Bluely à Lyon les voitures électriques en libre-service

À Lyon après les véloV, les Bluely, voitures électriques en libre-service

La ville de Lyon vient de se doter, le 10 octobre dernier, de véhicules électriques en libre-service dénommés BlueLy. Financé à hauteur de 20 millions d’euros par le Groupe Bolloré, les voitures utilisent l’énergie 100 % verte fournie par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) qui détient en même temps 5 % du capital de BlueLy.

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Suite logique d’Autolib’

Après avoir instauré en 2011 le service Autolib’ à Paris, le Groupe Bolloré continue sur sa lancée à Lyon où elle vient de mettre à la disposition du public un parc de 130 véhicules électriques Bluecar de sa fabrication, répartis sur 51 stations dotées d’un total de 254 bornes de recharge. L’objectif est de couvrir toute l’agglomération lyonnaise jusqu’à Villeurbanne d’ici la fin de l’année 2014 en proposant une flotte composée de 250 véhicules Bluecar dans 100 stations équipées de 500 bornes de recharge.

autolib
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Comment ça marche ?

Pour s’abonner à BlueLy, l’automobiliste peut se rendre directement au centre d’accueil et d’information BlueLy de la ville, ou contacter l’un des 5 espaces BlueLy ouverts 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Il a également la possibilité d’utiliser le site BlueLy. Après s’être identifié et sélectionné la formule adaptée à ses besoins, il procède au paiement de la location. Il reçoit immédiatement un badge personnel qui lui offre l’accès au service BlueLy.

À la borne de location de son choix, l’automobiliste passe son badge personnel sur un lecteur pour déverrouiller la voiture. Il lui faut débrancher le câble d’alimentation et fermer le capot de la borne de recharge. Attention, la déconnexion de la Bluecar avec cette borne marque le début de la location du véhicule. Une fois à bord, il peut enclencher la clé de contact et démarrer la voiture. Le concept BlueLy est basé sur le principe de l’auto partage, ce qui signifie qu’arrivé à la station de destination, l’automobiliste doit passer son badge sur la borne de charge pour y brancher la Bluecar. Il lui reste ensuite à fermer le clapet de la borne. Cette action a pour effet de terminer le décompte du temps de la location.

 

Une citadine confortable

Conçue par le Groupe Bolloré, la Bluecar utilisée par le service BlueLy est une voiture 100 % électrique avec des batteries LMP et qui possède une autonomie de 250 kilomètres environ en milieu urbain. Elle est munie d’une direction à assistance électrique et d’un bouton d’assistance qui met le conducteur en contact avec des téléconseillers joignables 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Dotée d’une fixation Isofix pour les sièges bébé, la Bluecar est équipée d’un ordinateur de bord avec diverses fonctions comme la radio, le GPS, la navigation, la communication mains libres avec le centre d’appel et l’aide au démarrage du véhicule.

Sécurité routière et cour des comptes

Dans son dernier rapport annuel, la Cour des Comptes a fait le point sur les bons résultats au titre de la sécurité routière en 2013. Les progrès de ces dernières années sont évidents. Il n’en reste pas moins que des améliorations peuvent encore être apportées afin d’optimiser les rentrées d’argent dans les caisses publiques.

Des progrès notables

Ces dernières années, on ne peut que constater une nette amélioration de la situation en matière de Sécurité Routière en France.

On peut notamment citer la diminution significative du nombre de morts sur les routes depuis 10 ans. De 2002 à 2012, la Cour des Comptes a en effet constaté une réduction de 50% des accidents mortels sur les routes. Parallèlement à cela, la vitesse moyenne enregistrée pour les véhicules légers a également baissé de 10 km/h.

Beaucoup estime que ce succès est dû à l’efficacité du système de sanctions des infractions sous forme d’amendes et de retraits des points de permis de conduire. La gestion de ces amendes est d’ailleurs une réussite grâce au développement des procès-verbaux électroniques (PVe). La généralisation de ces PVe est arrivée à son terme pour les services de l’État mi-2012. Elle se poursuit encore pour ce qui concerne les collectivités locales.

