3 ainsi que le Peugeot Metropolis 400cm3 ou le Yamaha Tricity 125cc. Le constructeur Can-Am a lancé sur le marché le Spyder F3 doté d’un 1330 cm3 accessible avec le permis voiture.

Le Yamaha Niken (847 cm3), réservé aux permis A, offre une belle ergonomie avec un guidon bas, une selle large et des suspensions Kayaba qui offrent une grande capacité d’amortissement. Hors du commun, le Polaris Slingshot est un tricycle sportif doté d’une unique roue arrière, reliée à un bras oscillant en aluminium. Comptez tout de même 30 000 € pour ce roadster atypique.

Comment choisir sa moto lorsque l’on est jeune permis ?

Vous venez de passer le permis A2 et vous cherchez à acheter une moto ? Depuis le système de nouveau permis, la législation française limite la puissance des deux-roues pour un jeune permis. Pour bien choisir sa première moto, plusieurs critères sont à prendre en compte.

La moto du jeune permis ne devra pas dépasser 47,5 ch

Pour rappel, depuis la réforme du 2 juin 2016, le permis A2 s’adresse à tous les conducteurs de motocyclettes, dès l’âge de 18 ans. Ce permis permet de conduire une moto ou un scooter qui réponde aux règles suivantes :

  • La puissance maximale n’excède pas 35 kilowatts ou 47,5 chevaux.
  • Le rapport puissance/poids n’excède pas 0,2 kw par kilogramme. En somme, le deux-roues ne doit pas peser plus de 175 kg pour une puissance de 35 kw.
  • Il n’y a pas de limite de cylindrée à partir du moment que les points précédents sont respectés.
  • La puissance ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70kw (95ch).

Pour piloter une plus grosse cylindrée, supérieure à 125cm3 et qui ne respecte pas les critères précédents, il faudra obtenir le permis A. Pour cela, le candidat doit être âgé de plus de 20 ans, être titulaire de la catégorie A2 depuis au moins deux ans et doit avoir suivi la formation permis de 7 heures dispensée par une moto école.

À la fin de la formation pratique et théorique, le formateur remet une attestation de suivi. Il n’y a pas d’examen à passer. C’est l’école de conduite qui s’occupe ensuite de la demande de permis de conduire A.

La moto du jeune conducteur devra être acceptée par l’assurance

Pour circuler sur la voie publique en France, il est obligatoire d’être assuré. L’assurance responsabilité civile est le minimum requis par la loi. Cette formule au tiers couvre les dommages matériels et physiques que votre deux-roues pourrait causer à autrui en cas d’accident responsable.

Mais vous ne serez pas indemnisé des dommages matériels subis par votre deux-roues si vous êtes victime d’un sinistre responsable. Par sécurité, mieux vaut opter pour des garanties optionnelles, voire l’assurance tous risques, l’option la plus complète.

Mais l’assurance moto coûte chère pour un jeune permis. Les assureurs considèrent que les titulaires du permis A2 sont moins expérimentés et donc plus « à risques » que les détenteurs d’un permis moto A. Aussi, le profil du motard est pris en compte.

La prime d’assurance moto est calculée en fonction de plusieurs critères dont le rapport bonus-malus du conducteur. Sachez que ce rapport est conservé même lorsqu’il y a changement de véhicule ou transfert de compagnie d’assurance. Ainsi, si vous avez reçu un malus en voiture, vous devrez souscrire un contrat plus onéreux. Utilisez un comparateur et demandez un devis assurances moto en ligne.

Enfin, toutes les motos ne sont pas assurées de la même manière. Ce critère est à connaître avant de jeter son dévolu sur un bolide. Les véhicules qui ont tendance à être particulièrement volés par exemple seront plus coûteux à assurer.

Si vous avez un budget serré, privilégiez alors une moto d’occasion, qui ne coûtera pas si cher en assurance, quitte à choisir un deux-roues plus puissant après deux ans, après obtention du permis A.

Le choix du type de deux-roues pour un jeune permis

En général, les motards changent de deux-roues après les deux ans en permis A2. Dans tous les cas, il faudra opter pour une moto qui développe au maximum 35 kW. Vous avez cependant l’option d’investir dans une moto bridée à 35 kW, quitte à la débrider plus tard.