Amende Permis

Un système encore perfectible

La finalité pour la Cour des Comptes n’est pas uniquement d’accroitre les rentrées d’argent des caisses de l’État. Néanmoins, elle cherche toujours les meilleures solutions pour optimiser ses recettes. Pour ce faire, les efforts doivent être maintenus notamment au niveau des collectivités locales et le système automatisé des sanctions devra être plus performant.

C’est dans ce sens qu’un certain nombre de mesures ont été préconisées :

  • Le renforcement du taux de disponibilité des radars dont le niveau n’atteint toujours pas les 100%.
  • L’amélioration de la verbalisation des conducteurs étrangers. Les personnes dont les voitures sont immatriculées à l’étranger échappent la plupart du temps aux amendes. Le montant du manque à gagner pour l’État s’élèveraient à près de 3 millions d’Euros en 2012. Ce problème devrait néanmoins être résolu par l’entrée en vigueur de la directive européenne sur l’échange d’informations en ce qui concerne les infractions routières. La France a par ailleurs conclu des accords avec la Suisse, la Belgique et le Luxembourg. Il est donc désormais possible d’envoyer les contraventions relatives aux infractions commises aux ressortissants de ces pays.
  • Pour les usagers de la route, une campagne d’information devrait être lancée pour rappeler les règles de déclaration de changement d’adresse et des sanctions en cas de non-respect de ces obligations.
  • La formation des agents pour réduire et a fortiori éviter toutes erreurs lors des émissions de verbalisation électronique est également nécessaire.

Les recommandations de la Cour des Comptes donnent des indications claires sur les dispositions futures concernant les contrôles routiers. Si de nets progrès ont été mis en exergue, il reste encore des améliorations à apporter afin de fiabiliser le système automatisé des sanctions. Cela implique une meilleure coordination de la part des différents acteurs concernés.

Récupérer des points sur un permis probatoire

Récupérer des points sur un permis probatoire, c’est possible !

Depuis le mois de mars 2004, les nouveaux conducteurs dispose uniquement de 6 points sur 12 sur leur permis fraîchement obtenu. Au bout de trois ans sans infraction, le permis passe à 12 points. Seulement, tous les nouveaux conducteurs ne sont pas toujours très prudents et certains perdent rapidement leur capital de points. Des stages permettent alors de récupérer ces points perdus à condition qu’il vous reste au moins un point sur votre permis.

 

Le système du permis probatoire

Après la première année d’obtention du permis probatoire, 2 points sont ajoutés à condition de ne pas avoir commis la moindre infraction ayant causé une perte de points. Une deuxième année sans infraction permet d’obtenir 2 points supplémentaires. Et au bout des trois ans de la période probatoire, le nombre de points devrait alors passer à 12 pour un conducteur prudent. Pour les conducteurs ayant suivi un apprentissage anticipé en conduite accompagnée, la période de probation est plus rapide et ne dure que deux ans avec trois points à la clé pour chaque année sans infraction.

Jeune conducteur

La perte d’un ou de deux points sur le permis probatoire

Pour un ou deux points perdus sur votre permis probatoire, il est conseillé de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière même si ce n’est pas une mesure obligatoire. Il faut savoir que si un seul point est retiré de votre permis probatoire, vous pourrez le récupérer automatiquement dès lors qu’aucune autre infraction n’est commise durant les 6 mois qui suivent le retrait. Néanmoins, le stage vous permettra alors de rouler l’esprit tranquille.

 

La perte de 3 à 5 points sur le permis probatoire

Dans le cas où vous avez perdu trois à cinq points durant la période de probation, une lettre recommandée vous sera envoyée pour vous indiquer le retrait des points. Vous êtes alors tenu par la loi de suivre un stage de sensibilisation pour revenir à 6 points dans un délai de 4 mois après réception de la lettre. Le non respect de cette règlementation peut entraîner une amende ou même l’annulation de votre permis de conduire pour trois ans.

Permis de conduire probatoire à points

La perte de 6 points dès la première année de probation

Enfin, dans le cas où vous perdez directement vos 6 points dès la première année, votre permis probatoire est tout simplement invalidé et vous devrez attendre 6 mois au moins avant de devoir repasser les examens de code et de conduite. Passer par un stage de récupération de points n’est alors plus possible dans cette situation.

Concept car révolutionnaire Quant e-Sportlimousine avec Nanoflowcell

Nanoflowcell développe un concept car révolutionnaire présenté au salon de Genève

­Véritable attraction du salon de Genève 2014, le concept car Quant e-Sportlimousine du discret centre de développement NanoFlowCell basé au Liechtenstein surprend autant par son design que par ses performances techniques allucinantes et son mode d’alimentation novateur.


Un concept ancien revisité

La Quant e-Sportlimousine adopte une technologie révolutionnaire pour puiser son énergie. Il s’agit de la batterie redox qui a été développée par la Nasa dans les années 1970. Le but est de produire de l’électricité grâce à la réaction d’une solution salée sur une membrane. En résumé, ce procédé utilise la réaction d’oxydoréduction pour générer de l’électricité et la stocker dans les batteries. La membrane sépare les deux produits et l’échange des charges fournit l’énergie nécessaire pour faire fonctionner le moteur électrique du prototype.

Quant e-sportlimousine énergie

Une autonomie de 400 à 600 kilomètres

La Quant e-Sportlimousine possède deux réservoirs de 200 litres chacun, lui permettant une autonomie comprise entre 400 et 600 kilomètres. Ce concept de NanoFlowCell se démarque également par une relative facilité de rechargement. En effet, il suffit de pomper hors du réservoir l’électrolyte déchargé et de le remplacer par du liquide chargé. Par ailleurs, il est possible de recharger en énergie l’électrolyte soutiré du réservoir en se servant d’une éolienne ou de panneaux solaires.

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Une voiture high-tech aux performances hors du commun

La révolution apportée par la batterie redox offre à la Quant e-Sportlimousine une puissance totale comprise entre 480 et 680 kW, soit de 653 à 925 chevaux.D’après les chiffres fournis par NanoFlowCell, l’énergie ainsi accumulée permet de propulser les 2 300 kilogrammes de la voiture à une vitesse de pointe de 380 km/h, de quoi perdre la moitié des ses points de permis de conduire en une seule fois ! Cette véritable petite fusée est en mesure de passer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes. Elle se distingue également par sa grande connectivité et l’intégration d’applications telles que Apple, ou IOS.

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Avec ses formes fluides et son design élégant, la Quant e-Sportlimousine présente un habitacle spacieux et luxueux, marqué par un large écran qui s’étend sur toute la planche de bois. L’habitacle est ceinturé par un placage en bois qui s’harmonise parfaitement avec l’ensemble. D’une longueur de 5m25 sur 2,109 mètres de hauteur, la Quant séduit autant par son style avant-gardiste que par le concept novateur de son alimentation en énergie. La société NanoFlowCell collabore étroitement avec la firme allemande Bosch Engineering Gmbh pour optimiser le système d’alimentation en énergie électrique qui fournit les quatre moteurs électriques placés sur les roues. Une première commercialisation de la Quant est envisagée dès 2015.

 

Toujours plus pour l’environnement

Ce projet signé NanoFlowCell ouvre la voie à une alternative innovante en faveur de l’environnement. Même si les voitures électriques commencent à gagner en popularité, l’autonomie limitée de leur batterie ne leur permet pas de se montrer aussi performantes que les modèles de véhicules classiques. Le lancement de Quant e-Sportlimousine promet de changer la donne et d’offrir aux usagers une voiture qui conjugue à la fois design, performance et souci réel de l’écologie avec zéro émission de CO2.

Les propositions du FN en matière de Sécurité Routière

Des morts supplémentaires sur les routes ?

A l’occasion des dernières élections municipales, les programmes dévoilés par le Front national en ce qui concerne le transport semblent être particulièrement ciblés vers le retour du tout-voiture. Dans un contexte où l’heure est à la lutte contre la hausse des accidents et du taux de mortalité routière, cette incitation à l’usage de la voiture individuelle est-elle prudente ?