  • La roadster

Idéales pour les débutants, les roadsters sont des motos polyvalentes, utilisées pour la route et les trajets urbains du quotidien. La Yamaha MT07, la moto la plus vendue en 2018, est aussi la plus répandue en auto-école. Légère et maniable, elle devra être achetée bridée à 47,5 chevaux. Dans la même veine, la Kawasaki Z650 (bridée) ou encore la Honda CB500F ou la KTM 390 Duke sont parfaitement adaptées pour les permis A2.

  • La moto sportive

Issue des motos de course, les sportives jouissent d’un bel aérodynamisme. Avec une selle haute, à hauteur de guidon, elle impose la position de grenouille au pilote. Elle est assez nerveuse : attention aux excès de vitesse. Les modèles privilégiés sont la Honda CBR 500 R, la Kawasaki Ninja 400 qui offre une bonne tenue de route, la KTM RC 390, la Yamaha YZF-R3 ou encore la Suzuki GSX-250 R.

  • Le trail routier

Les motos trails sont conçues tant pour circuler en ville, sur route que sur chemin. Elles sont légères, maniables, dotées de fortes suspensions et de pneus pouvant s’adapter à de nombreux terrains. Certains modèles sont plutôt préconisés pour les balades, comme la Kawasaki Versys 650 ou la V-Strom 650.

  • La custom

Pouvant être confondue avec la « néo-rétro », la custom la plus emblématique est la Harley Davidson. Les modèles bridés conviennent parfaitement aux jeunes permis. On retrouve également la Ducati scrambler 400, la Kawasaki W800 (mise en circulation entre 2011 et 2016) ou la Kawasaki Vulcan classic (2013-2016). Ces motos sont appréciées pour leur couple et leur hauteur de selle très basse. Cependant, leur poids conséquent malgré la quasi-absence de carénage et leur confort n’en font pas des motos recommandées pour tous les jeunes conducteurs.

Les risques et les conséquences de rouler sans assurance à moto 

Souscrire une assurance moto peut se révéler complexe pour les jeunes conducteurs ou les motards qui ont commis des infractions routières ayant mené à une suspension ou une annulation du permis de conduire.

D’autant que le tarif assurance moto est très variable en fonction du profil du conducteur, notamment s’il a un mauvais rapport bonus-malus. Mais les tarifs dépendent aussi du type de moto. Par exemple, une sportive est statistiquement un deux-roues au fort potentiel de vol ou de risques d’accidents. Mais rouler sans assurance reste un délit ! Il n’y a pas de meilleure assurance moto, l’idéal est de trouver le meilleur rapport qualité/prix adapté à ses besoins.

Les risques judiciaires encourus lorsque l’on roule sans assurance

Il faut rappeler que tout propriétaire d’un véhicule à moteur doit être couvert, comme le précise l’article L211-1 du Code des Assurances. La loi impose l’assurance responsabilité civile comme protection minimum. Aussi appelée l’assurance au tiers, elle couvre les dommages corporels et matériels causés à un tiers en cas d’accident.

Selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), 700 000 personnes rouleraient sans assurance, en France.

Négligence ou acte volontaire, conduire sans assurance est passible d’une amende de 3 750 euros, pouvant être assortie de peines complémentaires comme l’annulation ou la suspension du permis de trois ans, avec interdiction de le repasser, et la confiscation du véhicule.

La loi prévoit également l’interdiction de conduire certains véhicules pour une durée de 5 ans ou plus, mais aussi une obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière. En cas d’infraction, le procureur de la République peut en effet proposer de suivre ce stage afin d’éviter une sanction. Il ne s’agit pas en revanche d’un stage de récupération de points.

Depuis le 1er avril 2017, si cette infraction a été constatée par un procès-verbal électronique, il est possible de payer une « amende forfaitaire délictuelle ». Dans ce cas, l’auteur du délit ne passera pas devant le tribunal, et l’action publique s’éteint. Cette amende forfaitaire s’élève à 500 € (article L. 324-2 IV du Code de la route).

Le montant est minoré à 400 € en cas de paiement direct à l’agent ou dans les 15 jours du constat de l’infraction ou de l’envoi de l’avis. L’amende est majorée à 1 000 € si l’auteur ne règle pas dans les temps.