 

Le transport en commun : source d’insécurité et de coût élevé

Selon le parti de l’extrême droite, les transports en commun tels que le bus ou le tramway sont des sources d’insécurité qui coûtent cependant très cher à l’État. La meilleure solution serait à leurs yeux de de les remplacer et de permettre aux usagers de recourir à leur propre voiture.

Plutôt que d’investir dans les grands travaux destinés à faciliter l’usage des transports en commun, les candidats FN préfèrent renforcer les dispositifs de sécurité déjà en place sur les zones sensibles comme les collèges ou les lycées afin de mieux sécuriser les jeunes et réduire les trafics de drogue. À Bergerac par exemple, la caisse communale serait plus encline à subventionner la mobilisation d’un plus grand nombre de policiers que d’assurer le fonctionnement des transports publics qui sont d’ailleurs rarement pleins.

transport en commun bus

Vers l’extension des parkings

En vue de faciliter l’utilisation au quotidien de la voiture individuelle, le FN préconise bien évidemment la construction de nouveaux parkings. Cette mesure vise notamment à résoudre les problèmes de stationnement souvent rencontré en centre-ville. Dans la foulée, ces nouvelles constructions vont contribuer à réduire le coût de stationnement qui reste encore cher aujourd’hui.

Revenir au système du tout-voiture semble ainsi la meilleure alternative pour réduire les coûts, optimiser l’argent communal et améliorer la circulation si l’on en tient aux propositions émises par le FN. Dans certaines communes comme Boulogne-sur-Mer, le candidat du parti extrémiste souhaite carrément que le stationnement soit accessible gratuitement aux automobilistes.

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Quelques zones d’ombre à éclaircir

Malgré une tendance assez cohérente au niveau du devenir de la circulation et des transports, quelques contradictions apparaissent quand même dans les propos tenus par les candidats FN. En effet, si à Paris, le représentant du parti annonce qu’il va mobiliser l’ensemble du budget en faveur des transports en commun, il annonce cependant qu’aucun grand travaux n’est prévu tout au long de son mandat.

D’autres partisans de Marine Le Pen préconisent la création de nouveaux parkings pour les voitures individuelles, mais envisagent en même temps de construire d’autres infrastructures destinées à améliorer le trafic. Il est pourtant clair que des projets comme l’élargissement des voies représentent un certain coût et constituent des interventions d’envergure au même titre qu’étendre une ligne de tramway.

 

Et l’écologie dans tout ça ?

Un peu singulier peut-être dans l’ensemble des programmes présentés par le parti, ceux de Robert Ménard, le candidat de Béziers dans l’hérault, prône « l’écologie urbaine ». Dans sa vision, revitaliser la ville revient à favoriser la cohabitation harmonieuse entre les véhicules motorisés, les vélos et bien sûr les piétons. Il figure également parmi les rares partisans du FN à vouloir faciliter l’usage des transports publics.

Avec ce retour au tout pour la voiture, le Front national tend à encourager l’usage de la voiture individuelle et la circulation sur les routes. Reste à savoir si des dispositifs vont bientôt être dévoilés quant à l’amélioration de la sécurité routière si ces programmes se réalisent.

Vidéo verbalisation à Nice

Arrivée avant la vidéo verbalisation sur Paris, à Nice, la vidéo verbalisation est opérationnelle depuis 2010 et la mairie se réjouit des résultats. Déployé au départ sur une dizaine de sites, ce dispositif est aujourd’hui présent dans de nombreux axes niçois. Outre son rôle crucial dans l’amélioration de la sécurité routière, ces caméras intelligentes ont également contribué à lutter contre la délinquance.

 

Une efficacité reconnue

La mise à l’épreuve de la vidéo verbalisation a commencé il y a quatre ans à Nice. L’essai s’est fait sur 3 boulevards et a été qualifié de concluant au vu de la baisse du nombre de stationnements abusifs enregistrés sur les voies réservées ainsi qu’une amélioration palpable de la circulation. Un trafic plus fluide et un recul du taux d’accidents ont convaincu la ville de Nice d’aller plus loin dans le déploiement de ce dispositif.

Désormais, les automobilistes un peu téméraires et adeptes de la double file sont traqués, non parce qu’ils sont nombreux à Nice, mais tout simplement parce que la ville souhaite rester exemplaire. En effet, les voitures en double file provoquent souvent les longues files de voiture set nuisent à la fluidité du trafic sans parler de la hausse de l’émission de CO2. Malgré son enthousiasme, la mairie de Nice a établi un seuil de tolérance et a précisé que la vidéo verbalisation servira uniquement à remédier aux points problématiques et son usage ne tombera pas dans l’excès.

 

Des résultats immédiats

À Nice, point de place à la polémique puisque la vidéo verbalisation a tout de suite pris effet. Si les résultats se traduisaient au départ, notamment pendant les 8 premières semaines, par près de 10 PV établis par jour, les infractions ont rapidement diminué de moitié pour graviter plus tard autour d’un PV par jour et par site !

La mairie attribue ce succès à une prise de conscience puisqu’il ne s’agit pas de piéger les automobilistes. Au contraire, ils sont avertis à chaque fois qu’ils franchissent un axe ciblé par une vidéo verbalisation. La prise de bonnes habitudes a permis à la ville de Nice de profiter d’un trafic plus fluide et de réduire les files d’attente dont la longueur habituelle est de 300 mètres, à une longueur moyenne de 25 mètres.

 

Un déploiement progressif

Au vu de son efficacité, la vidéo verbalisation a conquis la mairie et son usage s’étend progressivement sur d’autres avenues. La présence de ce dispositif semble ne présenter que des avantages puisqu’il libère également les policiers d’un poids : celui de surveiller en permanence les stationnements illégaux. Ces derniers peuvent ainsi optimiser leur temps et axer leurs efforts sur le renforcement de la sécurité publique.

policiers

Le revers de la médaille ?

Certains pointent du doigt la présence de la vidéo verbalisation qui selon eux favorise le départ des habitants tout autant que la crise. Les commerçants enregistreraient près de 30 % de baisse de leurs chiffres d’affaires et pour cause ? Les gens ne savent pas où s’arrêter, d’autant plus que les parkings coûtent cher. Seuls les centres commerciaux comme Carrefour ou Cap 3000 ont du succès grâce à leur stationnement gratuit. À côté, les petits commerces risquent ainsi de ne pas survivre.

L’efficacité des radars pédagogiques

Près d’une dizaine d’années après l’installation du premier radar pédagogique, la question sur l’efficacité de ce dispositif fait encore débat. Le radar pédagogique n’expose pas les automobilistes aux sanctions comme les radars normaux ou les derniers radars doubles face mis en place ces derniers temps. Sa principale fonction est de l’informer sur sa vitesse afin qu’il la corrige en cas d’excès. Mais ces radars sont-ils vraiment efficaces quant à sensibiliser le conducteur sur son éventuelle vitesse excessive ?

 

Qu’est-ce qu’un radar pédagogique ?

Le radar pédagogique est le panneau de signalisation carré à affichage électronique, entouré de bandes réfléchissantes rouges et blanches, qui nous indique la vitesse à laquelle on roule lorsque le véhicule passe légèrement en amont du radar. Certains radars peuvent même afficher des messages de sécurité routière ou l’image d’un bonhomme (smiley) qui, en fonction de notre vitesse, sourit ou grimace.

Radar pédagogique

Les plus sophistiqués vont jusqu’à indiquer les sanctions encourues (montant de l’amende, perte de points, etc.). Seulement, à la différence des radars classiques qui sont répressifs, les radars pédagogiques ne flashent pas et ne verbalisent pas. Ils sont là uniquement pour rappeler les automobilistes à l’ordre. Ils existent surtout à des fins dissuasives. Les radars pédagogiques sont le plus souvent installés en amont des radars classiques, à l’entrée des villes ou des villages, à proximité des lieux sensibles comme les écoles, ou dans les zones de danger qui ne sont pas encore équipées de radars fixes. Ils invitent les automobilistes à ralentir.

 

Les radars pédagogiques sont-ils efficaces ?