Cependant, cette amende forfaitaire n’est pas applicable si le délit a été commis par un mineur, ou en état de récidive, ou en cas de cumul d’infractions. L’affaire se règle alors devant le tribunal.

Pour un récidiviste, la réponse pénale sera plus sévère, et pourrait aller jusqu’à 7 500 euros. Toute personne coupable de l’infraction encourt également une peine de travail d’intérêt général.

Les risques financiers encourus lorsque l’on conduit sans assurance

Outre ces peines encourues, le fautif s’expose à de lourds risques financiers. En effet, les victimes d’un accident de la route causé par un conducteur sans assurance seront indemnisées par le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO).

En revanche, le responsable de l’accident non assuré ne sera en aucun cas indemnisé pour ses propres blessures ou dégâts matériels.

De plus, il devra rembourser au FGAO la totalité des sommes engagées pour l’indemnisation des victimes de l’accident. Un montant qui peut se chiffrer à plusieurs milliers d’euros. La conduite sans assurance est donc lourdement sanctionnée, pénalement et financièrement.

Les conséquences de rouler sans assurances moto

En cas d’accident responsable

En cas d’accident de voiture ou de moto, une indemnisation pour préjudice corporel est prévue pour les victimes. Elle correspond à une indemnité calculée selon un barème officiel.

Appliqué selon l’avis rendu par un médecin expert, ce barème tient compte notamment de l’invalidité de travail et de la gestion des handicaps résultant du sinistre.

C’est la garantie responsabilité civile incluse dans toute assurance qui dédommage traditionnellement les victimes. Donc si le conducteur n’a pas d’assurance moto, c’est le FGAO qui prend le relais. Attention, même gravement blessé, le conducteur non assuré et responsable de l’accident ne peut prétendre à aucune indemnité.

Pour être couvert en cas d’accident responsable, il faut souscrire une assurance tous risques.

L’assurance multirisque est en effet la formule la plus complète. Elle inclut les garanties complémentaires comme le bris de glace, la garantie vol, incendie et explosion, protection juridique et garantie assistance, etc.

Aussi l’assuré est indemnisé pour les dommages causés à son véhicule en cas d’accident responsable et les dommages corporels. Si le sinistre a été causé par un tiers, c’est l’assureur du conducteur fautif qui prend en charge le sinistre.

Attention, si l’assurance moto tous risques reste la plus avantageuse, en cas de conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, l’assureur pourra rompre le contrat de son client.

En cas d’accident non responsable

Si vous n’êtes pas responsable de l’accident, vous risquez tout de même les sanctions pénales inhérentes à ce délit. Néanmoins, vous pourrez être indemnisé par l’assureur de l’auteur de l’accident selon la loi Badinter de 1985.

Comment se déroule l’épreuve du plateau moto ? 

Pour rappel, depuis la nouvelle réforme, le permis moto est divisé en plusieurs catégories. La catégorie A1 permet de piloter une cylindrée supérieure à 50 et inférieure à 125 cm³. Le permis A2 permet de conduire une moto, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW ou 47,5 chevaux et d’un trois roues d’une puissance maximale limitée à 15 Kw et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg.

Pour piloter une plus grosse cylindrée, il faudra faire une demande de permis de conduire de catégorie A. Pour cela, le candidat doit être titulaire depuis plus de deux ans du permis A2 et avoir suivi une formation moto de 7h.

Objet et déroulement de l’épreuve hors circulation du permis moto

Pour obtenir le permis A2, il faut préalablement avoir obtenu l’examen du Code de la route. Ensuite, l’examen du permis de conduire moto comprend une première épreuve d’admissibilité hors circulation de 17 minutes et 30 secondes qui se déroule en quatre étapes :

  • conduite sans moteur ;
  • conduite à allure réduite ;
  • conduite à allure plus élevée ;
  • et enfin, une interrogation orale.

C’est cette épreuve pratique et théorique qui est appelée le « plateau moto ». La seconde épreuve de circulation sur la voie publique dure 30 minutes.