Les avis sur l’efficacité des radars pédagogiques divergent. Les maires de certaines communes déclarent être satisfaits de ce dispositif. C’est le cas par exemple du maire de Vanves, une municipalité des Hauts de Seine. D’après lui, l’installation des radars pédagogiques a permis de réduire les excès de vitesse sur les routes de sa commune. Ses rapports de statistiques révèlent entre autres que 95 % des conducteurs se conforment à la limitation de vitesse imposée, 4,5 % l’excèdent mais modifient leur conduite après le radar pédagogique, seul 0,5 % des automobilistes gardent une allure excessive. Différentes études présument également que la mise en place de radars pédagogiques pourrait entraîner une baisse de la vitesse allant de 2 km/h à 6 km/h. L’efficacité du système reste cependant limitée sur certains tronçons. Ce changement de comportement à l’égard de la vitesse est plus sensible sur les routes limitées à 50 km/h.

radar automatique

En revanche, les statistiques sur les recettes des radars de ces dernières années font état d’une hausse incessante, atteignant les 713 millions d’euros à la fin 2013 contre 700 millions en 2012 et 641 millions en 2011. Ceci s’explique par une hausse du parc de radars, mais surtout par une augmentation des infractions routières, notamment des excès de vitesse, de 15 % rien que sur l’année 2013. Face à ce constat, l’efficacité des radars pédagogiques est une fois de plus remise en question.

Dumping sur la récupération de points du permis

Les professionnels du permis à points et les pratiques de dumping de certains organismes.

Le permis à points installé depuis juillet 1992 a fait couler beaucoup d’encre et fait encore souvent parler de lui. Les stages de récupération de points, dont l’utilité est souvent remise en question par les conducteurs, n’a pas fini de nous surprendre.

Un marché d’environ 250 000 stagiaires avoisinant les plus 50 millions d’euros annuel, de quoi faire pâlir certains secteurs d’activité et donner le tournis à une poignée d’acteurs de la profession.

 

Le marché du permis à points

Même si elle est plutôt contrôlée, l’inflation n’a pas cessé de grimper ces dix dernières années, a contrario, le prix des stages de récupération de points quant à lui n’a pas évolué.

Au milieu des années 2000, le prix constaté d’un stage permis à points était de 260€ à 265€ en Ile de France et de 240€ à 245€ en province.

 

Une tendance fortement à la baisse !

Ces deux dernières années, le prix des stages permis à points a chuté. Sous l’effet d’une concurrence farouche que se mènent les acteurs de ce secteur, on a observé des chutes de prix pouvant aller jusqu’à -50%.

Les relations de causes à effet de cette baisse de prix sont simples. D’une part, au bout de 20 ans ce marché arrive à maturité. Sous l’effet positif du dispositif du permis à points et de l’évolution de l’apprentissage de la conduite, les conducteurs commettent de moins en moins d’infractions. Ajoutez à cela, l’évolution technologique des véhicules en termes de sécurité active et passive et l’amélioration du réseau routier, vous obtenez une diminution des accidents et des infractions associées. Les chiffres de la Sécurité Routière sont significatifs en termes de baisse de mortalité sur les routes et on peut facilement extrapoler sur le fait que les français ont une conduite de plus en plus responsable et citoyenne.

Fort de ces constats, les professionnels du permis à points décident donc de jouer sur les prix pour endiguer une probable baise du marché. Une arme redoutable mais à double tranchant !

 

La psychose des acteurs

Fort de ce constat, les professionnels de l’organisation de stages de sensibilisation à la sécurité routière s’interrogent sur leur devenir.

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La baisse du marché tend à faire réagir un certain nombre d’entre eux qui tentent désespérément de trouver des solutions pour conserver, voire encore gagner des parts de marché.

De plus, même si les préfectures ont vraisemblablement ralenti l’obtention des agréments à l’égard de nouveaux acteurs fraichement arrivés dans le paysage, il n’en est pas moins que de nouvelles entités arrivent encore à se frayer un passage en espérant se développer.

Tous ces facteurs sont en train de provoquer un stress important chez les professionnels du permis à points.

Tandis que les structures les plus importantes, tentent désespérément de revaloriser le prix d’un stage en adéquation avec leurs charges de structure inhérent à leur modèle économique, d’autres entités plus petites ont décidées de casser le marché en tirant les prix de façon vertigineuse vers le bas.

Dans un ce monde devenu de plus en plus impitoyable, on imagine aisément que certains d’entre finiront par disparaître.

 

Mais qu’en est-il vraiment sur le terrain ?

De façon simple, sur le terrain, c’est la guerre des prix, la valse des réductions en tout genre, la fête aux rabais !

Dans un premier temps nous voyons bon nombres de très petites structures du secteur dont les charges sont assez faibles et dont, le plus souvent le dirigeant est un animateur psychologue ou BAFM, réduire au maximum leur charges pour offrir un prix plus attractif avoisinant les 180€. Dans le même temps, bon nombres d’animateurs sont venus s’insérer dans cette pratique en créant leur organisme agréé et proposent eux aussi des stages permis à points aux alentours de 180€. Ajoutez à cela les associations à but non lucratif qui elles aussi offrent des prix bas.

guerre des prix

Dans un second temps, la bataille se durcie, certains organismes n’hésitent pas à faire appel à GROUPON pour offrir des stages à 140€, 130€, 120€. Une folie furieuse s’est emparée de ces organismes qui, quand on connait le commissionnement de GROUPON, sont prêts à vendre à perte un stage qui au final leur rapportera un chiffre d’affaire de 70€ à 60€ par stagiaire apporté par cette filière.

Et pourquoi pas un stage de récupération de points gratuit !

Rappelons que les articles L442-2 et L420-5 du code du commerce interdisent la vente à perte stipulant que c’est une pratique illicite et déloyale.

Bien entendu, les sociétés d’envergures plus importantes tentent, elles aussi, de s’aligner avec beaucoup de difficultés sur la baisse des prix, mais jusqu’à quand pourront-elles tenir ?

 

Une solution alternative

L’une des solutions alternatives pour retrouver, si ce n’est un second souffle, au moins une stabilité, serait que ces professionnels prennent conscience qu’aujourd’hui ils doivent se recentrer.

Conscience que ce n’est pas en baissant les prix que la volumétrie du marché s’amplifiera. Conscience qu’il faut maintenant cadrer l’offre à la demande pour stabiliser l’ensemble et adapter sa vitesse de croisière à la probable chute lente de ce marché encore séduisant malgré tout.

 

L’aspect positif de la chute du prix des stages permis à points

Le seul aspect positif de cette bataille, c’est que le conducteur qui a perdu des points et qui doit effectuer un stage de récupération, pourra sans aucun doute choisir parmi un des stages les moins chers du marché pour récupérer ses points.

Mais soyons lucide, cette situation, si elle perdure, risque de se dégrader et finira par provoquer un clash dans ce secteur.

Le téléphone au volant

Sur nos routes, un automobiliste sur deux avoue ne pas hésiter à répondre à un appel téléphonique lorsqu’il est au volant. Il ne faudra pas moins de 2 secondes pour 50% d’entre eux pour décrocher à un appel entrant !

Un chiffre alarmant quand on sait que le téléphone au volant perturbe sérieusement la perception de la route et des dangers potentiels auxquels on peut être confrontés.

En France, bon nombre d’automobilistes sont équipés de kit mains-libres et téléphoner en voiture n’est pas interdit. Seul l’usage du téléphone portable à l’oreille pendant la conduite est réprimé.

 

Une vigilance perturbée :

Le téléphone au volant multiplie par 5 le risque potentiel d’accident et il a des conséquences négatives sur différents facteurs :

  • Il va augmenter notre temps de réaction de 30 à 70%
  • Il va induire une conduite moins fluide avec des risques de freinages brusques, l’oubli de clignotant, l’oubli de l’arrêt au passage piétions, et bien d’autres éléments perturbants pour les autres usagers de la route.

Conduire avec un téléphone en main est interdit :

L’usage du téléphone au volant est sanctionné, selon l’article R412-6 du code de la route et le décret du 3 janvier 2012, d’une amende de 4ème catégorie d’un montant forfaitaire de 135€ et du retrait de 3 points sur le permis de conduire.