Le plateau moto permet de contrôler le niveau des savoirs et savoir-faire relatifs aux catégories A1, A2 et A du permis, notamment le sens de l’équilibre, avec ou sans passager, la connaissance et l’emploi des commandes, l’utilisation de la boîte de vitesses, l’acquisition des techniques d’inclinaison, d’évitement et l’efficacité du freinage.

Il s’agit de s’assurer, avant l’épreuve en circulation, que les candidats ont une maîtrise suffisante de leur deux-roues, moto ou scooter, pour évoluer en toute sécurité.

L’interrogation orale a pour objectif d’évaluer l’acquisition par le candidat des connaissances indispensables à la sécurité apprises lors de la formation théorique.

Quels sont les tests de maniabilité et de sécurité du plateau moto ?

Le test à allure réduite

Le plateau moto commence par un premier exercice surnommé la « poussette ». Il consiste à déplacer la moto sans l’aide du moteur entre des portes délimitées par des plots sur un parcours donné.

Cette épreuve qui vise à tester la maniabilité du pilote, n’est pas éliminatoire. L’inspecteur décerne un A ou un B.

Viennent ensuite les vérifications mécaniques de la machine. Le candidat doit donner une explication à l’examinateur qui l’interrogera sur les thèmes suivants :

  • les commandes ;
  • l’éclairage et les accessoires de sécurité (feux, clignotants, avertisseur sonore, etc.) ;
  • les éléments techniques (niveau d’huile moteur, transmission, pneumatique, suspensions arrière et fourche hydraulique, etc.).

Cette épreuve appelée « contrôle de l’état du véhicule » consiste à vérifier que le candidat connaît l’emplacement et sait utiliser les différentes commandes de sa moto, qu’il connaît la signification des témoins sur le tableau de bord et enfin qu’il sait reconnaître les éléments techniques et en contrôler leur bon fonctionnement.

Vient ensuite l’épreuve du déplacement du deux-roues à allure réduite. Il s’agit d’une simulation de situation de conduite en milieu urbain. Le but est de valider la capacité du motard à évoluer aisément à faible allure. L’examinateur observera votre habileté à vous maintenir en équilibre, vous déplacer sans erreurs de trajectoire, pendre un virage, freiner puis vous arrêter. Vous ne devez pas mettre moins de 18 secondes pour effectuer la première partie du parcours.

Les tests de maîtrise du deux-roues à allure « élevée »

Il s’agit cette fois d’un parcours rapide avec évitement à 50 km/h qui inclut un slalom, demi-tour autour d’un point fixe et enfin une manœuvre d’arrêt. Vous devez prouver que vous savez manier votre moto à allure normale, que vous maîtrisez son inclinaison et que vous êtes en mesure d’effectuer un freinage d’urgence ou d’éviter un obstacle inattendu sur lequel vous arrivez à 50 km/h.

Il est essentiel de maintenir une allure constante même si vous êtes stressé. Portez le regard au loin, et surtout pas sur les cônes au sol. Pour le demi-tour, il ne faut pas perdre trop de vitesse : le virage doit se négocier entre 15 et 20 km/h.

La grille de notation est la suivante : un parcours correctement réalisé vaut A. Une erreur vaut un B.

Deux erreurs ou plus, comme une erreur de parcours, une chute de la moto, un arrêt hors zone imposée, un non-respect des vitesses minimales imposées, un plot de l’évitement déplacé ou renversé… valent un C, qui est éliminatoire. Notre conseil : attendez les instructions de votre examinateur une fois chaque parcours terminé.

L’interrogation orale

L’inspecteur fait tirer au sort une fiche parmi les 12 fiches du permis moto A2 que le candidat aura mémorisées. Il ne s’agit pas de recracher une réponse par cœur mais de montrer que l’on a compris l’importance de telle mesure de sécurité routière par exemple. L’épreuve dure environ 5 minutes. La note C est éliminatoire d’où l’intérêt de réviser régulièrement ses fiches, à l’auto-école et chez soi. 

Vers une réforme de l’examen du plateau en 2019 ?

L’épreuve hors circulation pourrait à l’avenir être réduite à moins de 10 minutes. L’idée serait de fluidifier l’enchaînement des épreuves, en supprimant le temps mort entre les épreuves du « lent » et du « rapide ». Les parcours sur piste privée seraient eux très peu modifiés.