 

Kit mains-libres

Le kit mains-libres est un système électronique faisant généralement appel au bluetooth permettant de téléphoner sans avoir le téléphone en main. Certains systèmes embarqués dans nos véhicules sont même capable de décrocher automatiquement à un appel entrant.

kit mains-libres bluetooth

Il permet donc de pourvoir téléphoner sans utiliser physiquement notre smartphone. Mais attention, même avec un kit mains-libres, le simple fait de téléphoner au volant vas tout de même gravement perturber notre perception de la route.

 

Les accidents et le téléphone :

En matière d’accidentalité, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un accident sur dix est dû à l’usage du téléphone au volant. A l’heure où vous lisez ces quelques lignes, 6% des automobilistes utiles actuellement leur téléphone portable au volant.

Il serait temps que les automobilistes prennent véritablement conscience des dangers de téléphoner au volant. Chaque année, plusieurs centaines de milliers de contraventions sont encore dressées à cause de l’usage du téléphone en conduisant.

Quand on téléphone au volant, il faut savoir que de façon inconsciente, notre conduite devient mécanique. Notre vision est centrée et cette vision élimine la perception périphérique. De ce fait, notre attention est très perturbée et il est alors probable de générer plus d’accident par le simple fait d’oublier de mettre son clignotant ou d’oublier de regarder dans son rétroviseur par exemple. Notre conduite devient alors très mécanique et minimaliste génératrice de risques.

Jeunes conducteurs : zéro tolérance pour l’alcool

La conduite sous influence de l’alcool constitue l’un des facteurs majeurs d’accidents de la route. Les jeunes conducteurs en sont les principales victimes, ce qui pose la question de la tolérance zéro à l’alcool pour cette catégorie d’automobilistes. Encore une polémique lancée par Chantal PERRICHON qui pense qu’aujourd’hui, les autorités ont déjà du mal à contrôler une alcoolémie à 0,5g. Comment contrôler le 0 !

 

État des lieux

La législation française ne distingue pas les jeunes conducteurs des autres profils en ce qui concerne le taux limite d’alcool au volant. Pour rappel, celui-ci est fixé à 0,5 g d’alcool par litre de sang ou 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. Bien qu’ils ne représentent que 9 % de la population française, les jeunes de 18 à 24 ans sont les principales victimes d’accidents de la route, des accidents qui sont parfois mortels.

Quelques pays européens comme la Roumanie, la Slovaquie ou la Hongrie ont déjà opté pour la tolérance zéro en alcool pour l’ensemble des conducteurs tandis que nos voisins helvètes ont interdit depuis le 1er janvier 2014 l’alcool aux détenteurs de permis de conduire à l’essai ou de permis d’élève conducteur. Cette mesure radicale fait son chemin en France malgré que cette idée attise encore le débat et est loin de faire l’unanimité auprès des automobilistes.

Interdire l’alcool aux jeunes conducteurs : la meilleure solution ?

Déjà évoquée en décembre 2012, la tolérance zéro en alcool pour les conducteurs entre 18 et 24 ans divise les protagonistes. D’un côté, les défenseurs de ce concept comme Marie-Rose Le Guern, coprésidente de l’association d’aide aux victimes de la route Mélodie, estiment que cette mesure permettrait de sauver des milliers de vies chaque année et d’éviter des drames dans de nombreuses familles. D’autre part, si les jeunes conducteurs se conduisent mieux, ils peuvent devenir un exemple pour leurs ainés, ce qui entrainerait la réduction des accidents pour toutes les tranches d’âge.

Alcool et jeunes conducteurs

Dans le camp adverse, des arguments solides sont aussi lancés. Ainsi, Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, et Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes, penchent pour une meilleure application des lois actuelles et l’accentuation de la fréquence des contrôles d’alcoolémie qui est d’une fois tous les cinq ans aujourd’hui. Par ailleurs, ils misent sur une campagne de prévention plus efficace et qui se passe aux alentours des lieux de fête. D’ailleurs, la récente campagne « Avant de mourir, je veux » met en avant le rôle primordial de « Sam », le « capitaine de soirée » qui ne boit pas afin de reconduire les autres à bon port. Dans tous les cas, l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » reste tout à fait d’actualité dans le cas des jeunes conducteurs et des sans permis qui circulent chaque jour sur nos routes.